Capitale du Nord, tome 1 : Citadins de demain

J'ai lu "Citadins de demain " de Claire Duvivier.
Après avoir découvert le premier tome de Capitale du Sud, l'aventure continue avec celui de Capitale du Nord.

Nous découvrons une toute autre ambiance, et la première erreur à ne pas faire et de comparer le sang de la cité à Citadins de demain. Et c'est malheureusement ce que j'ai fais. J'avais toujours en tête l'ambiance très chaleureuse et pétillante du roman de Guillaume Chamanadjian, hors ici, c'est l'inverse. Ils n'ont rien en commun sur cet aspect.

Nous découvrons Amalia, qui vit à Dehaven. Amalia, ainsi que ses amis Hirion et Yonas, ont été élevés de manière assez particulière. L'imaginaire ne fait pas parti de leur vie, Amalia est très terre à terre, tous ont un langage très soutenu, même dans l'intimité, et le vouvoiement est parfois de mise au sein de la famille.

Ce côté très rigide et froid m'a assez peu convaincue. Ici la cité n'est pas vraiment au coeur du récit, dans un premier temps nous découvrons la vie du trio, leurs relations, leurs occupations, et il m'a fallut atteindre la moitié du roman pour que la flamme de ravive !

Car peu a peu, l'imaginaire vient s'immiscer dans la vie d'Amalia, pour qui c'était impensable, et tout à coup, le rythme s'accélère, j'ai eu l'impression que c'est à ce moment que le récit prenait vie, et j'ai commencé à vraiment apprécier ma lecture. La magie de ce roman est passionnante et j'ai hâte d'en savoir plus.

La fin du roman est glaçante et donne vraiment envie de lire la suite, mais il va falloir attendre !

J'ai donc bien aimé ce premier tome, bien que je n'ai pas été embarquée tout de suite.
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Hirion de Wautier et Amalia van Esqwill sont amis depuis leur plus tendre enfance et promis à de belles fiançailles.
Leurs familles, issues de l'aristocratie de Dehaven, ont pour projet de leur offrir une éducation bien particulière, basée sur la raison et les sciences, sans aucune place pour l'imagination, la poésie et le rêve. Elles sont néanmoins très différentes.

Le père d'Amalia dirige une compagnie commerciale tandis que sa mère siège au Haut Conseil. Elle grandit entourée de ses parents, travailleurs, droits et justes, et parfois de son demi-frère Ebelin, un personnage prétentieux et arrogant, qu'elle déteste.

La famille de Wautier est quant à elle bien particulière : ils sont froids et tristes, sans aucun lien aimants les uns avec les autres. La soeur d'Hirion, Delhia, a perdu la tête de manière assez mystérieuse, sans explication et Hirion semble être le seul à se soucier de son bien être.

Avec leur ami Yonas, le fils de l'éclusier, ils forment un joyeux trio et aiment parcourir les différents quartiers de Dehaven, discuter de leur avenir, se chamailler ... Un jour Hirion tente une expérience liée à la magie et découvre une ville parallèle, Nevahed. Ils se mettent alors en tête de la découvrir, bouleversant ainsi l'ordre établi mais aussi leur avenir...

J'ai beaucoup aimé cette lecture qui est loin de ce que je peux lire habituellement! le rythme est prenant, l'ambiance particulière et la plume belle et travaillée, en adéquation avec le rang de la narratrice.

