Jardins nomades

Enfin! enfin Merel pénètre dans sa maison, dans son jardin!
Sept longues années se sont écoulées depuis qu'elle est tombée sous le charme de cet espace.
Petit à petit nous la voyons redonner des couleurs à cette maison fermée depuis de si nombreuses années. D'abord l'indispensable , un espace où pouvoir vivre , ensuite le jardin ... nous la voyons bosser, trimer, motivée par un feu intérieur. le soir elle s'octroie un peu de repos et écrit .. Elle écrit pour Stan l'amour de sa vie, le seul , l'unique ..
Et puis il y a la villa Adèle, la maison qui jouxte la sienne et Nikki qui vient troubler son isolement. Bientôt les affres du passé vont ressurgir.. la peur s'infiltrer..
Des journées bien remplies, des nuits agitées et la plume qui court sur la feuille.
Bientôt nous allons comprendre le pourquoi du comment.

Je suis tombée sous l'emprise de .. Claire Elder signe avec Jardins nomades un splendide roman . Son écriture traduit à la perfection la splendeur de la nature, la personnalité de ses personnages. Il est question de résilience, d'enfances chahutées, d'amour maternel absent, de passion amoureuse, d'individus manipulateurs et toxiques, d'amitiés indéfectibles, de rencontres inoubliables et d'amour.
A noter l'originalité des en-têtes de chapitres.

Un immense merci à Mathieu des éditions Librinova .

Jardins nomades rime avec pépite de l'auto-édition .

Aujourd'hui, je souhaite vous parler d'un livre coup de coeur que le hasard a glissé sur mon chemin (Merci à @claireelder23 pour sa proposition et à Mathieu de @librinova).
Merel s'investit dans l'aménagement de son havre de paix, une veille maison à la campagne comme si sa vie en dépendait. Dans sa solitude et un irrépressible élan de résilience, elle s'emploie, au prix d'un travail acharné, à sortir de l'oubli le jardin qui la jouxte, aussi riche de promesses que poétique, avec son potager enfoui, ses fleurs et sa serre délaissées.
Le soir, elle écrit pour Stan, son amour fusionnel avec qui elle partageait sa passion pour la botanique. Que s'est-il passé entre eux pour qu'elle se retrouve désormais seule à tenter de soigner les profondes blessures de son âme ?
Merel est une écorchée vive, à la fois forte et sensible. D'où vient elle, petite fille trouvée dans un jardin public, ballottée entre institutions et familles d'accueil avant de trouver réconfort et vie paisible auprès de Maman Sincère et de son frère de coeur ? Quels tumultes ont bouleversé tant son enfance que sa vie d'adulte ?
Un jour, elle fait la connaissance de Nikki, sa jeune voisine, qui semble faire écho à un épisode douloureux de sa vie, et avec laquelle elle se lie peu à peu d'une amitié protectrice. Pourquoi, Anders, l'inquiétant et toxique mari de Nikki, semble-t-il ressurgir du passé de l'héroïne ?
Une atmosphère de profond mystère s'insère progressivement dans le récit, submergeant le lecteur d'incertitudes et de questionnements. Qui vient hanter les nuits de Merel, semant objets et indices, comme cette rose de porcelaine, faisant référence à son passé dont on sent qu'il est aussi tourmenté qu'étrange ? Quel est ce parfum de fleur de lune qu'elle respire sans en comprendre la raison ? Quels sont les liens entre les 2 maisons ?
Lorsque ses voisins quittent le pays, Merel s'inquiète pour Nikki. Elle entreprend des recherches pour comprendre en quoi les lieux sont en lien avec sa propre histoire. L'héroïne nous entraîne alors sur les traces d'un passé où le lecteur n'est pas au bout de ses surprises.

La couverture est magnifique, comme sortie d'un herbier ; Des chapitres, tous introduits par la fiche botanique d'une fleur ou d'une plante, ponctuent cette histoire où la splendeur de la nature, imprégnant constamment le récit d'une grande sensualité, constitue un fil conducteur que nous suivons avec bonheur au long de la lecture. Une écriture poétique et splendide qui sait traduire à la perfection les sentiments humains et un récit où se mêlent subtilement douceur et violence qui nous entraîne dans une palette d'émotions intenses. Je me suis sentie presque envoutée par cette lecture et ce roman est un véritable coup de coeur, vous l'aurez compris
J'ai finalement acheté le livre, ne pouvant me résoudre à m'en détacher et à l'abandonner au milieu d'un tas de fichiers numériques. J'ai désormais hâte de retrouver la plume si belle et si particulière de Claire dans son précédent roman Forêt lointaine.
Ce livre est un bijou délicat et précieux ! Ne passez pas à côté de ce diamant brut et laissez vous emporter par ces jardins nomades !
#claireelder #librinova

Si vous estimez que seuls les auteurs chaperonnés par Flammarion, Lattès, Albin Michel, L'iconoclaste ou Fayard méritent d'être lus, passez votre chemin.
Mais permettez-moi quand même de vous dire que vous avez TORT.

Le hasard (?) a placé entre mes mains ce deuxième roman de Claire Elder.

