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Citations sur L'embaumeur (80)

- Aide les, ordonna mon maître. Coupe leur de petits morceaux.
-Sacrilège, murmurai-je.
- Tu te trompes, riposta t'il en découpant le boyau lui-même. Je ne connais pas de mort qui s'opposerait à nourrir les créatures peuplant le ciel. Crois-moi, si nous devions choisir entre les vers et les oiseaux, nous préfèrerions tous d'être encielés et non enterrés. Ce qui d'ailleurs s'avèrerait moins salissant.
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Elle était si habile à paraître honnête et gentille dans le monde, tandis qu'avec moi, si vous saviez quelle poissarde ... Il n'était pas un repas où elle ne parlait la bouche pleine en jetant ses postillons écoeurants dans mon plat. Toujours un mot méchant sur chacun ; elle parlait. Elle parlait, sans contrôler jamais ses coliques de mots, cette diarrhée de malfaisances assaisonnée de manières qu'elle croyait charmantes. Ses connaissances l'avaient baptisée d'un sobriquet dont elle ignore encore le sens : "la baronne". De basse naissance, populacière et devenue grasse, elle se frottait en effet à plus fortunés, s'en croyant l'égale, malgré notre indigence éducative et pécuniaire.
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Du fond de mon être, je t’ai vomi. Tiens, j’en ferais même des rimes : " Je t’ai haï avant même que tu naisses, - Car la simple glaire de ta chair en genèse, - A dévasté mes espoirs de jeunesse."
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420 noms de maladies différents, dont 128 désignent des fièvres ! Lorsque les familles et les médecins ne comprennent rien, on dénonce toujours une fièvre : fièvre maligne, fièvre lancinante, épuisante ou ardente, fièvre putride, fièvre pourprée ou miliaire. Nul n’identifie jamais la maladie par sa cause, car elle est censée venir toujours de Dieu ou de Satan, mais uniquement par ses signes : pustules aux aisselles, toux ou point de côté, vomissements ou crachats glaireux. Les enfants succombent aux crampes et douleurs de ventre. Les paysans sèvrent leurs enfants à trois mois au lieu de vingt, s’amusa mon maître. Ces abrutis leur donnent du jus de pomme verte à boire.
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Je garde à l'esprit de nom de quelques décapités dont les crimes furent moins graves que le mien, pourtant je n'envisage pas la guillotine (...) Je sais que ma condamnation est décidée(..) L'histoire de ma vie (...) ne servira qu'à persuader les foules de ma monstruosité.
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Ô Seigneur! J'avais tant besoin d'aide... Ma mère avait peut-être raison, j'étais sans doute méphistophélique; le feu de Satan crachinait dans mes veines.
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Mon père cachait donc un organe factice … un vagin de voyage comme d’autres une gravure ou un pastel libertin. Ce … cette chose dégageait une odeur animale infecte et tenace. Elle était manifestement fabriquée dans une peau de bête, ou un boyau séché, retourné de façon à lui donner une forme de fourreau, discrètement fendu et bordé de poils noirs et très doux. Peut être de lapin.
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"La grossesse, le plus gros bide de ma carrière d'actrice !"
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"Candidement, je m'étais cru aguerri ; je me bernais. Enfin, m'exprimer ainsi pourrait vous faire croire qu'il s'agissait de dégoût, mais non ; j'étais surtout affreusement fatigué.La musique amoindrissant notre lassitude, on pria notre violoniste de jouer sans relâche le répertoire d'un grand compositeur de son choix. La musique console de tout et provoque en nous quelque chose de vivant, tout chaud et résolument heureux. J'en avais grandement besoin ; essayez de vous représenter la
figure d'un garçonnet dévoré par les loups, rongée au point que le relief de ses traits a pratiquement disparu, du nez aux oreilles."
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Je sais que ma condamnation est décidée, le récit des circonstances de mon forfait n'est, à vos oreilles, qu'un divertissement puisque vous en connaissez la fin ; vos gens m'ont surpris en flagrant délit. L'histoire de ma vie, ce sentier qui m'a conduit à commettre ma faute, ne servira qu'à persuader les foules de ma monstruosité.
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