J'ai suivi les réflexions des trois protagonistes sur les différences sociales, l'éducation, les relations familiales, mais également sur les stratégies commerciales et politiques avec beaucoup d'intérêt. le rythme est assez lent au début, et on prend plaisir à découvrir les personnages et les différents quartiers de la ville, puis les rebondissements arrivent au fur pour laisser le lecteur estomaqué à la lecture de la dernière page...!
Ce premier tome de la trilogie "Capitale du Nord", écrite par Claire Duvivier, se lit en parallèle de la trilogie "Capitale du Sud" de Guillaume Chamanadjian.
Inutile de vous préciser que je prévois la lecture du tome 1 de la capitale du Sud très très bientôt, tellement cette saga est addictive!
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J'ai enchaîné ma lecture des deux premiers tomes de la saga de la Tour de Garde. Et j'ai une petite préférence pour ce premier tome de cette seconde trilogie.
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Ici l'ambiance de Dehaven est plus froide, plus sombre que Capitale du Sud. Les rues sont moins vivantes, et pourtant j'ai préféré suivre les personnages dans leur déambulations de la ville.
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On y suit principalement Amalia, une jeune femme aristocrate, qui a été élevé de façon assez moderne avec son meilleur ami Hirion, et Yonas, un jeune homme plus modeste. Après des tensions en ville et une guerre contre les îles d'outre mer qui menacent le commerce et l'économie, les jeunes seront mis au devant de la politique de Dehaven. Jusqu'à ce qu'Hirion touche à certains sortilèges anciens...
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J'ai beaucoup aimé le côté politique de Dehaven, les différentes problématiques commerciales de la ville, avec les îles qui menacent le continent. Mais aussi interne, avec les Faubourgs qui se rebellent. Il y a un côté assez moderne avec le fait que ce sont surtout les femmes qui dirigent le Haut Conseil,aqvec la grand mère et la mère d'Amalia. Les hommes les suivent et les aide dans leur decisions.
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Je me suis attachée à Amalia, Hirion et Yonas, qui rentrent dans "la vie adulte" et se voient prendre conscience de la situation de leur ville. Mais aussi avec la magie qu'ils ont réveillé. Amalia, qui au début était assez naïve, est celle qui, je trouve murie le plus et apprend énormément dans ce tome.
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On sent que le rythme est très bien maîtrisé. Tout au long du roman la tension monte crescendo, jusqu'au final qui m'a scotché. J'ai vraiment hâte d'en apprendre plus sur cette magie !
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Après le coup de coeur ressenti avec Capitale du Sud : le sang de la cité, je m'attendais presque à ressentir la même chose avec Citadins de demain. Hélas, ce ne fut pas le cas, malgré tout j'ai passé un très bon moment de lecture. Retour sur la découverte de cette fameuse Capitale du Nord.

Amalia et Hirion, deux nobles havenois, ont toutes les cartes en main pour réussir leur avenir, leurs parents y ont veillé. Dans cette ville ou le commerce maritime est roi, ils sont presque prêts à prendre les rênes des affaires familiales. C'était sans compter la découverte qu'ils feront grâce à un ancien rituel. Accompagnés de leur ami Yonas, un roturier ayant eu droit à la même éducation qu'eux, ils vont découvrir une mystérieuse ville parallèle à la leur, au travers d'un miroir. Une ville qui semble identique, mais néanmoins très différente. Leur quotidien va se retrouver chamboulé, d'autant que si Amalia parvient à garder la tête froide par rapport à ces mystères, Hirion se laisse complètement envoûté. La raison, si férocement ancrée dans la ville, va se heurter à la magie et aux mythes, et tout indique que cela risque d'être violent.

C'est clairement un tome d'introduction, au rythme bien plus lent que Le sang de la cité. Dehaven est très différente de Gemina, c'est une ville de commerce et de raison, de sciences, une ville qui semble plus froide et plus sombre que Gemina. J'ai bien apprécié le trio principal, bien qu'Amalia m'ait quelques fois légèrement agacée. On a envie de la secouer, au bout d'un moment, de lui faire ouvrir les yeux sur ce qu'il se passe autour d'elle. Quant à Hirion et Yonas, je les ai trouvés très intéressants, pleins de potentiel. Les liens qui les unissent tous les trois sont parfois un peu difficile à discerner, cependant.

Mention spéciale toutefois pour la fin, une fin brutale, à laquelle je ne m'attendais pas et qui donne vraiment envie d'enchaîner avec la suite directe. Pour l'heure, ce sera bientôt le retour du côté de Gemina, et dans l'ensemble j'ai vraiment hâte de voir comment les deux trilogies vont finir par s'emmêler.

