AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,65

sur 60 notes
5
2 avis
4
3 avis
3
7 avis
2
0 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Je suis bien embêtée pour rédiger cette critique car mon avis est vraiment mitigé. Je ne dis pas qu'il s'agit la d'un mauvais livre bien au contraire mais je suis passée totalement a coté.

L'écriture de l'auteur est complexe : tantôt des phrases longues avec beaucoup de ponctuation tantôt des phrases très courtes. Un vocabulaire très familier ou argotique qui colle parfaitement avec le personnage mais qui ont vraiment compliqué ma lecture.

Et puis des souvenirs du peintre qui se mélangent et que j'avais beaucoup de mal a resituer dans le temps. Encore une fois je précise que ce n'est que mon avis et que j'ai sans doute appréhendé ce livre dans une mauvaise période : début d'un nouveau travail avec horaire décalé, grosse fatigue....

Je vous le recommande quand même rien que pour découvrir un peu plus ce fabuleux peintre.
Lien : http://missmolko1.blogspot.i..
Commenter  J’apprécie          250
Parce qu'il a cru reconnaître en elle l'inspiratrice de ses oeuvres les plus célèbres, et parce qu'elle a fait remonter à la surface tout son passé d'illustre peintre, Gustave Courbet s'attache à Mona, une prostituée d'un bordel miteux de Genève.
Pendant toute une nuit, il se confesse à elle, laissant jaillir ses souvenirs.
Lui, le peintre célèbre et décrié, l'artiste vieillissant et malade, le naturaliste aux idéaux brisés, le communard exilé, le jouissif excessif, livre tout de ses utopies et de ses désillusions.

Le style particulier de François Dupeyron colle parfaitement à l'évocation du personnage Gustave Courbet, homme massif, haut en couleur, qui cache sous ses fanfaronnades une profonde sensibilité et une grande implication politique et humaine.
Les lignes de ce texte, singulier et beau, révèlent une urgence de la confession, un besoin de dire, une oralité très évocatrice de l'homme excessif, imbibé, populaire et populiste, tel qu'a pu l'être cet artiste profondément attaché aux hommes et à la terre et à qui l'on doit la magnifique toile "l'Origine du monde".
Commenter  J’apprécie          120
Parce qu'il a rencontré une fille de joie qui lui rappelle un amour ancien, Courbet, malade et exilé, entreprend de lui raconter sa vie. Les amis, les maîtresses, les joies les enthousiasmes et les déceptions et surtout cette incroyable pulsion qui le poussait à peindre, à créer, à témoigner sur son temps. Il évoque les épisodes les plus douloureux de son existence mais aussi les moments d'euphorie; la Commune de Paris et ses espoirs, rapidement submergés par le doute et les angoisses. Et puis il y a cette rage, cette voix intérieure qui le pousse à fanfaronner, à provoquer, à se saouler tant et plus, à embrasser la vie à pleine bouche jusqu'à s'en rendre malade.

Dupeyron choisit de raconter la vie de Courbet par petites touches. Il raconte des sentiments, des peurs et des colères plus que des événements. Nous accompagnons un homme qui regrette sans cesse ses choix, qui mène sa vie comme une partie de dés. Un homme meurtri aussi, tant on a abusé de lui. Sa seule certitude; son art dont il a conscience du génie. Dupeyron rend Courbet très humain, même si la plupart des états d'âmes qu'il lui prête sont issus de sa propre imagination. Il utilise le peintre pour s'interroger sur le sens de la création et sur le besoin de transformer le monde.

