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Trilogie de Corfou tome 2 sur 4
EAN : 9782710370840
352 pages
La Table ronde (03/04/2014)
3.93/5   78 notes
Résumé :
Corfou, morceau de terre bénie des dieux jeté au large des côtes grecques. Sur cette île aux mille merveilles, un repaire indo-britannique : la villa des Durrell, excentrique royaume des bêtes et des réceptions mondaines. On y retrouve "Mère" et ses quatre enfants : Lawrence, Leslie, Margo et Gerry, qui, entre deux cours avec son précepteur, explore criques et oliveraies, collectionne crapauds et tortues, papillons et chauves-souris, poulpes et scorpions.
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Critiques, Analyses et Avis (16) Voir plus Ajouter une critique
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Voilà un livre à lire pour soigner le blues du confinement ! Nature, légèreté, humour, tout est présent pour nous faire sourire et nous donner envie de vivre à Corfou comme la famille Durrell !


Comme dans "Ma famille et autres animaux" (tome 1 de la trilogie), Gerald nous narre le quotidien de sa famille qui mène une vie un peu bohème à Corfou à la fin des années trente. Sa mère, anglaise veuve un peu fantaisiste, sa soeur Margot, son frère Leslie qui s'intéresse aux armes à feu, et Larry, étudiant en littérature, qui deviendra Lawrence Durrell (« Le Quatuor d'Alexandrie »). Gérald est le cadet et a, depuis tout petit, une passion pour la nature et les animaux. A Corfou il passe la majeure partie de son temps dehors à recueillir des animaux, à observer, noter, toucher… Sa chambre est un zoo miniature avec des aquariums, des boîtes avec des insectes, un hibou apprivoisé, des bébés tortues à qui il donne un mini biberon, des bébés hippocampes, trois chiens, etc... Et sa famille doit l'arrêter pour qu'il ne fasse pas entrer d'autres espèces moins sympathiques.


Bien que n'étant pas particulièrement intéressée par les animaux, j'adore quand Gérald Durrell en parle ! Il leur insuffle une âme et nous fait partager sa passion pour les incroyables merveilles de la nature. Pas d'histoire extraordinaires ou dangereuses comme chez Kenneth Cook et ses animaux d'Australie ; Ici la nature est poétique, odorante, chaude et les animaux y sont bien. Gérald continuera à vivre sa passion et créera le zoo de Jersey et la Fondation Durrell en Angleterre pour préserver la diversité et la richesse de la vie animale sur notre planète. J'ai le 3è volume de la trilogie chez moi, je le lis tout de suite ou j'attends un peu ?…..
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Dans cette autobiographie, l'auteur continue, avec un humour ravageur, à raconter ses péripéties et celles de sa famille dans l'île de Corfou où mère, fils et fille se sont installés.
Gerry, le petit dernier, n'épargne pas les uns (ses deux frères fort différents) et les autres (sa mère et sa soeur), même s'ils et elles lui en tiennent quelque peu rigueur (je peux les comprendre !) ni lui-même évidemment.
Nous sentons aussi naître la vocation de l'écrivain-naturaliste, amoureux des animaux, géants ou minuscules.
Qu'est-ce que j'ai ri lors de ma lecture, en dépit de mon entourage étonné !!!
Mais certains passages contiennent des descriptions époustouflantes de la nature méditerranéenne, de la flore et de la faune.
Ce livre est un remède contre la morosité ambiante, mais pas que, il est aussi instructif.
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Non content du succès d'un premier livre où il égratignait sans vergogne la réputation des siens (Ma famille et autres animaux), au grand dam de la tribu ulcérée, Gerry Durell, qui n'avait pas forcément épuisé toutes les batteries de son inépuisable mémoire corfiote renoue avec la saga animalière et familiale du tome 1 pour l'enrichir. Un deuxième jet d'histoires, différentes, toujours plus naturelles et aussi drôles et Corfou plus que jamais en majesté. Une récidive elle aussi pleine d'humour. Un prolongement où les principaux protagonistes restent les mêmes : Saint Spiridion, le fidèle limier Roger, quelques précepteurs, l'inénarrable Spiro, le savant érudit et bienveillant Théodore, Mrs Durrell et les deux frères, Larry – envers lequel l'estime de Gerry remonte, après qu'il lui ait révélé que Jean Henri Fabre n'était pas "un obscur poète médiéval" –, et Leslie – bientôt en délicatesse avec la justice locale –, enfin Margo tentée soudain par les vertus du spiritisme pour juguler son acné récalcitrant. Plusieurs autochtones (Katerina, Kokino, papa Demetrios) et les indispensables « oiseaux de passage » (Sven, Donald et Max, Creech) sollicités ou non par Larry suscitent de nouveaux souvenirs et débordements. L'exercice, risqué, pouvait être fatal à la lecture et paraître répétitif. Pas du tout. La détente est totale, idéale pour se mettre en mode grandes vacances. Car le jeune et intrépide naturaliste, autodidacte, rencontré dans le premier volume et dont l'infinie curiosité pour la faune méditerranéenne n'a d'égale que l'intérêt inaltérable qu'il voue aux humains, n'a rien perdu de son insigne capacité à les rapprocher pour le meilleur et pour le pire.