La tour de garde est un cycle de deux trilogies écrites par Claire Duvivier et Guillaume Chamanadjian, chacun étant responsable d'une « capitale » différente.
« Citadins de demain » est le premier tome de la trilogie « Capitale du Nord » de Claire Duvivier.
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L'univers dans lequel se déroule cette série est riche et complexe, avec des intrigues politiques, des conflits et des mystères qui se déploient au fil des pages.
L'intrigue se déroule dans la capitale du nord, Dehaven, une ville portuaire divisée en différentes strates sociales, du sommet de la tour centrale jusqu'aux bas-fonds de la cité. On suit les aventures d'un groupe de personnages variés : Amalia, héritière de la famille van Esqwill, Hirion, héritier de la famille de Wautier et Yonas, un roturier et leur parcours pour se rebeller contre un système oppressif. Les personnages sont bien développés et chacun apporte sa propre perspective à l'histoire. On ressent leurs émotions, leurs doutes et leurs motivations, ce qui les rend réalistes et attachants.
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Ce qui rend ce livre si captivant, c'est la manière dont Claire Duvivier explore les thèmes de l'inégalité sociale, de la résistance et de l'espoir. Elle parvient à dépeindre avec justesse les différentes réalités vécues par les personnages, leurs luttes et leurs espoirs de changement. Les descriptions de la ville et de ses quartiers sont particulièrement immersives et la plume de Claire Duvivier est fluide et poétique, ce qui rend la lecture de ce premier tome très agréable.

Partir à la découverte d'une cité commercial où l'influence coloniale est bien présente, c'est ce que j'ai fait en découvrant Citadins de demain, la deuxième trilogie de Tour de garde de Claire Duvivier.

À travers les yeux d'Amalia, le personnage principal, nous découvrons un nouveau type d'éducation, une éducation où toute forme d'imaginaire et de fantasy est exclue. On les appelle les citadins de demains. Ce sont trois enfants dont il a été décidé de préserver leur lignée en inculquant uniquement cet esprit d'analyse et de logique dont la protagoniste fait tant preuve dans le roman. Et si elle cherche réponse à tout et peut donc être agaçante, j'avoue avoir beaucoup aimé sa personnalité.

C'est donc à travers ses yeux que l'on va découvrir cette cité dans une première partie très introductive. Tout comme son compaire, Capitale du sud, ce tome-ci suit un plan très spécial où il faut être accroché pour la fin ! Tout commence avec la découverte de la cité, cette société hiérarchisée. Celle-ci est d'ailleurs démontrée à travers les personnages de Yonas et Amalia, dont le premier vient d'une catégorie moyenne. La compréhension se fait parfois mal entre ces deux personnages dont les modes de vie sont opposés. Les dialogues mettent un point d'honneur à montrer que chacun vis dans un monde différent sans pour autant se détester puisque une magnifique amitié est installée entre eux et Hirion.

J'ai aussi beaucoup apprécié me plonger dans les us et coutumes des habitants du nord, dans une société assez peu commune. En effet, j'ai trouvé que Claire Duvivier cassait les codes en nous offrant des riches qui se donnent au travail que ce soit aussi bien l'homme que la femme (dieu merci) ou encore un personnage féminin qui est loin d'être une "princesse" et met la main à la patte.

En plus de cette société, les personnages sont très attachants et chacun tient un rôle dans le récit. Hirion aux quelques problèmes familiaux se trouve par exemple avec assez peu de charisme alors que dans un récit classique il aurait pu être le preux chevalier. Tandis que Yonas est la personne qui est là presque pour sauver ses amis. En bref, ce trio est vraiment super intéressant. Ils s'embarquent les uns les autres dans quelques péripéties qu'il aurait mieux valu éviter...

C'est notamment à partir de là qu'on decouvrira la part de magie du roman. Une magie que j'ai vriament adoré suivre puisqu'au final assez subtile mais très intéressante puisque peu usitée.

Enfin, encore une fois dans ce tome de la tour de garde, on retrouve cette partie de jeu du nom de cette saga. On en apprend encore plus sur cette fameuse Tour de Garde et on sent que la partie entre les auteurs est lancée. le premier avance des pratiques du jeux tandis que le second apporte une partie plus imagée.

