Drakengard, tome 1

Pour lors, le scénario est plutôt simple, One et Nero passe de village en village à décimer tous les habitants qui s'y trouvent. Oui TOUS sans exception : homme, femme et qu'elle soit enceinte ou non, personnes âgées, enfants... Quel est le but de telles actions ? Eh bien, force d'avancer dans le scénario, on découvre que ces personnes, appelées "Infecté" sont atteintes de la maladie de l'oeil rouge. du coup, notre duo est radical et fait le ménage à sa manière, ne sachant toujours pas comment cette maladie se transmet. One étant immunisé et Nero un elfe qui ne peut être contaminé, ils éradiquent les infectés sans pitié aucune pour obtenir la rédemption sur le chemin de l'Église des Anges qu'ils souhaitent aussi détruire entièrement.

On va trancher dans le vif du sujet directement : la mention "-16 Pour public averti" n'est pas à prendre à la légère, d'autant plus que cette mention apparaît au dos de la couverture. La violence est ici maîtresse et prend largement le dessus sur le scénario lui aussi très cru. Non pas que le filon de l'histoire proposée par Jun Eishima soit vide mais on ne s'y attarde pas des masses, il est très léger pour le moment et l'accent est principalement porté sur les actes de Nero et One, des actes retranscrits sans censure. Et cela commence dès le début du tome avec une scène de viol, suivie d'une flopée de personnes tuées, décapitées et j'en passe. On est directement mis dans le bain… un bain de sang ! Il faut tout de même relever que la qualité des dessins est au rendez-vous, c'est violent certes mais cela n'empêche pas d'apprécier la qualité graphique montrée le long de ce tome par Zet, qui signe d'ailleurs son premier manga.

Notre duo travaille ensemble déjà depuis un bon moment mais on ne connaît pas pour autant leurs réelles motivations quant à de tels actes de leurs parts. Et justement on revient 3 ans dans le passé afin de nous mettre face à une situation particulière, un événement qui s'est produit à Caerleon en relation avec la maladie de l'oeil rouge. Au fil de la lecture, on se rend compte que Nero a un caractère bien affirmé, il est du genre à se vanter de ses talents, il est plutôt arrogant. One, lui, est très vif, il fonce tête baissée, il est violent à souhait et n'hésite d'ailleurs pas à donner des ordres à Nero. Tous deux sont vraiment sans pitié, le duo s'entend et se comprend mutuellement. Ce sont de véritables sadiques et on s'aperçoit que One prend tout de même le dessus sur Nero. One est dépourvu de toutes émotions, il n'a de sentiment pour personne, même pas pour un "membre de sa famille". Outre leurs caractères, on apprend deux ou trois choses sur notre duo au niveau de leurs pouvoirs, entre autres. On a aussi quelques allusions faites au jeu vidéo dans les actions menées ou dans les paroles, comme par exemple celles dites par Nero concernant One quand ce dernier boit du sang d'infecté et qu'il écope d'un bonus de force. Un petit clin d'oeil au leveling du personnage dans le jeu Drakengard et comme dans tous bons RPG d'ailleurs. L'allusion au jeu vidéo est aussi faite lors des dites "Leçons", dont je vais vous parler de ce pas.

Des découpes simples mais efficaces, de belles vignettes avec certaines sur des doubles pages et une gestion des arrière-plans assombris assez réussie, telles sont les choses que j'ai appréciées dans ce premier tome. Tout comme le fait que la lecture soit entrecoupée de diverses "Leçons" intitulées "Connaissances de base de Drakengard" entre chaque chapitre. Ces leçons nous en dévoilent davantage sur les dragons, la maladie de l'oeil rouge, l'Église des Anges, Caerleon, Caim ou encore l'acte de Nero. Pour cette dernière leçon, l'auteur nous justifie et nous informe explicitement l'acte de Nero, de quelle manière ce dernier voit réellement la situation. Je ne peux vous en dire davantage, ne souhaitant pas vous gâcher la scène ou le "plaisir" de découverte. On profite aussi au même endroit que ces leçons pour découvrir de belles esquisses des personnages principaux de ce tome. L'édition proposée par Kurokawa est soignée, la lecture est agréable (sans mauvais jeu de mots) et le papier de qualité à la largeur appréciable.

