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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Voilà un livre à lire pour soigner le blues du confinement ! Nature, légèreté, humour, tout est présent pour nous faire sourire et nous donner envie de vivre à Corfou comme la famille Durrell !


Comme dans "Ma famille et autres animaux" (tome 1 de la trilogie), Gerald nous narre le quotidien de sa famille qui mène une vie un peu bohème à Corfou à la fin des années trente. Sa mère, anglaise veuve un peu fantaisiste, sa soeur Margot, son frère Leslie qui s'intéresse aux armes à feu, et Larry, étudiant en littérature, qui deviendra Lawrence Durrell (« Le Quatuor d'Alexandrie »). Gérald est le cadet et a, depuis tout petit, une passion pour la nature et les animaux. A Corfou il passe la majeure partie de son temps dehors à recueillir des animaux, à observer, noter, toucher… Sa chambre est un zoo miniature avec des aquariums, des boîtes avec des insectes, un hibou apprivoisé, des bébés tortues à qui il donne un mini biberon, des bébés hippocampes, trois chiens, etc... Et sa famille doit l'arrêter pour qu'il ne fasse pas entrer d'autres espèces moins sympathiques.


Bien que n'étant pas particulièrement intéressée par les animaux, j'adore quand Gérald Durrell en parle ! Il leur insuffle une âme et nous fait partager sa passion pour les incroyables merveilles de la nature. Pas d'histoire extraordinaires ou dangereuses comme chez Kenneth Cook et ses animaux d'Australie ; Ici la nature est poétique, odorante, chaude et les animaux y sont bien. Gérald continuera à vivre sa passion et créera le zoo de Jersey et la Fondation Durrell en Angleterre pour préserver la diversité et la richesse de la vie animale sur notre planète. J'ai le 3è volume de la trilogie chez moi, je le lis tout de suite ou j'attends un peu ?…..
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Alors je m'attendais à une suite des aventures de Gerry et sa famille à Corfou. En fait ici l'auteur revient sur leur séjour sur cette île grecque en agrémentant le premier tome de nouvelles anecdotes qui constituent donc le deuxième tome. L'espace temps est donc le même pour les deux tomes.

Ici toujours autant de fraîcheur, de nature et de soleil. C'est une lecture rafraîchissante et moi qui adore les animaux non humains je suis servie même si mon impression est la même que pour le premier tome : Gerry n'est pas toujours très délicat avec les animaux qu'il trouve mais voilà on ne lui en veut pas de par sa jeunesse. Il pense bien faire. L'autopsie de la tortue est une sacrée scène ! Quelle expérience pour un gamin ! Et la famille qui découvre la scène ! C'est presque théâtral !!

Une bonne lecture et je lirai prochainement le tome 3 !
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Relecture. Deuxième tome de la trilogie de Corfou. On y retrouve Gerry et sa passion pour l'histoire naturelle sous le soleil de cette île grecque.

Une part plus grande est faite aux anecdotes de la famille et de leurs amis, qu'ils soient insulaires ou visiteurs de passage. C'est frais, fantasque et plein d'humour.
Mention spéciale pour ces grandes tablées et leurs dialogues qui partent dans tous les sens dans un joyeux bazar et à la Mère de Gerry (avec un M majuscule) imperturbable face aux trouvailles de sa tribu.
Un bon moment.
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Dans ce second volume des souvenirs d'enfance du naturaliste Gerald Durrel dans le Corfou des années 1930 j'ai bien retrouvé tout le sel du premier. C'est si rare les récits qui vous donnent à la fois le sourire et de passionnantes informations à propos de la nature. On peut bien sûr penser que ces souvenirs ont été en partie "enjolivés" par l'auteur, qui en rajoute sûrement dans la loufoquerie des membres de sa famille mais ça ne m'a pas dérangé tant le plaisir de lecture est au rendez-vous.
La fin du roman se fait plus élégiaque, avec une sorte d'échappée dans le rêve très marquante.
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Le premier tome est paru en 1956. Gerald Durrell attend 14 années pour publier cette suite qui n'en est pas vraiment une. On le quitte à la fin du premier tome alors qu'il s'apprête à rentrer en Angleterre pour ses études. La fin du deuxième correspond au déclenchement de la Seconde Guerre Mondiale et à un retour définitif dans la sinistre Albion. La famille a peu apprécié d'être moquée dans son premier livre :

