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C'est un très joli roman.Pour ma part, chose rare il m'a fait pleuré.
Il y a beaucoup de poésie dans ce livre.Cette histoire montre le rôle important de la transmission. On ne trouve pas dans cet ouvrage des recettes mais l'amour de les réaliser.L 'amour est présent à chaque pages.
Il y a plusieurs mystères...
Ce livre est savourer comme un bon plat décrit dans celui ci .
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Mr Henri est restaurateur d 'un bistrot traditionnel. Son fils, Julien est en admiration devant son père et voudrait devenir cuisinier mais son père l' en empêche.
L'histoire commence par les visites de Julien à l'hôpital car son père est dans le coma.
On remonte le temps pour comprendre les non dits, les secrets, la communication difficile, les relations père fils.
J'ai moyennement aimé ce livre malgré les thèmes abordés et les bonnes odeurs des petits plats.
Il y a pourtant beaucoup d amour dans ce livre.
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J'avais beaucoup aimé Marguerite, le premier roman de Jacky Durand et, j'apprécie énormément ses papiers dans Libération, autour de la cuisine et surtout de cet art du bon produit et du bien manger.
Marguerite, déjà, en pleine seconde guerre mondiale trouvait moyen de mettre en valeur le moindre cadeau offert par la terre. Dans ce deuxième roman, l'univers de Jacky Durand est cette fois clairement au centre du propos et il en profite pour exalter les sens du lecteur par ses descriptions alléchantes et parfois poétiques d'un geste, d'un arôme, d'une onctuosité, d'un goût, ou du croquant d'un légume. On le sent à son affaire.
C'est une histoire de transmission. L'histoire d'amour d'un fils envers son père, cuisinier à l'ancienne, doté de l'envie de faire plaisir en régalant ses hôtes. L'histoire d'amour d'un fils grandi dans la cuisine du restaurant de son père et à son tour saisi par le virus de la bonne recette. L'histoire d'une émancipation aussi. Bien sûr, le père voudrait que son fiston ait un "vrai métier", pas comme lui. Alors Julien s'éloigne, pour mieux revenir.
Ici, la cuisine dans ce qu'elle a de meilleur pour unir, pour réunir, faire plaisir et rendre heureux. Ici la cuisine, la nourriture comme lien entre les générations, sentiment d'appartenance. C'est souvent ce qui rappelle à un exilé son pays, ses racines. C'est ici ce qui unit par-delà les caractères, les drames ou les incompréhensions un fils à son père.
Un bien joli roman, tendre et gourmand. Et une ode aux terroirs et aux magiciens qui savent si bien les sublimer.
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La bonne cuisine, c'est le souvenir (Georges Simenon) cite Jacky Durand à la fin de son roman . Et après lecture de son roman, on ne peut qu'être d'accord avec le choix de cette citation. Roman où l'on découvre près des fourneaux et de casseroles qui chantent, à l'occasion de pique-niques et petits déjeuners au lit savoureux, l'amour mais aussi les chocs et les heurts d'un père et de son fils. Leur histoire familiale s'inscrit dans ce cahier de recettes que ce père refuse de léguer à son fils, comme un bagage trop lourd. Un beau roman sur l'héritage familial qui vous fera chérir ces moments passés avec vos parents, grands-parents, enfants en cuisine et autour d'une table. Ah toutes ces madeleines de Proust qui nous raccrochent à notre histoire….
Si vous avez aimé Les délices de Tokyo, celui là ne manquera pas de vous plaire, vous mettra l'eau à la bouche et la larme à l'oeil.
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Un joli livre, au sujet assez original.
Julien, le narrateur vient de perdre son père d'un cancer. Il évoque sa vie, son métier de cuisinier et leurs relations parfois compliquées.
Le père de Julien travaille dans un petit restaurant mais n'a pas choisi cette profession, pourtant il adore ce qu'il fait et répète toujours que "la cuisine c'est le partage, la générosité". Il va transmettre, de façon naturelle, son goût de la cuisine à son fils, des petits trucs, des recettes, pourtant il aimerait que son fils ait un meilleur métier, soit un intellectuel.
Leur relation est faite de non-dits, de secrets de famille enfouis, de beaucoup de tendresse et de pudeur. C'est un livre très délicat, qui donne envie de manger et peut aussi émouvoir. Une bonne surprise.
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Jacky Durand est un journaliste culinaire c'est pourquoi qu'en lisant ce livre, l'eau nous vient à la bouche.
Depuis son enfance Julien observe son père cuisiner . Henri est le patron et le chef du Relais Fleuri, un bistrot où on mange une cuisine familiale, avec de bons plats du terroir. Afin de ne pas perdre les recettes d'Henri, on les consigne dans un cahier. Julien aimerait suivre les pas de son père mais ce dernier ne veut rien savoir. Lorsque Henri se retrouve à l'hôpital, Julien est déterminé à trouver le fameux cahier de recettes … mais en le récupérant, il s'approche de bien des secrets.
Très beaux personnages. Grande histoire d'amour entre un père et son fils. La cuisine ici n'est pas qu'un métier: c'est le partage au quotidien de valeurs, c'est la transmission, c'est l'amour.
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On m'a offert ce livre, que j'ai donc lu sans idée préconçue.
Cela commence ici avec Julien qui doit dire au revoir à son père, Henri, à l'hôpital.

