- Sur son corps, dit Sabana, sur son bras, il y a quelque chose d'écrit.
Elle se détache du juif, prend son bras, relève la manche de sa veste et regarde.
- C'est à l'endroit de mon numéro.
-"On parle aux juifs qui vont être exécutés. C'est interdit par Gringo. On ne sait pas pourquoi Gringo l'interdit."
- On les tue un par un maintenant -elle s'arrête- les chambres à gaz étaient nazies ?
- Oui. Il n'y en a plus. Il n'y en a plus nulle part.
- Non.
- Non, ici c'est seulement le bagne ou la mort simple.
- Oui.