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4,09

sur 1377 notes
Dans le milieu des mondes imaginaires, on ne présente plus le couple Eddings, auteurs de nombreux romans qui ont façonné tout un pan de l'Héroïc-Fantasy et dont l'influence sur les générations futures n'est sans doute pas moindre que celle de leurs aînés. Longtemps annoncé comme le seul auteur de ses histoires, David Eddings reconnaît en 1995 la participation essentielle de sa femme dans son écriture. Il s'agissait de toute façon de "l'un des secrets les moins bien gardés de la fiction contemporaine". Et si lui est à l'origine des histoires, le lecteur doit à Leigh la cohérence des décors et du cadre des histoires, la majorité des personnages féminins et les chutes incisives. Ce qui n'est pas anodin et contribue énormément au plaisir de lecture de leurs ouvrage.

Mais qu'est-ce que La Belgariade ?
Il s'agit d'un cycle de romans en cinq "Chants" narrant les aventures de Garion, simple valet de ferme appelé à une grande destinée. le pitch est extrêmement simple, et pour être honnête, le cycle n'est pas tant apprécié pour la profondeur de l'histoire que pour le talent de conteur des auteurs et leur humour. A cause du jeu du destin et de Prophéties nébuleuses quant à l'avenir du monde, Garion et son petit groupe va parcourir tout le continent dans une sorte de gigantesque voyage initiatique. Les rencontres seront nombreuses et les occasions d'apprendre innombrables.
L'un des talents des auteurs est d'arriver à gérer une énorme distribution de personnages sans jamais réussir à ennuyer le lecteur, ni même à le perdre (ce qui en soit est une gageure). Les cartes parsemant les ouvrages sont pour beaucoup dans le suivi des aventures et le réalisme des peuples inventés relève presque du travail d'ethnologue.

Le monde de la Belgariade est coupé en deux continents aux proportions titanesques et aux reliefs accidentés.
Le cycle de la Belgariade est un prétexte à l'exploration du premier continent, constitué des Royaumes du Ponant et des Territoires Angaraks.
Chaque territoire est marqué par une géographie spécifique, des noms identifiables immédiatement et un trait de caractère fortement poussé. Ce qui permet d'une part de ne pas perdre tout de suite le lecteur, et dans un deuxième temps de grossir les traits et de faire une légère critique de certains contemporains l'air de pas y toucher... Ainsi les Cherek sont de grandes brutes dans le plus pur style viking alors que les Arendais sont de simples fermiers au pragmatisme exacerbé. Les Drasniens sont de redoutables marchands et les meilleurs espions du monde alors que les Asturiens sont de dangereux écervelés, aussi prompts à se fourrer dans les ennuis jusqu'au cou qu'à jurer une amitié indéfectible.

Le groupe accompagnant Garion dans sa quête est constitué d'un assemblage hétéroclites d'individus provenant des ces différents pays, aux traits si possible encore plus poussé que leurs congénères, histoire d'amener quelques situations cocasses et de compliquer les choses dans les relations du groupe.
L'humour est l'un des facteurs dominants de l'écriture du couple Eddings. Leurs textes sont truffés d'expressions très imagées et évocatrices, de jeux de sonorités, de situations emberlificotées et de répliques satiriques. Les dialogues sont des petits bijoux de réparties cinglantes et de mauvaise foi éhontée. Combien de fois ai-je dû fermer le livre quelques instants, incapable de réprimer un fou rire en imaginant certaines scènes ou lorsque l'image de l'une de ces expressions s'imposait à moi durant la lecture. C'est tout simplement jouissif...
Il est à souligner que les auteurs adorent les intrigues politiques et les états de siège. Ils sont d'ailleurs maîtres dans ce genre de description et n'ont pas leur pareil pour échafauder des théories fumeuses dont leurs personnages font bien évidemment les frais pour notre plus grand plaisir. de ce point de vue, ils se rapprochent de l'écriture de David Gemmell, même s'ils sont loin d'égaler son souffle épique dans la description des combats.

Certains lecteurs chagrins relèveront en point faible le personnage même de Garion, un peu long à la comprenette et qu'ils trouvent relativement agaçant dans son obstination à remettre en cause l'état qui est le sien : être le jouet d'une prophétie qui a scellé sa vie bien avant sa naissance... Honnêtement, si l'on se mettait à la place du garçon, élevé en Arendie, donc né pour être fermier, avec une conception très pragmatique de la vie et une ouverture d'esprit relativement étroite (assez large pour écouter des contes à la veillée, mais pas assez pour y croire), il paraît normal de passer un petit moment à se plaindre, non ? Et peut-être de se poser quelques question existentielles...
Et soit dit en passant, le tout est traité avec suffisamment d'humour pour ça passe tout seul, et ça se transforme même en running gag. Bon, je sais, je suis un public définitivement acquis à ce cycle, et aux autres grands cycles du couple que j'espère présenter plus tard.

