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Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Autant le dire tout de suite, en tant qu'amateur de la collection "Une heure lumière" de chez le Bélial, je suis assez déçu de ma lecture.
Pourquoi ? Certainement car le récit prend des chemins difficiles dans lesquels on se perd entre les personnages, les politiques et même les lieux.
De gros points noirs qui m'ont gâché la lecture alors que pourtant il y a un fort potentiel.

Le dernier tiers du livre lui est juste épique et du coup cela est d'autant plus frustrant quand on a pas compris les deux premiers tiers de l'histoire pour cause de confusion. Je pense qu'il va falloir que je relise le début pour tout comprendre correctement, c'est une chose qui n'est pas normale et ne devrait pas arriver sur un simple texte de SF de 100 pages.

Pour conclure, vous pouvez vous lancer dans l'aventure mais prenez votre temps pour le lire en prenant soin de réfléchir à chaque détail sous peine de frustration.

Voir la chronique sur mon blog :
Lien : http://unbouquinsinonrien.bl..
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Cérès et Vesta sont 2 astéroïdes du système solaire qui partagent quelques similitudes, mais une vision de la vie divergente. Sur Vesta, l'ostracisme que subissent les descendants des Sivadier est arbitraire et imbécile, incompréhensible même (comme beaucoup de positions de cette nature). Non seulement cette politique publique se traduit par des comportements méprisables, de l'incivilité de base aux insultes, mais en sus une goute de ce sang dans vos veines vous expose à une taxe supplémentaire de 10% des revenus et ce, quelque soit votre position sociale. le pourquoi mérite d'être découvert à la lecture, sachez que le fondement reste mesquin.

Camille fait partie de ces personnes désignées par ce choix politique, aussi subit-elle régulièrement les assauts de la vindicte imbécile des abrutis. Son compagnon, Olivier, la soutient, et tous deux entrent en résistance civile. La tension devient telle que les descendants s'exilent volontairement vers une Terre d'accueil plus agréable et accueillante, la sympathique Cérès. le moyen est à la fois rudimentaire et élaboré, tout en présentant un risque certain ; ils deviennent des surfeurs, et voyagent dissimulés dans des blocs de glace à destination de Cérès.

La structure du récit n'est pas linéaire, et participe grandement à la montée en pression du lecteur. En effet, les chapitres alternent entre le parcours sur Vesta de Camille et de son compagnon pendant cette période, et l'attente de son arrivée par Olivier (qui a surfé avant elle) et Anna, la responsable du port cérésien.

l'émotion dégagée est palpable avec cette « apogée » finale. L'aspect science n'est pas le coeur de Cérès et Vesta, sans qu'il faille écarter d'un revers de la main ce que nous présente l'auteur. La faible gravité est prise en compte et l'immersion dans cette façon de vivre différente est réussie : locomotion, prise en compte de la circulation sanguine,…. La description de l'envoi des blocs de glace est particulièrement séduisante, et j'ai beaucoup aimé cet aspect du texte.

La fin est frappante mais tout est construit pour aboutir à cette ultime étape, histoire de marquer le lecteur. Trop.

Les intentions et les messages sont clairs, nets et appuyés, et la réalisation de l'ensemble un peu trop dichotomique, sans aucune subtilité ou nuance (dans la thématique). du coup, le texte m'apparaît un peu trop consensuel et presque moralisateur. Qui ne souhaite pas la paix dans le monde, le bonheur pour tous, la fin de la misère, l'éradication des maladies ? Hélas, la bonté et la tolérance ne peuvent pas être les seuls moteurs de notre monde.

Certes, l'auteur a le mérite d'aborder des thématiques politiques actuelles et loin de flatter la grandeur de l'homme, mais le format ne convient pas à l'ambition; le texte souffre donc de trop de coups de serpe.

Notez que je ne juge ici que le texte, non l'auteur, ni les thématiques abordées.

Magnifique couverture d'Aurélien Police.

Critique plus compléte sur mon blog
Lien : https://albdoblog.com/2017/0..
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Mon premier Egan. Et pas du tout accroché.

Il y Cérès, et il y a Vesta. Deux astéroïdes colonisés par l'Homme. Cérès dépend de Vesta. Et Vesta dépend de Cérès. Mais, au cours du temps, Vesta va décider d'appliquer une sorte de système de caste contre les Sivadier. Ces derniers fuient donc vers Cérès. Mais Vesta n'est pas de cet avis.

Franchement, c'est une déception. Impossible d'entrer dans le récit.
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Ce court roman se déroule à deux périodes espacées de quelques années qui alternent à chaque chapitre. D'ailleurs, le changement est déroutant, l'histoire est confuse. C'est le principal défaut du livre.

C'est censé être du space opera, mais on ne se sent pas vraiment dans l'espace. le cadre du peuplement d'astéroïde a surtout été dicté par la volonté d'exploiter un contexte politique. le principal sujet est la discrimination sur un critère de caste professionnelle.

L'histoire fini sur une scène typiquement space opera mais c'est trop tard, l'histoire était trop confuse pour avoir été appréciée. C'est dommage parce qu'avec plus de clarté, ça aurait pu être un roman très bien.
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Une grosse déceptionL'auteur essaie de réfléchir à des problématiques sociales complexes et traiter des questions hautement morales et des choix cornéliens, dans un cadre foutraque, peu mis en contexte, des persos inexistants.Et surtout cette fin ...
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