Nous ayant déjà fait grimper aux arbres pour recueillir un petit duc ou patauger au milieu d'infâmes marigots à la poursuite de serpents aquatiques visqueux pour remplir la baignoire de la salle de bains, nous partageons vite ici la même volupté empathique pour la vie intime des bousiers, des araignées de mer ou des argyronètes ; participant avec autant de conviction que lui aux pêches et plongées nocturnes, aux mariages et aux vendanges ou aux équipées sauvages dans les oliveraies et les forêts de myrtes, à la recherche de centipèdes, pardon, de scutigères véloces. Juché sur l'âne Sally, Master Gerry n'en prend que plus d'autorité scientifique face à son inculte famille qu'il lui faut bien éduquer, comme nous d'ailleurs, au passage. Assister aux amours hermaphrodites insolentes des plus banals escargots, ou à celles, plus insolites, des seiches, à l'accouchement de Katerina ou à la naissance de bébés hippocampes, puis profiter d'une bonne gastro de Leslie pour disséquer le cadavre d'une tortue « à bec de faucon » sur la terrasse de la villa, élever aussi des bébés hérissons et enfin, passer la journée auprès d'une vieille comtesse goulue, tel est l'éventail assez large de ses activités de plein air ou d'intérieur que le volume 2 entreprend de recenser.


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Alors je m'attendais à une suite des aventures de Gerry et sa famille à Corfou. En fait ici l'auteur revient sur leur séjour sur cette île grecque en agrémentant le premier tome de nouvelles anecdotes qui constituent donc le deuxième tome. L'espace temps est donc le même pour les deux tomes.

Ici toujours autant de fraîcheur, de nature et de soleil. C'est une lecture rafraîchissante et moi qui adore les animaux non humains je suis servie même si mon impression est la même que pour le premier tome : Gerry n'est pas toujours très délicat avec les animaux qu'il trouve mais voilà on ne lui en veut pas de par sa jeunesse. Il pense bien faire. L'autopsie de la tortue est une sacrée scène ! Quelle expérience pour un gamin ! Et la famille qui découvre la scène ! C'est presque théâtral !!

Une bonne lecture et je lirai prochainement le tome 3 !
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Le premier tome est paru en 1956. Gerald Durrell attend 14 années pour publier cette suite qui n'en est pas vraiment une. On le quitte à la fin du premier tome alors qu'il s'apprête à rentrer en Angleterre pour ses études. La fin du deuxième correspond au déclenchement de la Seconde Guerre Mondiale et à un retour définitif dans la sinistre Albion. La famille a peu apprécié d'être moquée dans son premier livre :

— Cesse un peu de nous rebattre les oreilles avec la Grèce, dit Leslie. Cela me rappelle ce fichu livre de Gerry. Il m'a fallu des siècles pour m'en remettre.
— À toi, il a fallu des siècles ! dit Larry d'un ton mordant. Et à moi alors ? Tu te figures pas le mal que cette caricature à la Dickens a fait à mon image littéraire.
— Oui, mais avec ce qu'il a écrit sur moi, on croirait que je n'ai jamais pensé qu'à des fusils et à des bateaux, dit Leslie.
— Faut dire que ce n'est pas entièrement faux.
— La plus durement touchée, c'est moi, dit Margo. Il n'a parlé que de mon acné.
— Je trouve vos portraits très justes, intervint Mère, alors que, moi, il m'a dépeinte comme une parfaite imbécile.
— Qu'on se paie ma tête dans une prose convenable passe encore, fit observer Larry, se mouchant vigoureusement, mais qu'on se paie ma tête en mauvais anglais, c'est insupportable.
— Rien que le titre est insultant, dit Margo. Ma famille et autres animaux. J'en ai assez qu'on me demande : « Et quel animal êtes-vous ? »
— le titre est assez amusant, ma chérie, dit Mère. Je regrette seulement que Gerry n'ait pas choisi les meilleures histoires.
— Oui, c'est vrai, dit Leslie.
— Quelles meilleures histoires ? s'inquiéta Larry.