Comme vous l'aurez donc peut-être compris, ce premier tome met un point d'honneur à construire toute une société, à la mettre en avant et ainsi dénoncer les différences sociales mais aussi le manque de compréhension envers cet imaginaire. Si certains pourraient lui reprocher sa lenteur du début, personnellement j'ai trouvé que ça avait permis de mettre les bases de cette cité, de la découvrir et l'apprécier à sa juste valeur. Puis la deuxième partie du roman arrive et les péripéties et les découvertes s'enchaînent et la fin arrive et alors on ne veut qu'une chose... La suite !

J'ai déjà parlé du projet ambitieux édité aux Forges de Vulcain nommé La Tour de Garde : une trilogie consacrée à la capitale du sud, Gemina, et signée Guillaume Chamanadjian ; une trilogie pour celle du nord, Dehaven, écrite par Claire Duvivier dont je viens de lire Un long voyage (que j'ai adoré).
Amalia est au centre de cette histoire, comme Nox l'était pour le sang de la cité. Elle appartient aux riches familles de la ville, tout comme son ami Hirion, héritier de la famille de Wautier.
Mais la famille d'Amalia a des idées progressistes et met en place un programme d'éducation inédit pour Amalia et Hirion afin d'en faire des » citadins de demain ». Certains événements interviennent dans les familles et les deux enfants sont rejoints par la suite par Yonas, destiné à prendre la suite de son père à la tête de l'écluse.
L'enseignement est basé sur les faits ; rien que du factuel, pas de contes, ni de légendes. Aucune fiction.
Cet aspect m'a semblé un peu tiré par les cheveux, d'ailleurs…
Et… comme par hasard, l'un des personnages pourtant formé à cette rigueur s'empresse de se pencher sur le surnaturel, partant à la recherche d'objets magiques. Hirion découvre les objets et…. cela fonctionne. Surtout le miroir, qui permet d'apercevoir une autre ville, vite surnommée Nevahed, la ville-miroir de Dehaven.
Bien sûr, on pense tout de suite à l'univers que Nox arpente dans le Sang de la Cité.
De là, les ennuis commencent. A Dehaven comme à Nevahed…

J'avoue que le début m'a paru un peu long ; la mise en place des personnages, le manque d'action … Non que cela soit désagréable, mais j'ai ressenti un tout petit peu d'ennui. Puis, les choses se précipitent, trouvent leur rythme en allant crescendo. Et quel final !
Donc, malgré quelques petites interrogations, j'ai vraiment hâte de connaître la suite…
Claire Duvivier a su une fois de plus le registre de langage exact pour distinguer les familles nobles comme celles d'Amalia et d'Hirion en employant le passé simple, Yonas ayant tendance à se montrer plus familier.

Une fois de plus, une très bonne surprise.
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Je me doutais que ce livre allait être ambitieux et nous emmener hors des sentiers battus, car j'avais déjà lu Un long voyage de la même auteure, et j'ai en effet été agréablement surprise et j'ai d'ailleurs beaucoup plus aimé son style dans Capitale du nord !

Alors oui, ce livre est lent. Je ne pense pas que cela plaira à tout le monde mais de mon côté cela ne m'a pas gêné. le livre est écrit à la première personne et nous suivons tout particulièrement Amalia, une jeune noble qui porte, avec ses amis Hirion et Yonas, un vrai fardeau social et politique sur ses épaules. Ce style de récit à la première personne ne me plait généralement pas, mais j'ai trouvé le style vraiment agréable ici et très bien fait. le langage est très soutenu, Amalia est très terre à terre et ses réflexions sont parfois vraiment scientifiques. J'ai vraiment bien réussi à me plonger dans la tête du personnage et ce n'était pas du tout pénible de ne suivre qu'elle.

Il y a donc beaucoup de descriptions et de pensées retranscrites qui donnent un rythme assez lent, mais c'est également toute l'histoire qui prend son temps. Nous avons tout le loisir de découvrir la ville de Dehaven aux côtés d'Amalia et ses compagnons et tout le temps de la comprendre. Les castes y sont très importantes et les personnes de différents rangs ne se mélangent pas. Et pourtant, Yonas, un des amis d'Amalia, n'est pas du tout un noble mais a la chance de fréquenter la même préceptrice qu'Amalia et Hirion. C'est tout le propos du livre et petit à petit, on comprend que cette société de castes est un vrai problème pour la ville. Les parents d'Amalia et Hirion vont-ils réussir à sortir la ville des problèmes dans lesquelles elle s'enfonce sans profondément changer cette société ?