Malgré tout, il s'agit d'un monument incontournable de la fantasy "classique" et il serait dommage de passer à côté. Pour un lecteur averti, c'est une lecture de distraction entre deux ouvrages plus conséquents.
Pour un néophyte, il s'agit d'un très bon cycle pour entrer dans les mondes imaginaires dont la lecture marque profondément. Je l'ai lu plusieurs fois et c'est toujours aussi jouissif, malgré quelques longueurs lorsque l'on connaît la fin de l'histoire. Mais ça reste une lecture très distrayante.

À découvrir ou à redécouvrir, juste pour le plaisir de s'esclaffer et de récupérer des expressions bizarre à placer ensuite dans une conversation...
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J'ai lu le cycle (la décalogie) au fur et à mesure de sa sortie, il y a fort, fort, fort longtemps... A une époque où j'aimais (ou pas) les livres que je lisais sans me poser de questions, vu que je n'avais pas à écrire d'avis dessus !

Il m'avait laissé un souvenir "d'excellent", mais j'avoue que 26 ans plus tard, j'avais un peu (beaucoup, passionnément) oublié pourquoi.

Et bien je le sais de nouveau !

C'est assez génial, en fait, même pour un tome d'introduction. Avec suffisamment d'action pour ne pas qu'on s'ennuie. Suffisamment de mystères pour qu'on reste accroché. Suffisamment de dialogues pour que ce soit super-vivant. Suffisamment d'humour pour que ce soit un plaisir à lire. Et avec des personnages hauts en couleur, attachants (ou pas), mystérieux, à multiples facettes, une quête dont on connait les grandes lignes mieux que Garion le petit garçon lui-même, sans pour autant trop savoir où l'auteur veut en venir.

En bref, tout ce que j'aime dans la fantasy de divertissement, pas prise de tête, facile à lire sans être simpliste.

Par contre, je crois que j'aurais pas du (re) commencer. J'ai envie de savoir la suite (que j'ai oubliée aussi) alors que j'ai trop d'autres choses à lire en même temps ! AAAAAAAARGH !

Je sais qu'aujourd'hui, les bouquins dans le genre sont légions. Mais à l'époque, il n'y en avait pas beaucoup, je les pistais, je les cherchais, je les suivais de très près (en allant souvent en librairie, et oui, une autre époque). Alors je pense que certains jeunes gens qui lisent ça peuvent se permettre d'être blasés et de dire que c'est naze ou moyen, mais moi, qui me souviens encore de mon état d'esprit quand je lisais ça, ou Elric, ou "les dragons de Pern", émerveillée, bah je réitère avec la note max, le coup de coeur, paf. Point fin.
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Ce livre m'a été conseillé par yann72000, avec qui j'ai beaucoup de concordances au niveau des lectures. Je connaissais les Eddings de nom mais je n'avais jamais ouvert un de leurs livres.
Bon, j'ai trouvé des longueurs, surtout dues au fait que nous découvrons le héros dès sa prime enfance et que ce 1er tome se finit alors qu'il a 15 ans. L'histoire, l'univers, les personnages, en bref tout se met en place. Et j'ai beaucoup aimé ! L'histoire est captivante même si elle ne fait que démarrer, l'univers est très réussi, les personnages sont travaillés (quoique que très manichéens) et soit attachants soit détestables , et l'écriture est très fluide.
Ce livre m'a semblé être une délicate mise en bouche pour la suite de la série. Eh oui, parce qu'il faut le dire, j'ai été conquise. C'est une bien belle découverte et je rajoute de suite le tome 2 dans ma PAL.

