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Citations sur La Mallorée, Tome 4 : La sorcière de Darshiva (18)

— Vous m’importunez toujours, ma tant aimée, répondit-il en écartant les bras dans une attitude extravagante.
— Faites-moi grâce de ces outrances, je vous en prie, lança-t-elle. Vous ressemblez à votre frère, comme ça.
— Nous avons ça dans le sang.
— C’est vous qui avez mis ça là ? demanda-t-elle en lui agitant le parchemin sous le nez comme un gourdin.
— Quoi donc, ma chère
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Les années ne sont pas le seul moyen de mesurer l'âge.
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Les mots sont l'essence même de la pensée. Sans mots, il n'y a pas de pensée.
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Un gaillard émergea de la fumée, l'air passablement hagard, le poil roussi et les vêtements en lambeaux.
- Trop de soufre, marmonnait-il dans sa barbe. Trop de soufre.
- Pardonnez-moi, commença Belgarath, savez-vous où nous pourrions trouver Senji, l'alchimiste ?
- Trop de soufre, répéta l'expérimentateur malchanceux, le regard perdu sur la ligne bleue des Monts de Zamad.
- Senji, répéta le vieux sorcier, vous savez où nous pourrions le trouver ?
Le rescapé du sinistre fronça le sourcil.
- Pardon ? fit-il d'une voix atone.
- Laisse-moi faire, intervint Beldin. Senji ! hurla-t-il de toute la force de ses poumons. Le pied bot ! Vous pouvez nous dire où il est ?
- Oh, répondit l'homme en secouant la tête comme pour s'éclaircir les idées. Son laboratoire est au dernier étage, de l'autre côté du hall.
- Merci ! brailla Beldin sur le même ton.
- Trop de soufre. Je suis sûr que c'est ça. J'ai dû mettre trop de soufre...
- Tu n'avais pas besoin de l'engueuler, protesta Belgarath comme les trois hommes repartaient vers l'autre bout du hall.
- Quand tout te pète à la figure - comme ça m'est arrivé une paire de fois - tu te retrouves généralement sourd comme un pot pendant une semaine ou deux, répondit le petit sorcier bossu avec un haussement d'épaules.
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- L'Université de Melcénie, répondit Silk. C'est la plus grande institution d'enseignement supérieur du monde.
- Elle serait plus grande que celle de Tol Honeth ? releva Garion.
- Beaucoup plus. Les Melcènes étudient tout. Dans certaines de ces facultés, on approfondit des disciplines dont les Tolnedrains ne veulent même pas admettre l'existence.
- Ah bon ? Lesquelles, par exemple ?
- L'alchimie, l'astrologie, la nécromancie appliquées, les bases de la sorcellerie, ce genre de choses. Il y a un collège uniquement consacré à la lecture dans les feuilles de thé.
- Tu veux rire !
- Moi oui, et je ne m'en prive pas, mais eux, non.
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Dans une forêt maudite, plantée d'arbres morts depuis des lustres, Garion rencontra un autre loup. Ou plutôt une louve, une femelle étique, au poil terne, qui se traînait péniblement sur ses pattes avant. Elle le regarda avec méfiance et releva les babines dans un grognement menaçant.
Il s'assis sur son derrière pour exprimer ses intentions pacifiques.
- Que vient-on faire en ces bois? lui demanda-t-elle dans le langage des loups.
- Je vais d'un endroit à un autre, répondit-il civilement. Mon intention n'est pas de chasser sur ce territoire. Je cherche seulement de l'eau propre pour me désaltérer.
- Il y a de l'eau claire de l'autre côté de cette hauteur, reprit-elle en lui indiquant du regard une colline, plus loin dans la forêt. L'on peut y boire jusqu'à plus soif.
- Je voyage en compagnie, annonça-t-il alors.
- En meute?
Elle s'approcha de lui avec circonspection et le flaira.
- Je sens l'odeur des deux-pattes, fit-elle d'un ton accusateur.
- Certains dans ma meute sont des deux-pattes, admit-il. Où est la meute de celle-ci?
- Partie. Quand toutes les proies ont fui la région, ceux de ma meute sont allés dans les montagnes. Je n'ai pu les suivre, continua-t-elle en léchant sa patte blessée. [....]
- Grand-père! appela mentalement Garion. J'ai besoin de toi.
- Des ennuis? répondit la pensée du vieux sorcier.
- Ce n'est pas ce que tu pourrais croire. D'abord, j'ai trouvé de l'eau. Mais fais attention en venant. Ne cours pas. Tu lui ferais peur.
- Peur? A qui ça?
- Tu comprendras en venant ici.
- A qui celui-ci parle-t-il? demanda la louve.
- Vous avez entendu? répliqua-t-il, surpris.
- Non, mais l'on avait l'air de parler à quelqu'un.
- Nous pourrons en discuter après qu'un certain temps aura passé. Le chef de ma meute va venir ici. Il lui revient de prendre certaines décisions.
- C'est bien ainsi.
Elle se coucha sur le ventre, se remit à lécher sa patte.
- Comment celle-ci a-t-elle été blessée?
- Les êtres humains cachent des choses sous les feuilles. J'ai marché sur l'une de ces choses. Elle m'a mordu la patte et elle avait de très fortes mâchoires.
Belgarath arriva au petit trot entre les arbres morts. Il s'arrêta et s'assit pour la regarder, la langue pendante.
La louve posa son museau sur le sol dans une attitude de soumission et de respect.
- Quel est le problème? demanda silencieusement Belgarath.
- Elle s'est pris la patte dans un piège, répondit Garion. Sa meute l'a abandonnée et son compagnon est mort. Elle est blessée et elle a faim.
- Ce sont des choses qui arrivent.
- Je ne l'abandonnerai pas à la mort.
Belgarath le regarda longuement, sans ciller.
- Non, répondit-il enfin. ça ne te ressemble guère, et je n'aurais que mépris pour toi si tu faisais une chose pareille.
Il s'approcha de la louve et la flaira.
- Comment va notre petite sœur? demanda-t-il dans la langue des loups.
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--Je ne serai jamais la belle-mère de Zandramas , à aucun prix et quoi qu'il arrive !décréta-t-elle avec emportement , les yeux jetant des éclairs.
Il la regarda un instant , les yeux exorbités , et éclata de rire.
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Beldin revint vers le milieu de l'après-midi, alors que le soleil perçait timidement la grisaille.
- Tu as vu bouger quelque chose par là ? demanda Belgarath.
- Quelques détachements d'hommes qui vont tous vers le nord. À part ça, la région est vide comme l'âme d'un marchand. Pardon, Kheldar, ce n'est qu'une expression toute faite.
- Il n'y a pas de mal, fit Silk, magnanime. Ces petits lapsus sont fréquents chez les personnes âgées.
Le sorcier bossu le foudroya du regard et poursuivit : [...].
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