Les mots d'ordre de Drakengard – Destinées Écarlates sont violence, vulgarité, perversion, châtiment et cela suffit amplement pour confirmer la mention "-16" ! Il faut être bien accroché lors de certaines scènes et ce n'est pas pour rien que lors d'une "Leçon" l'auteur justifie les actes de Nero, qui rappelons-le sont assez violents. La fin du tome m'a laissé sur ma faim, si l'on peut dire ainsi, avec deux scènes bien distinctes et très intéressantes à leurs manières. J'espère que le scénario prendra une plus grosse ampleur sur le prochain tome car la série se termine en 3 tomes. Mais au vue du cliffangher laissé par ce premier tome, on suppose avoir de plus amples informations dès le début du tome 2.

« le carnage est à son comble, la violence prenant le dessus sur un scénario qui s'avère ici trop plat mais qui est appelé à se développer prochainement. »
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Drakengard, un manga Sheinen inspiré d'un jeu vidéo, sort de mes habitudes de lecture et m'a quelque peu déroutée.

J'ai eu quelques difficultés à situer les personnages : quelles sont leurs quêtes, qui sont-ils ? Des êtres bienveillants ou des âmes déchues ? le récit reste à mes yeux décousus et le retour en arrière placé en fin de tome n'est pas des plus judicieux à mes yeux.

Les premières pages nous font tout d'abord découvrir One, un jeune homme prenant les traits d'un guerrier adepte de la magie et capable de faire venir un dragon par un "simple" chant. Nero, son "acolyte" et elfe noir, plutôt violent et aux moeurs douteuses, l'accompagne dans sa mystérieuse quête qui, au premier abord, semble être de détruire les habitants possédés mais non moins atteints de la maladie de l'oeil rouge (qui se caractérise par agressivité prononcée, une absence de douleur, des yeux exorbités). Au fil des pages nous découvrons les caractéristiques particulières de ces deux personnages, tout deux immunisés contre cette épidémie dont l'origine reste inconnue.

Entre violence, sexe, ambiance sombre et coup de crayon marqué (quoiqu'un peu brouillon, j'ai parfois dû m'y prendre à deux fois pour analyser qui était dans le combat ... sans compter ces petits coeurs ajoutés dans les bulles de Nero, qui sonne plutôt hors de propos), Drakengard perd un peu le fil et semble davantage vouloir marquer son originalité par un flux de violence que par un récit cousu correctement.
Malgré cela il m'intrigue suffisamment pour avoir envie de lire le Tome 2 en vue de satisfaire ma curiosité quand au personnage de One et à sa quête. En espérant seulement que l'auteur aura amélioré sa narration et aura structuré son récit.

Drakengard prend place dans un monde assez sombre, tout comme l'annonce le résumé du volume. On y découvre One, un personnage masculin qui ressemble beaucoup à une jeune femme, ainsi que Nero un elfe armé d'une arbalète. Nos deux individus semblent faire la traque, de manière violente à des êtres infectés par une maladie qu'ils nomment « Yeux rouges ». Les êtres ne ressentent plus la douleur et voient leurs agressivités décuplées une fois que la maladie a pris possession de leurs corps.

Tout n'est que supposition, car au bout du compte ce tome un n'apporte pas vraiment beaucoup plus de réponses que cela. On sait que nos deux personnages sont justement immunisés contre cette maladie, d'où leur affrontement pour la vaincre (du moins, on suppose). One semble quant à lui pouvoir invoquer un dragon, mais une fois de plus on ne comprend pas vraiment l'utilité puisque nos deux personnages vont l'abattre après seulement trois pages… Globalement, ce premier tome nous montre un affrontement puis ouvre sur un flash-back qui permettra sans doute de découvrir les origines de nos deux héros, et d'en comprendre plus sur la motivation de leur combat.