Vient alors le temps des souvenirs, de l'enfance, et de la cuisine. Il recherchera le cahier de son père, le cahier rouge, celui où sont déposées les recettes de cuisine.

Petit livre plein de douceur, à lire plus pour les mots que pour l'histoire en elle-même.




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Un père qui a ses blessures, ses secrets et qui aime mal. Un fils qui aime, qui admire et qui sait que des non-dits sont en son père. Un hommage tout en tendresse et mets culinaire sur la relation père-fils. C'est tout sauf gnan-gnan, bien écrit et doux comme une jolie enfance avec des plats qui réchauffent et rassurent, tout en faisant saliver.
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Un bel hommage à ces cuisiniers à "l'ancienne" qui passaient leur vie en cuisine pour donner le meilleur à leurs clients avec la passion du travail bien fait.
Une belle histoire de transmission également malgré l'espérance d'ascension sociale.
Un roman qui respire l'amour filial, le respect et l'admiration.
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J'y allais un peu à reculons avec cette lecture. Je la sentais très feel-good, très guimauve. J'ai été agréablement surprise par la plume de l'auteur et par ce petit roman émouvant qui entraîne le lecteur dans le monde de la cuisine.

Julien vient au chevet de son père, mourant. Ce dernier a tenu tout au long de sa vie un restaurant dans une petite ville. C'est l'occasion pour Julien de raconter ses souvenirs d'enfance et d'adolescence et de porter un regard franc et aimant sur ce père qu'il a souvent mal compris.

Dès le début, les mots de Jacky Durand sont très beaux. Il a une plume délicate, émouvante, fluide qui berce le lecteur et l'entraîne sur les pas de Julien. On est plongé dans cette petite ville de province, dans les cuisines d'Henri qui, après la guerre d'Algérie, s'est lancé à corps perdu dans son affaire pour occuper ses mains. Pour Henri, la cuisine n'a pas été une vocation. Il a fait ça parce qu'il fallait bien gagner sa croûte. Et pourtant, quel talent. L'auteur nous décrit parfaitement les odeurs, les saveurs de cette cuisine du terroir parfois simple, souvent élaborée: la tête de veau, la blanquette, la bavette-frites du samedi. En cuisine, ça « attache » avec les patates, ça accroche, ça fume, ça fricasse. On imagine les plats, les odeurs.

J'ai adoré me retrouver dans ce roman parce qu'il parle d'un lieu que je connais bien: Dole, dans le Jura. Même si la ville n'est pas mentionnée, j'ai reconnu cette ville dans laquelle je suis allée au lycée à travers de nombreux indices. Je connais bien cette cuisine que l'on fait encore dans la région. J'ai reconnu avec bonheur le rouleau en buis qui sert à découper les beignets dont se servait ma grand-mère, la petite friture que l'on ramène lors d'une pêche fructueuse. C'est une lecture qui a beaucoup parlé à mon enfance.

Au-delà de ces bons souvenirs, il y a l'histoire de Julien et d'Henri. Si ce dernier a vu en la cuisine un moyen de vivre, Julien la ressent comme un art de vivre. Deux époques, deux manières opposées de voir les choses et une évolution (tardive) de la société sur ce métier avant tout manuel. Cuisiner aujourd'hui n'est plus une voie de garage, une orientation par défaut, c'est un choix de vie qu'Henri a bien du mal à comprendre.

« Les recettes de la vie » porte bien son nom. Il en faut tenter des recettes pour trouver le juste équilibre. L'histoire d'Henri et Julien est un bel hymne à la cuisine, à la vie, à l'amour!
Lien : https://carolivre.wordpress...
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