Je n'avais pas prévu de le lire de suite mais, curieuse, j'ai voulu « jeter un oeil » aux premières pages. Premier chapitre (une quinzaine de pages) avalé d'une traite, en lieu et place de mon petit déjeuner. Hâte d'être au soir pour retrouver ces Jardins Nomades.

Chacun des 42 chapitres se divise en deux parties : le quotidien de Merel, la narratrice, et une lettre adressée à Stan, son grand amour, qu'elle n'a jamais oublié.
Les chapitres portent le nom d'une fleur ou d'une plante. Bigaradier, fougère, jacinthe, héliotrope, pivoine, freesia, flamboyant, mélisse, albizia, narcisse, …

Claire Elder n'a pourtant pas écrit un roman « à l'eau de rose ». Plutôt une (terrible) histoire d'amour, mais aussi une histoire de trahison et de vengeance, de traumatisme et de résilience, d'abandon et de rencontres, de quête et de révélations. Une trame riche, donc, avec des éléments qui se mettent en place à la façon des éléments d'un herbier, ou des pièces d'un puzzle.

Si l'écriture de Claire est douce et poétique, le suspense n'en est pas moins présent, et c'est là que réside tout son art. Sous sa jolie couverture fleurie, Jardins nomades est un redoutable page turner qui nous tient en haleine jusque'à son dénouement.

Ce récit m'a cueillie, subjuguée, envoûtée.

GROS, GROS COUP DE COEUR.

L'histoire commence par un extrait d'une lettre que Merel écrit à Stan. Assez énigmatique pour un début :
"J'espère que dès la première ligne tu me reconnaîtras. Je suis la femme avec laquelle tu vis depuis tant d'années. du moins, je vis enroulée dans ton esprit. Je t'accompagne le long des routes et des paysages que tu traverses."

Ensuite on accompagne Merel (dans un présent raconté) qui, après plusieurs années d'attente, peut enfin rentrer dans sa maison, et surtout son jardin, qu'elle voit comme un havre de paix.

Nous suivons deux "histoires" en parallèle, qui finiront par se rejoindre :
Ce que Merel vit dans le présent (essentiellement dans sa maison), et les extraits de la lettre, où elle raconte à Stan, ce qu'elle a vécu durant toutes les années antérieures.

Le présent, c'est le bonheur que Merel a de réhabiliter le jardin, de le créer à son image. de se retrouver seule avec elle-même, protégée du monde extérieur, pour panser ses blessures. Sauf que la maison voisine sera habitée. Nikki, une jeune occupante cherchera à se rapprocher d'elle. Cela bouleversera ses plans d'isolement protecteur, et le passé, dont elle se pensait libérée, ressurgira.

Le passé, c'est aussi cette lettre écrite par Merel, par petits bouts, chaque soir. Comme une explication de ce qu'elle a vécu avec Stan, mais aussi avant sa rencontre, et durant son enfance.

Au fil du livre, on apprendra que la vie de Merel n'a pas été toute rose. de son enfance mouvementée, aux rencontres qu'elle fera adulte, et qui ne seront pas toujours très bonnes pour elle. On comprendra ce qui s'est passé avec Stan, et ce qui l'a amenée là où elle est aujourd'hui.

Au début, ce qui m'a surtout attirée dans ce livre, c'est la couverture, et le titre, promesse d'une histoire au coeur des plantes, et donc de la nature.
C'est un peu maigre comme motivation de lecture, mais finalement j'y ai trouvé mon compte à ce niveau, et dans le reste également.
J'ai d'ailleurs beaucoup apprécié les en-têtes de chapitre, consacrés à une plante en particulier à chaque fois, dont il est question (plus ou moins brièvement) ensuite.
C'est un livre que j'ai eu du mal à lâcher ; j'étais réellement happée par l'histoire.

Parfois, il m'arrive d'être touchée en plein coeur par un livre et de prendre mon temps pour faire un retour ne trouvant guère les mots pour décrire mon ressenti. C'est ici le cas.

Ce roman m'a subjugué. Il m'a été difficile de m'en détacher. Des échos d'un passé révolu...

C'est une histoire d'amour ainsi qu'une histoire de résilience. Résilience des corps et des âmes. Des âmes qui se cherchent, se perdent pour mieux se retrouver après un parcours semé d'embûches.

Merel est une écorchée vive suite à une enfance traumatique jusqu'au jour où elle rencontre Stan, avec qui elle va former un couple de voyageurs et chercheurs en botanique.

La passion de Merel pour Stan va finir par la dévorer, la consumer et son bonheur se dissoudre.

Quelques années plus tard, Merel réapprend à vivre en s'installant dans une bicoque à retaper avec un jardin laissé à l'abandon. Un jardin qui va devenir son havre de paix en lui redonnant vie.

Elle réapprend à vivre, elle écrit son histoire et fait la connaissance de sa voisine Nikki, qui la replonge dans un passé qu'elle aurait préféré oublier. de plus, cette maison voisine réveille de vieux souvenirs en elle. En trouvant les réponses à ses questions, Merel arrivera t'elle à se reconstruire ?

Si vous voulez en savoir plus, je vous invite à découvrir la merveilleuse plume de Claire.

C'est un récit émouvant, poétique avec l'omniprésence de la nature en toile de fond.

Merci @librinova pour ce SP numérique offert