Pioche de Juillet 2021 choisie par Sflagg
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On ne s'ennuie pas, dans le monde, créé par David Eddings !... Et pour cause : dès la première page, il nous emmène dans le monde d'Eddings, qui déploie, au fil des pages, une grande variété de tonalités, comique, onirique, fantastique, dramatique, contant une épopée, qui s'inscrit, dans un monde très vivant et somme toute plutôt complexe et élaboré.
Les personnages, sont l'une des plus grandes réussites, d'Eddings, car ils s'avèrent très vite bien plus complexes, qu'il n'y paraît, à première vue... On a toujours envie d'en savoir plus sur eux, d'autant plus, qu'ils sont souvent, un peu plus mystérieux, qu'ils ne le semblent à première vue... Et lorsque l'histoire, se fait, par trop sérieuse, Eddings, trouve toujours une réplique un peu ironique, un peu cynique, parfois, même, pour désamorcer, ce qui menace, d'être excessif.
L'une des choses les plus passionnantes, l'un des côtés les plus intéressants de ce roman, reste pour moi, son côté initiatique, avec le personnage de Garion, qui découvre petit à petit ce qu'il est, et ce qu'est le monde qu'il entoure... Certes, ce n'est pas nouveau, mais cela n'a pas empêché, ce côté, du texte, de m'intéresser.
Un très beau roman de David Eddings !...
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Première incursion dans l'univers des Eddings et j'avoue ne pas être déçue du voyage.
Dépaysement assuré , ce qui était exactement le but recherché quand je me suis lancée dans cette lecture...
Ce premier tome du cycle de La Belgariade permet de planter le décor et de découvrir ses acteurs principaux : le jeune Garion, sa tante Pol, Sire Loup etc...
Le style est très agréable à lire, les dialogues quelquefois savoureux avec un petit gout de revenez-y !!
Vais rapidement me procurer la suite et pis c'est tout...

Challenge ABC 2014/2015
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Ce premier tome fut une agréable découverte. En effet, j'ai trouvé son univers très riche et assez bien présenté, même si comme d'habitude je me suis perdue avec les noms... J'ai aussi trouvé les différents protagonistes plutôt intéressants et j'ai hâte de voir le développement de chacun.
Seul bémol pour moi, un gros manque d'action....
Vivement le tome 2 !!!
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Premier tome du chef-d'oeuvre de David et Leigh Eddings.
Nous entrons dans l'histoire aux côtés de Garion, neuf ans, qui vit dans une ferme avec sa tante Pol, chez Faldor, le bon fermier, avec Durnik, le forgeron, une soixantaine d'ouvriers agricoles et quelques enfants. (Au cas où certains se poseraient la question : il n'y a ni électricité ni moteur à explosion, on se déplace en charrette ou à cheval, et on s'éclaire à la bougie). Nous sommes en Sendarie, c'est important, car les héros vont voyager et chaque pays aura ses coutumes et particularités. La Sendarie est un pays tranquille, très agricole, les habitants sont réputés pour leur bon sens pratique bien terre à terre, et le pays pour ses plaines cultivées. Rien de remarquable, en somme, sauf que c'est le seul pays vraiment comme cela.
L'aventure va arriver sous la forme du vieux conteur, un vagabond qui passe toutes les quelques années à la ferme et paie d'une soirée de conte l'hospitalité de Faldor. Garion, en garçon éveillé, est attiré par le conteur, qui le fascine aussi par sa façon de vivre et par sa relation avec sa tante Pol. le conteur emmène un jour Garion faire une course au patelin voisin et Garion va y rencontrer ses premiers étrangers, un Tolnédrain et, surtout, un Murgo et des Thulls. Ces derniers, originaires de pays plutôt hostiles, éveillent la suspicion du conteur, qui demande à Garion de ne rien dire et commence lui-même à jouer le rôle d'un serviteur décrépi et inculte. Révélation pour Garion qui, à partir de ce jour-là, comprend que le monde n'est pas comme la ferme.
Le conteur repart quelques années et Garion a quatorze ans quand il est tout à coup arraché à son environnement familier pour courir les routes avec sa tante, le conteur, Durnik, et deux hommes qui font d'abord à Garion un effet très inquiétant.