Il restait donc de meilleures histoires à raconter qui s'inscrivent dans la trame du premier volume et le dépassent : comment Leslie s'est retrouvé au tribunal, comment Larry a fait chavirer un yacht, comment Margo s'est entichée d'une medium et comment Mère a dû repousser un prétendant douteux... Tout cela est agrémenté par l'étude de bousiers, seiches, tortues, rapaces et la rencontre avec une vraie comtesse et un ours dansant. On retrouve les personnages qui ont marqué son enfance comme Théodore Stéphanidès et Spiro, en espérant les retrouver dans le dernier tome.
Une belle tranche de soleil grec baignant dans la magie d'une époque d'insouciance pour son narrateur.
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
- Cesse un peu de nous rebattre les oreilles avec la Grèce, dit Leslie. Cela me rappelle ce fichu livre de Gerry. Il m'a fallu des siècles pour m'en remettre.
- À toi, il a fallu des siècles ! dit Larry d'un ton mordant. Et à moi alors ? Tu te figures pas le mal que cette caricature à la Dickens a fait à mon image littéraire.
- Oui, mais avec ce qu'il a écrit sur moi, on croirait que je n'ai jamais pensé qu'à des fusils et à des bateaux, dit Leslie
- Faut dire que ce n'est pas entièrement faux
- La plus durement touchée, c'est moi, dit Margo. Il n'a parlé que de mon acné.
- Je trouve vos portraits très justes, intervint Mère, alors que moi, il m'a dépeinte comme une parfaite imbécile.
- Qu'on se paie ma tête dans une prose convenable passe encore, fit observer Larry, se mouchant vigoureusement, mais qu'on se paie ma tête en mauvais anglais, c'est insupportable.
- Rien que le titre est insultant, dit Margo. "Ma famille et autres animaux". J'en ai assez qu'on me demande : "Et quel animal êtes-vous ? "
- Le titre est assez amusant, ma chérie, dit Mère. Je regrette seulement que Gerry n'ait pas choisi les meilleures histoires.
- Oui, c'est vrai, dit Leslie
- Quelles meilleures histoires ? s'inquiéta Larry.
- Le jour, par exemple, où tu as manoeuvré le yacht de Max autour de l'île. Ça, c'était drôle !
- Si cette histoire s'était retrouvée en caractères d'imprimerie, je lui faisais un procès.
- Je ne vois pas pourquoi, c'était très drôle, dit Margo.
- Et quand tu t'es entichée de spiritualisme... s'il avait écrit là dessus ? Ça t'aurais fait plaisir, bien sûr ? demanda Larry d'un ton sarcastique.
- Non, certainement pas... Il n'aurait pas fait ça ! s'écria Margo horrifiée.
- Ah voilà ! dit Larry, jubilant. Et la comparution de Leslie devant le tribunal ?
- Laisse moi en dehors de tout ça, je te prie, dit Leslie d'un ton belliqueux.
- Je croyais qu'il n'avait pas utilisé les meilleurs épisodes, fit remarquer Larry
- Oui, j'avais oublié toutes ces histoires, dit Mère, riant tout bas. Je crois qu'elles étaient plus drôles que celles que tu as raconté, Gerry.
- Voilà qui me ravit, dis-je pensivement.
- Pourquoi ? demanda Larry en me regardant d'un air méfiant.
- Parce que j'ai décidé d'écrire un autre livre sur Corfou avec toutes ces histoires, expliquai-je innocemment.
Le tumulte fut immédiat.
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Lettre.

Mère chérie,
Un mot en hâte pour te dire que je prends le bateau lundi. Je devrais être en Angleterre dans trois semaines environ.
Ici, règne une certaine agitation, mais il n’y a rien d’étonnant à ça. Les malheurs cachent la forêt. Je trouve le comportement des Allemands tout simplement odieux. Si je le pouvais, je le leur dirais.
À bientôt,
Toute mon affection,

Margo

P.-S.– Ci-joint une lettre de Spiro. Très étrange.


Lettre.

Chère Missy Margo,
Ceci est pour vous dire que la guerre a été déclarée. Ne le dites pas à âme qui vive.

Spiro
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Videos de Gerald Durrell (8) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Gerald Durrell
"C'est plein d'un humour anglais décalé, c'est réjouissant... Une saga qui fait du bien !" - Gérard Collard.
À l'aube de la Seconde Guerre mondiale, les Durrell se réfugient sur l'île de Corfou, où le plus jeune des quatre enfants, Gerald, se découvre une passion pour les animaux : crapauds, tortues, chauves-souris, papillons, scorpions ou pieuvres... À travers les oliveraies verdoyantes ou sur les plages d'un blanc éclatant, Gerry donne libre cours à ses obsessions, ce qui a le don de causer la pagaille et l'hilarité au sein de sa famille, aux moeurs toujours plus libres. le souvenir qu'a gardé Gerald Durrell de ces jours enchantés a donné naissance à trois récits devenus des classiques, appréciés des enfants comme des adultes et réunis pour la première fois en un seul volume.
https://lagriffenoire.com/la-trilogie-de-corfou-integrale.html
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