Le récit est ainsi très axé sur la politique et le commerce. Ce premier tome est très introductif et je ne crois pas encore avoir vraiment compris pleinement les enjeux. Beaucoup de questions demeurent, surtout avec la fin explosive que nous sert Claire Duvivier ! Mais rien que parce qu'elle aura réussit à me faire apprécier un récit à la première personne, je pense vraiment continuer l'aventure et lire les prochains tomes ! Et ce qui est super sympa c'est que cet univers est en fait un projet à quatre mains, car une toute autre série, Capitale du Sud par Guillaume Chamanadjian, nous permet elle de suivre les déboires d'une autre ville, Gemina, qui fait bien parler d'elle dans Capitale du Nord.
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C'est simple, dès le premier paragraphe du prologue j'ai su que cette histoire allait me plaire ✍

Il s'agit ici d'un 1er tome introspectif où l'on suit les interrogations et les remises en cause de Amalia que ce soit sur son éducation ou sur les uses et coutumes de la cité de Dehaven 🧠 En outre, ce récit aux allures médiévales est rythmé par un trio de jeunes gens qui vont être rapidement confrontés aux responsabilités du monde adulte et aux tenants et aboutissants du rôle que leur confie leurs parents 🃏

Cette histoire peut aux premiers abords apparaître lisse. D'autant plus qu'au vu de l'éducation reçue par Amalia, notre héroïne est pendant longtemps engoncée dans les convenances et n'ose pas questionner les choix qui sont fait pour elle par ses parents 👨‍👩‍👧
Leur éducation étant dépourvue des histoires, mythes et légendes qui peuplent traditionnellement la tendre enfance 🎑, Hirion et Amalia apparaissent en premier lieu comme des personnages assez froids, stratégiques et très rationnels.
Ils maîtrisent à la perfection les joutes oratoires et savent prendre le dessus sur leurs congénères 🗣

Cependant, au fur et à mesure de leurs découvertes et des échanges avec Yonas, camarade de classe et habitant de la Grille, Amalia et Hirion évoluent et questionnent davantage les choix imposés par leurs parents et leurs attentes 💣

Qu'est-ce réellement qu'incarner les Citadins de demain dans la cité de Dehaven ?

Cette question nous suit comme un fil conducteur d'autant plus que l'instruction reçue par Amalia et Hirion ne semble pas portait ses fruits. Il est alors question de la difficile transmission d'un savoir cantonné voir même du conditionnement de la jeunesse pour la création de citoyens futurs🧭

J'ai beaucoup aimé l'arrivée du côté fantastique dans ce récit qui nous permet de nous interroger sur l'appellation des Capitales du nord et du sud et d'ajouter un mystère aux aventures de nos trois protagonistes ✨

Enfin, l'ensemble du récit est écrit au passé simple et j'ai le sentiment que cela ajoute du cachet et de l'authenticité à l'histoire 📜

Deuxième trilogie du cycle de la Tour de Garde, celle-ci peut se lire indépendamment mais gagne à être lu en alterné avec Capitale du Sud (en commençant par le Sud).
Nous sommes cette fois à Dehaven, grande cité fluviale, et allons y suivre la vie de 3 jeunes, Amalia, Hirion, tout les deux nobles, et Yonas, roturier dont la famille s'est imposé financièrement dans la ville en y créant la première écluse.
Ces trois jeunes ont été intégré à un programme créé par leur parents fait de peu de loisirs et de beaucoup beaucoup d'études pour changer la nouvelle génération et ne pas avoir d'oisifs.
De par leur éducation et leur vie, les dialogues sont empoulés ce qui peut être déstabilisant.

J'ai préféré le personnage de Nox dans Capitale du Sud. Mais l'histoire ici est agréable à lire, intriguante, et on veut savoir où les expériences de nos 3 jeunes vont les mener.
Et la fin du volume..... ayez le 2 sous la main !!