LA BELGARIADE (5 tomes) : elle commence autour d'un jeune garçon orphelin élevé par sa tante dans une ferme et nous fait progressivement découvrir le monde imaginé par les auteurs.
On y découvre des pays, chacun avec sa culture, en compagnie d'un petit groupe de personnages hauts en couleurs, qui vont être complémentaires tout au long de leur quête. Il y a beaucoup d'action, de dialogues, d'humour, de bravoure et de magie. Les personnages sont proches de nous, chacun avec des qualités et des défauts, tous au service d'une cause qui les harmonise et les solidarise.
Le 5ème volume voit se terminer une première quête. Dans la 2ème série de 5 volumes (la Mallorée) se déroule une 2ème quête, avec les mêmes personnages principaux (+ quelques nouveaux); elle est encore plus aboutie et après des péripéties très distrayantes, c'est le bouquet final.
Mention spéciale pour la traduction (Dominique Haas) qui est très bonne ! le vocabulaire est riche, le style fluide, les différents langages très réussis (langage paysan, de cour, des loups..). C'est valable pour "la Mallorée" aussi.
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Le récit commence par la légende de l'Orbe d'Aldur, joyau puissant des 7 Dieux, qui, sous l'influence du Dieu Torak,lui brûla une partie du visage et fendit la Terre en deux. Les 6 autres Dieux s'unirent contre Torak qui cacha l'Orbe dans sa plus haute tour à Ctho Mishrak. Mais, pour le bien être de la planète, elle fut dérobée par Riva, un être pur et dénué de mauvaises attentions. Torak, rouge de colère, lança à son peuple Angarak la malédiction suivante : Tant que l'Orbe ne lui sera restituée, la cité sera réduite à néant, et les Angaraks erreront sur Terre. Les alliés de Riva décidèrent, sous l'ordre du grand sorcier Belgarath, de se séparer pour protéger l'Orbe et empêcher le retour de Torak. Les héritiers de l'Orbe sont reconnus par l'emprunte au creux de leur paume, et grace à elle, ils peuvent communier avec le pouvoir de l'Orbe qui réside au royaume de Riva. Begarath et sa fille Polgara s'unirent pour lutter contre Torak, et protéger l'héritier de l'Orbe



Voilà comment démarre l'histoire de cette saga en 5 tomes. J'avoue qu'en lisant ces premières pages, je n'avais rien compris! Déjà, il y avait trop de nouveaux noms, nouveaux peuples, nouveaux Dieux, je ne m'y retrouvais pas, mais j'ai laissé tomber ce passage en sachant qu'il serait éclairé dans la suite du roman.



Et tel fut le cas. Dans les premiers chapitres, nous faisons connaissance avec notre héros : Garion, jeune garçon qui vit avec sa tante Pol dans la ferme de Faldor. Il passe son temps avec deux amis, et aide Pol à préparer de délicieux mets. Jusqu'au jour où le retour de Sire Loup chamboule toute son existence. de là, il va devoir partir à l'aventure avec Pol, Sire Loup, Durnik le forgeron, et d'autres compagnons qu'il rencontrera en cours de route : Silk et Barak. Garion ne sait absolument pas ce qu'ils sont censés faire, mise à part qu'ils recherchent quelqu'un qui a volé quelque chose de très précieux.



Je n'en dirai pas plus sur ce premier tome, mais c'est à partir de ce moment là que les aventures commencent. Nous découvrons en même temps que Garion l'objet de la quête, ainsi que les secrets des personnes l'entourant, et le langage secret connu de certains peuples, et que Garion apprendra avec Silk.



C'est un univers complètement nouveau que nous décrit David Eddings. Comme la plupart des sagas littéraire, le premier tome plante le décor et l'intrigue.

Quand j'ai terminé le livre, je n'avais qu'une envie, c'était de commencer le tome 2 : "La Reine des Sortilèges"

J'ai acheté le 2è tome cette semaine pour connaitre la suite de leurs aventures.

Au niveau écriture, les dialogues sont très vivants et amusants, Silk est rusé, vif, manie les mots avec simplicité et ne tourne pas autour du pot. Pol, elle, est distante et froide, et reste toujours sérieuse.

Un conseil : Une fois ce livre fini, relisez l'introduction avec la Légende des Rois et de l'Orbe, tout se mettra en place dans votre tête et deviendra compréhensible.


Je me demande d'ailleurs si je ne vais pas rapidement le relire car j'ai du laisser de côté de nombreux détails importants sans le savoir :)

En conclusion, une lecture fantasy classique, qui se lit agréablement. Les lieux et personnages sont bien décrits, on imagine facilement les aventures de nos héros. J'attend beaucoup de la suite de cette saga.
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Salut les Babelionautes
J'attaque enfin ce qui est le cycle majeur du couple Eddings par "Le pion blanc des présages" premier tome de la Belgariade.
Alors, a sa lecture, on se rend compte très vite que c'est un tome d'introduction, ou les Auteurs mettent en place L Univers et les personnages principaux, issus de six peuples ayant des caractéristiques très différentes.
Garion, lui, est un peu a côtés de la plaque, ne sachant ni qui il est vraiment ni qui était ses parents.
Surprotégé par sa Tante qui ne l'est pas vraiment, il va être balloté par les événements.
Comme d'habitude je n'oublie pas de remercier le ou la traductrice, en l'occurrence Dominique Haas, sans son travail je n'aurai pas découvert Eddings.
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Premier des 5 tomes de cette fantastique histoire, où on plante le décor, on introduit les personnages principaux.
Une série à découvrir sans hésiter pour les amateurs d'héroic-fantasy.
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