— Cesse un peu de nous rebattre les oreilles avec la Grèce, dit Leslie. Cela me rappelle ce fichu livre de Gerry. Il m'a fallu des siècles pour m'en remettre.
— À toi, il a fallu des siècles ! dit Larry d'un ton mordant. Et à moi alors ? Tu te figures pas le mal que cette caricature à la Dickens a fait à mon image littéraire.
— Oui, mais avec ce qu'il a écrit sur moi, on croirait que je n'ai jamais pensé qu'à des fusils et à des bateaux, dit Leslie.
— Faut dire que ce n'est pas entièrement faux.
— La plus durement touchée, c'est moi, dit Margo. Il n'a parlé que de mon acné.
— Je trouve vos portraits très justes, intervint Mère, alors que, moi, il m'a dépeinte comme une parfaite imbécile.
— Qu'on se paie ma tête dans une prose convenable passe encore, fit observer Larry, se mouchant vigoureusement, mais qu'on se paie ma tête en mauvais anglais, c'est insupportable.
— Rien que le titre est insultant, dit Margo. Ma famille et autres animaux. J'en ai assez qu'on me demande : « Et quel animal êtes-vous ? »
— le titre est assez amusant, ma chérie, dit Mère. Je regrette seulement que Gerry n'ait pas choisi les meilleures histoires.
— Oui, c'est vrai, dit Leslie.
— Quelles meilleures histoires ? s'inquiéta Larry.

Il restait donc de meilleures histoires à raconter qui s'inscrivent dans la trame du premier volume et le dépassent : comment Leslie s'est retrouvé au tribunal, comment Larry a fait chavirer un yacht, comment Margo s'est entichée d'une medium et comment Mère a dû repousser un prétendant douteux... Tout cela est agrémenté par l'étude de bousiers, seiches, tortues, rapaces et la rencontre avec une vraie comtesse et un ours dansant. On retrouve les personnages qui ont marqué son enfance comme Théodore Stéphanidès et Spiro, en espérant les retrouver dans le dernier tome.
Une belle tranche de soleil grec baignant dans la magie d'une époque d'insouciance pour son narrateur.
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Une famille d'anglais un peu déjantés, avec des amis improbables, s'installe, dans les années trente, à Corfou pour fuir le climat insalubre à leurs yeux de la Grande-Bretagne. Vivant au milieu des oliviers, au bord de la mer, dans une maison ouverte à tous, le petit Gerry se découvre une vocation d'entomologiste qui lui permet de rassembler des collections d'oiseaux, insectes, batraciens, chiens, âne et autres animaux variés dont la cohabitation avec les autres membres de la famille est souvent chaotique. Règne au-dessus de ce désordre bon enfant le personnage très britannique de Mère. L'atmosphère de cette île magique, peu ouverte encore au tourisme, est décrite avec soin, sons, images, couleurs, chaleur et vent nous plongeant dans ce lieu magique avec réalisme.
Le tome 2 ne tranche pas avec le tome 1 et l'effet de surprise est émoussé. Mais cela n'enlève en rien le charme de ce livre attachant où le temps se déroule avec élégance.
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Second tome de la Trilogie de Corfou, Oiseaux, bêtes et grandes personnes, creuse le sillon déjà tracé par Ma famille et autres animaux.

En guise de propos liminaire Gérald Durrell se met en scène lors d'une réunion de famille et déclare à ses proches atterrés que, devant le succès populaire de ses mémoires corfiotes, il a décidé d'en publier de nouvelles, d'autant plus que des anecdotes et non des moins drolatiques et extravagantes lui sont revenues en mémoire depuis la parution du premier opus. Dont acte.

L'auteur exploite à fond les ingrédients qui avaient rendu la lecture de Ma famille et autres animaux si savoureuse. La découverte et l'adoption d'animaux, dignes spécimens de la faune luxuriante de Corfou, les suites malencontreuses des efforts pour acclimater ces bêtes à la vie sédentaire d'une famille britannique et les réactions plus ou moins flegmatiques des représentants de cette dernière face aux lubies du cadet des Durrell. L'humour et le comique de situation fonctionnent toujours, bien que le lecteur puisse à bon droit se demander où s'arrête l'autobiographie et où commence l'imagination pure. Cela étant, les recettes du succès, déjà mises en oeuvre auparavant, ce second volume perd un peu de la fraîcheur qui faisait en partie le charme du premier volume.
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Birds, Beasts & Relatives
Traduction : Léo Lack.

