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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
J'ai emprunté cette B.D sans rien savoir de ce que ça racontait, uniquement parce que ce titre revenait souvent sur Babelio. Ce 1er tome de « Gung ho » intitulé « Brebis galeuses » s'avère sympathique, sans être exceptionnel.

« Gung Ho » s'inscrit dans un futur post-apo qui n'est pas sans rappeler « Walking dead » et autres récits du même acabit : des territoires rendus hostiles par une menace permanente dont on découvrira la teneur au cours du tome, un récit qui met l'accent sur la survie d'une communauté… Ce n'est pas vraiment original. Mais l'intrigue est très bien menée, bien construite et bien rythmée. « Brebis galeuses » est prenant et se lit très vite. J'ai bien apprécié qu'il ne s'agisse pas ça change un peu. En revanche, j'ai un peu regretté que le récit soit très orienté ado. Mais une fois accepté ce point de vue, ça reste plaisant à lire. Pour moi, le point vraiment négatif de cette B.D, c'est son graphisme. Je n'accroche pas du tout à ce dessin que je trouve laid et artificiel, pas du tout mon style.

Même si je n'aime pas le dessin, le scénario est suffisamment efficace pour que j'ai envie de lire la suite.

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Je suis tombé par hasard sur les deux tomes composant l'édition de luxe de Gung Ho. A vrai dire, je n'ai jamais lu une bd sur un support aussi grandiose. J'avais l'impression de tenir en main une bd géante. Et je dois bien avouer que je n'ai pas été déçu par ma lecture.

Je me rajoute en effet au concert de louange qui est fait pour cette oeuvre. Il faut dire que c'est amplement mérité. le dessin est véritablement à couper le souffle surtout avec ce grand format. La qualité de l'écriture est irréprochable avec une mise en tension progressive.

La première surprise est de constater que la plaie blanche qui a décimé presque toute l'humanité n'est pas ce que l'on croît. La seconde est de constater que le héros n'est pas le frère que l'on croît. Bref, rien n'est inscrit à l'avance dans ce monde post-apocalyptique. On notera également un gros travail pour décrire la topographie ainsi que les lieux géographique du récit.

On suivra avec un immense plaisir le devenir de cette colonie n°16. Voilà ce que j'appelle la bd moderne. Voilà ce que j'aime !
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Pas mal du tout ! Vraiment une bonne surprise ! J'ai emprunté le 1er tome grâce aux graphismes et sans grandes attentes sur l'histoire. Je commence ainsi le tome sans a priori et juste en me délectant du style graphique. Ouhh l'environnement a un style de déjà vu, une ambiance apocalyptique avec une menace inconnue, un univers à la Walking Dead rythme Alexandria. Deux personnes principaux, deux frères avec des caractères opposés mais forts qui rendent bien dans l'atmosphère. Je suis rapidement conquise ! Ces brebis galeuses, Archie et Zack, ont été expulsées des précédentes colonies et viennent d'arriver au Fort Apache. On sent qu'ils ont un passé lourd et que cela sera dévoilé dans les prochains tomes. Les auteurs ont bien pesé le ratio mystère/action, juste assez pour que notre intérêt soit titillé. En tout cas, moi il me faut la suite !
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Une BD prise au hasard...cela me fait un peu penser à walking dead...en plus ado...
L'histoire est intéressante, donne envie de poursuivre. Je n'adhère pas totalement au dessins, mais les expressions sont vraies. du suspense, un peu de violence, l'arrogance des jeunes, le harcèlement, la drogue, la manipulation...tout y est....
Je me suis particulièrement attaché à Zach , par contre son grand frère est exaspérant.
On en sait un peu plus à bla fin de ce premier tome... à suivre....
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Dans un monde post-apocalyptique, deux adolescents arrivent à Fort Apache, un village fortifié au milieu de la zone de danger. L'Europe n'est plus qu'une vaste zone où règne le danger, seuls quelques lieux sont fortifiés pour résister, un tant soit peu, à des bêtes assoiffés de chair humaine…
Une histoire qui joue avec les codes actuels des films apocalyptiques : des ados coincés dans un monde fait de peur et de restrictions, un danger permanent qui interdit la découverte de zones inconnues de tous, une classe dirigeante qui profite de la situation ou qui ont des desseins secrets pour la communauté…
Du déjà-vu me direz-vous mais cela reste un univers à découvrir car l'histoire est plutôt bonne, les personnages sont intéressants et l'intrigue est suffisamment bien menée pour donner envie de voir la suite.
Le dessin est très « moderne », pour certains peut-être rédhibitoire d'un style trop artificiel mais moi cela ne me gêne pas.
J'attends la suite pour me faire une véritable idée sur cet univers prometteur.
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Decorum : fin de civilisation. Un poste avancé, village grossièrement fortifié, cerné de tours de surveillance. Clairsemés, boiteux, des poteaux télégraphiques survivants disputent l'horizon aux bâtiments abandonnés, aux ponts et routes désaffectés crachant leurs rares carcasses de véhicules dévorées par la végétation. En mode grand spectacle, le trait livre des pastorales ciselées, aguichantes, esquissant le portrait d'un territoire fantôme reconquis par la nature. La couleur déploie sa vague chlorophyllienne, noie une mosaïque de vestiges évocateurs, festivités eschatologiques consommées d'un nouveau mojo postapocalyptique, obsédant, irrésistiblement invitatif : ça y est, vous y êtes ! Soudain le chant d'une sirène hurlant le danger exhorte à roder votre art de la fugue ; sans hésitation, courez ! Car ici, depuis longtemps, Sapiens a troqué son leadership contre une place de met de choix au buffet garni de la chaîne alimentaire. Et, quand le maillon du dessus est de sortie, il ne fait pas bon traîner ses guêtres en pleine zone de menace…