Mais le hic, c'est qu'après ce premier volume, il ne m'a pas vraiment donné envie d'en savoir plus. Des combats assez brouillons qui font perdre rapidement le fil de l'action. On n'arrive plus à savoir qui donne les coups ni comment on en est arrivé là. Autre point qui n'aide vraiment pas à la compréhension du récit, tous les personnages se ressemblent. Seul Nero est vraiment reconnaissable facilement… Beaucoup de sang aussi, mais sans réelle explication. On ne sait pas pourquoi ni comment. C'est présent et c'est tout. Nero montre aussi une certaine facette de la personnalité assez dérangeante vers la fin du tome. Rien qui ne laisse présager de bonnes choses pour la suite de la série.

En bref, un manga trop brouillon, au point que l'on ne comprend pas grand-chose à l'histoire, aussi soit-il qu'il y en ait vraiment une au finale…
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Voilà un manga qui m'a tout de suite attirée par sa couverture.
L'histoire paraît sombre, mystérieuse, floue, et le scénario de ce premier tome est cru, ce qui peut déplaire à certains.
Connaître le jeu vidéo est certainement un atout pour bien cerner et apprécier le manga, mais même sans le connaître, j'ai plutôt apprécié ce premier tome. Cependant, l'histoire n'est pas encore dévoilée, et j'attends donc d'avoir lu le deuxième tome avant de me faire un avis dessus.
Concernant les dessins, je les aime beaucoup, si ce n'est pendant les combats, qui sont parfois un peu "brouillons", et qui ne facilitent pas la compréhension. Néanmoins, c'est le premier manga de l'auteur, et je suis sûre qu'il peut encore s'améliorer pour, par la suite, nous donner des dessins d'une grande qualité !

Ce premier volume nous offre une entrée en matière violente et crue, une agression sexuelle à laquelle on pense que les deux personnages principaux vont mettre fin et c'est ce qu'ils font de manière radicale. Ils arrivent et tuent tout le monde, strictement tout le monde et sans état d'âme.

On ne s'y attend vraiment pas et c'est surprenant ! Et ils vont ensuite en ville et font un vrai carnage sans distinction. Il y a Nero qui déborde d'arrogance et One qui est, de son côté, plus froid et mystérieux.

Le manga est sanglant et ne s'en cache pas. Il n'est pas déconseillé aux moins de 16 ans pour rien et la fin du volume confirme ce fait. du côté de l'histoire, nous n'avons pas encore tous les éléments en mains, et il y a un retour dans le temps pour expliquer ce qu'on lit dans les premières pages du récit. de plus, le volume est entrecoupé de "leçons", d'éléments à savoir et à connaître pour cerner un peu mieux l'histoire si on ne connait pas le jeu dont est tiré la série.

C'est enrichissant, mais on découvre des choses avant l'heure et ça c'est plutôt problématique, il semblerait même qu'il y ait des éléments de la suite. Il est certain que pour les connaisseurs du jeu, ces données ne changent rien, mais pour les néophytes ça enlève un peu de plaisir car ce premier tome reste encore bien mystérieux.

Beaucoup de choses nous échappent encore et seront sûrement développées dans les volumes à venir, de ce fait, il faut éviter de lire ces notes si on veut la suite avec le manga. Après, bien sûr le scénario du manga peut être original et plus détaché par rapport au jeu.

Nous avons sinon du côté des dessins un coup de crayon vraiment agréable à regarder. Les personnages semblent délicats, les planches sont claires et propres, tout en étant soignées. Et pour ce qui en est de l'adaptation, on relèvera une petite incohérence, qui ne gêne pas tant que ça.

En conclusion si vous cherchez un manga avec de l'hémoglobine, de nombreux combats et qui ne vous prend pas la tête, vous pouvez l'essayer. de plus la série n'étant qu'en trois volumes, l'investissement n'est pas sur du long terme. de notre côté on est tout de même bien curieux de voir comment va évoluer le deuxième volume, vu la fin de ce premier tome.
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