Parce qu'il n'avait pas tout raconté sur son enfance à Corfou et que sa famille l'avait, paraît-il Wink, menacé d'un procès s'il complétait son récit, Gerald Durrell décida d'écrire "Birds, Beasts & Relatives", traduit en français sous le titre "Oiseaux, bêtes et grandes personnes."
La famille Durrell n'a pas changé ou fort peu : Larry, l'aîné, aime toujours l'écriture, le whisky, les originaux un peu dingues et aussi le fait de se sentir incompris ; Leslie est toujours aussi amoureux de la chasse et des sports ; entre ses recettes de cuisine et son jardinage, Mère est toujours un ange de patience. Et si Margo fait - peut-être - un peu moins de régimes pour son acné, Gerry, le petit dernier, est toujours animé par la même volonté farouche de remplir la maison de specimens à la fois rares et instructifs de la faune et de la flore corfiotes.
Autour d'eux, les personnages secondaires sont eux aussi fidèles à leur image : Spiro sauve Leslie des griffes de la justice locale en pratiquant une corruption éhontée ; Lugaretzia, la bonne des Durrell, appelée à témoigner contre ses patrons, prend tous les saints grecs à témoin de la malhonnêteté du paysan qui ose poursuivre Leslie devant la cour ; Théodore Stephanidès distille ses histoires pétillantes d'humour et puis, de nouvelles têtes font leur apparition.
Sven, tout d'abord, un sculpteur homosexuel en plein chagrin d'amour. Puis Max et Donald (sont-ils homosexuels ? ma foi, on n'en sait rien mais ils vivent ensemble) et enfin l'inénarrable capitaine Creech dont l'hétérosexualité débridée ira jusqu'à prendre pour cible une Mrs Durrell absolument furibonde. Tous bien entendu sont des connaissances de Larry Durrell. Ne pourrait-on voir d'ailleurs dans cette passion de l'aîné pour les excentriques de tout poils une préfiguration de l'intérêt de naturaliste qui caractérise son petit frère ?
Les descriptions de l'île, de ses animaux et de ses plantes sont toujours magnifiques. Seul bémol : le livre s'achève sur la déclaration de guerre, en 1939 et cela confère à l'ensemble une douce note nostalgique, celle des années à jamais enfuies et qu'on ne peut revivre qu'en les fixant à jamais dans l'encre et le papier. ;o)
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Ce livre est le second tome de la trilogie de Corfou.
L'auteur, Gérald , le plus jeune de la famille Durrell, raconte ses souvenirs d'enfance, à Corfou.
L'écrivain, d'une plume alerte et talentueuse,, croque des anecdotes croustillantes et désopilantes, au royaume des animaux et de l'excentricité britannique.
Un régal de lecture.
Des pages de joie, de sourires et d'amour.
Une famille attachante, les "Durrell" qui engendra deux célébrités
Lawrence, l' auteur du "Quatuor d'Alexandrie", et, Gérald, naturaliste de renom et fondateur du zoo de Jersey.
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Birds, Beasts & Relatives
Traduction : Léo Lack.

Parce qu'il n'avait pas tout raconté sur son enfance à Corfou et que sa famille l'avait, paraît-il Wink, menacé d'un procès s'il complétait son récit, Gerald Durrell décida d'écrire "Birds, Beasts & Relatives", traduit en français sous le titre "Oiseaux, bêtes et grandes personnes."

La famille Durrell n'a pas changé ou fort peu : Larry, l'aîné, aime toujours l'écriture, le whisky, les originaux un peu dingues et aussi le fait de se sentir incompris ; Leslie est toujours aussi amoureux de la chasse et des sports ; entre ses recettes de cuisine et son jardinage, Mère est toujours un ange de patience. Et si Margo fait - peut-être - un peu moins de régimes pour son acné, Gerry, le petit dernier, est toujours animé par la même volonté farouche de remplir la maison de specimens à la fois rares et instructifs de la faune et de la flore corfiotes.

Autour d'eux, les personnages secondaires sont eux aussi fidèles à leur image : Spiro sauve Leslie des griffes de la justice locale en pratiquant une corruption éhontée ; Lugaretzia, la bonne des Durrell, appelée à témoigner contre ses patrons, prend tous les saints grecs à témoin de la malhonnêteté du paysan qui ose poursuivre Leslie devant la cour ; Théodore Stephanidès distille ses histoires pétillantes d'humour et puis, de nouvelles têtes font leur apparition.

Sven, tout d'abord, un sculpteur homosexuel en plein chagrin d'amour. Puis Max et Donald (sont-ils homosexuels ? ma foi, on n'en sait rien mais ils vivent ensemble) et enfin l'inénarrable capitaine Creech dont l'hétérosexualité débridée ira jusqu'à prendre pour cible une Mrs Durrell absolument furibonde. Tous bien entendu sont des connaissances de Larry Durrell. Ne pourrait-on voir d'ailleurs dans cette passion de l'aîné pour les excentriques de tout poils une préfiguration de l'intérêt de naturaliste qui caractérise son petit frère ?

Les descriptions de l'île, de ses animaux et de ses plantes sont toujours magnifiques. Seul bémol : le livre s'achève sur la déclaration de guerre, en 1939 et cela confère à l'ensemble une douce note nostalgique, celle des années à jamais enfuies et qu'on ne peut revivre qu'en les fixant à jamais dans l'encre et le papier. ;o)
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