Déjà une décennie que le péril a surgi du froid. Que la « peste blanche » échappée de Sibérie a frappé, décimé. Homme après homme, ville après ville. Quand l'ouverture nous livre ses premières cases : les frangins Goodwoody, orphelins aux pédigrées encombrés, déboulent à « Fort Apache », une des colonies reliques de l'humanité déclinante. La dernière chance pour ces deux brebis galeuses…

Parlons franc ! D'emblée, le scénario libère une impression familière, la mémoire de chemins déjà empruntés où l'appréhension guette un ennui mortifère. Sauf ! En étirant avec talent la cordelette du temps, dénudant son univers par brides, installant pas à pas ses personnages dans un climat souvent insoucieux, Benjamin von Eckartsberg instille la curiosité puis une appropriation bientôt évidente. La mise en bouche accrocheuse, suffisamment pour se laisser chatouiller par ses relatives imperfections, séduit tout à fait dans un récit qui resserre ses desseins autour des spécimens de l'espèce adolescence. Augurant des karmas marqués du filigrane William Golding, arborant les promesses d'une anticipation intimiste, plus proche de l'humain, l'histoire ébauche les contours d'un changement de statut espéré dont l'oeuvre dissémine les premières pousses dans son incroyable esthétisme.

Les mains du dessinateur – en l'occurrence de l'illustrateur - façonnent des planches à la beauté asphyxiante. Parenthèse : sans m'exhiber Ayatolah du dessin dans ton gros nez labellisé « bd à papa », je confesse un goût certain du classicisme crayons-feuille blanche et quelques réactions épidermiques voire d'imbéciles préjugés quand l'infographie courtise le neuvième art. Alors heureux que moi ! Car j'ai rencontré un gourou… et je mourrai moins idiot (euphémisme). Prince du mulot, thaumaturge de la tablette graphique, alchimiste du stylet, ou qu'ajouterais-je encore : les compositions de Thomas von Kummant sont simplement éblouissantes. Chaque case suggère une profondeur démentielle, libérant son lecteur abasourdi dans des cadrages virtuoses, dans la sophistication, la générosité du détail et une lumière exceptionnelle de maîtrise. Où la scénographie définitivement périlleuse devrait se parer d'ombre ou de désespoir, elle puise régulièrement ses couleurs à l'insouciance inhérente aux caractères des jeunes personnages, dans leur inspiration à vivre intensément. Esquivant un rendu graphique au style parfaitement réaliste, chacun des visages parvient néanmoins à insuffler un degré d'émotion, d'existence prêtant la respiration au papier. Les tempéraments archétypes, les remarques, les comportements banals ou les situations moins attendues en résonnent plus vrais.
L'immersion est totale, le pouvoir d'attraction irrémédiable.

Chronique d'un carton annoncé ?
Gung Ho ! Osons le pari !
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Pour un premier tome ça se pose là.

Post-apo au contexte mystérieux qui reprend tous les codes du genre, la collection de gueules et d'archétypes qui vont avec, rien d'anormal, rien de transcendant non plus.

Il en dégage tout de même une ambiance envoûtante marquée teen drama sur fond d'apocalypse. Survie et adolescence, ça détonne question hormones, c'est sûr. En tout cas, l'impression est bonne, la suite attendue.

Gung ho !
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Très bonne mise en bouche que ce premier tome. Avec les bande dessinées un peu "post-apo", j'ai toujours la crainte de voir un sous Walking Dead pour essayer de marcher sur les plates bandes du comics de Robert Kirkman. Car dans cette dernière, les zombies ne sont finalement d'un prétexte pour nous proposer un récit riches en personnages et un travail sur les personnalités.
Ce premier tome de Gung Ho s'en sort très bien avec des personnages très marqués, dont on ressent tout de suite la personnalité. Ce premier tome est un peu "simple" à mon goût car il possède de bonnes idées mais les auteurs ne poussent pas assez loin ces dernières.
Pour autant, un titre qui appelle complètement une suite (une série en 5 tomes) et dont le potentiel est présent.
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Je découvre la série Gung Ho, elle a de légers airs de walking dead, mais le mal qui pousse les gens à vivre dans des villages fortifiés n'est dévoilé qu'à la fin du premier tome. Elle est plutôt destinée à un public adolescent; coté graphisme, Thomas von Kummant développe un style réaliste et coloré. Une lecture qui va faire plaisir au fans de survivalisme.
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Un bon début pour cette BD prévue en 5 tomes. On est immergé dans la nouvelle organisation de la société pour survivre, et l'on peut suivre leur fonctionnement à travers les yeux des deux nouveaux arrivants. le récit est rythmé, nous permet de découvrir de nombreux personnages. J'ai cependant été un peu déçue par le personnage principal que je trouve plus détestable que simplement rebelle. En espérant que cela puisse servir les prochains tomes. Les illustrations sont réussies : les couleurs donnent de la joie dans cette société détruite, et les dessins réalisés à l'ordinateur donnent de la profondeur dans les jeux de lumières. Un début plutôt accrocheur, à suivre dans les prochains tomes.
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