L'écriture de Dupeyron manque de fluidité, on sent l'homme habitué aux scénarios. Il n'hésite pas a construire des phrases trop longues, trop rugueuses qui se lisent comme des procès-verbaux. le recours à des formules populaires et de terroir tombe, dans ce contexte, un peu à plat. Il ne fait que rendre la lecture encore plus inconfortable. Malgré cette réserve, j'ai passé un bon moment avec ce Grand Soir. L'évocation de la Commune est très expressive et très humaines, les tourments du peintre assez universels.
Commenter  J’apprécie          60
Tout d'abord, l'auteur le précise lui-même, il ne s'agit pas d'une véritable biographie de Courbet.
Je viens de le refermer avec une impression mitigée qui m'avait saisi dès les premières pages. Pour illustrer cette sensation je risquerai une sorte d'oxymore : j'ai apprécié sans plaisir.
C'est le style quasi stressant qui en est la cause. Il traduit parfaitement l'urgence, le chaos et la confusion de la période historique mais aussi, et surtout, l'état d'esprit du peintre ou, tout au moins, celui que l'auteur lui prête.
Donc, bien que la lecture en fut difficile, voire parfois suffocante, au final, j'ai aimé le Gustave Courbet de François Dupeyron.
Commenter  J’apprécie          40
Au soir de sa vie, le peintre Gustave Courbet ne va pas fort. Quasiment réfugié en Suisse, il rencontre dans un bordel une prostituée qui lui rappelle son grand amour passé, la belle Jo, sa muse pour l'Origine du Monde. Il se met à lui parler sans détour, lui racontant ses misères, ses déceptions, ses luttes.

D'abord, c'est le langage qui surprend. Un texte brut, une ponctuation chaotique, un style très familier, voire argotique. Ce serait donc ça le personnage de Courbet. Un homme bon vivant, grossier, entier, passionné. le narrateur use de ces expressions populaire pour décrire son héros torturé. On apprend, via ses confessions intimes à la fille de joie, sur le passé de Courbet, son travail, ses commandes, celle inespérée de Khalil Bey pour qui il va peindre l'Origine du Monde, cette Jo qui le quitte, ses problèmes d'argent, l'alcool, les évènements chauds de la Commune de Paris, ses déceptions politiques qui s'ensuivirent.

Si on s'intéresse aux tableaux de Courbet, on est forcément ravi d'apprendre ainsi un peu du quotidien - certes romancé - qui fût celui de ce peintre qui a su réaliser des tableaux classiques et audacieux. le style est indéniablement vivant, François Dupeyron donne chair à l'homme célèbre. Par contre, les épisodes sur la Commune de Paris m'ont profondément ennuyée, c'était impossible pour moi de suivre Courbet dans ces évènements tragiques. Alors j'ai sauté quelques pages...
Lien : http://chezlorraine.blogspot..
Commenter  J’apprécie          40
J'ai un peu honte d'avouer que je connaissais Courbet que pour deux de ses peintures: L'Origine du monde et le Désespéré. Pourtant ce peintre et sculpteur français du XIXe siècle a réalisé plus d'un millier d'oeuvres et a eu une carrière internationale ! Il est considéré comme le père du réalisme. Toute sa vie, Jean Désiré Gustave Courbet surprend et choque le monde artistique. Il brise le code des conventions … et souvent ses toiles se voient refuser dans certains Salons et expositions.

Il est également un homme engagé: À la suite de la défaite contre la Prusse en 1870, les Parisiens décident d'instaurer la Commune de Paris. Courbet y est élu et nommé président de la Fédération des artistes. Malheureusement pour lui, suite à l'effondrement de la Commune il est emprisonné puis libéré pour être ensuite accusé d'avoir été l'instigateur de la destruction de la colonne Vendôme. le gouvernement l'oblige à payer la reconstruction de celle-ci … Courbet, ruiné, s'exile en Suisse et meurt le 31 décembre 1877.

Malgré la forme que l'auteur à donner au livre (que je n'ai pas aimé) ce livre à la qualité de m'avoir ouvert les yeux sur ce grand peintre dont je ne savais pas grand-chose ….
Commenter  J’apprécie          30
Ecriture déroutante qui demande un peu de temps pour apprécier, mais une fois dedans, on est pris.C'est d'autant plus étonnant, car il a une écriture un peu heurté qui n'est pas du tout sa signature ds ses films. Bref, un autre talent ! Bravo. Fort intéressant, car l'auteur ns fait vivre de l'intérieur Courbet, non pas en biographe, mais en vrai romancier. le peintre n'est pas un de mes familiers et franchement, j'en ai appris sur lui, donc merci pour ce moment !
Commenter  J’apprécie          10


Lecteurs (159) Voir plus



Quiz Voir plus

Quelle guerre ?

Autant en emporte le vent, de Margaret Mitchell

la guerre hispano américaine
la guerre d'indépendance américaine
la guerre de sécession
la guerre des pâtissiers

12 questions
3192 lecteurs ont répondu
Thèmes : guerre , histoire militaire , histoireCréer un quiz sur ce livre

{* *}