Ce livre offre de très belles reproductions de van Gogh, j'ai revu la nuit Étoilée et le Pont de l'Anglois, deux tableaux qui jouent avec des bleus sublimes.
On pense aux Iris devant ces nuances de bleus profonds, iris que se trouvent aussi dans cet ouvrage.
l'autre grand intérêt de cette biographie se trouve dans le contenu des lettre de Vincent à Théo. On y découvre un peintre concret, précis, optimiste et capable d'expliquer les associations de couleurs pour donner vie aux oeuvres achevées.
On ne trouve aucune folie, dans ces témoignages: "on le dit et je le crois fort volontiers, qu'il est difficile de se connaitre soi-même, mais il n'est pas aisé de se peindre soi-même.p23", puis d'expliquer ses choix de couleurs, bleu-violet, cheveux jaunes pour y traduire un effet de couleur.
Excellent livre pour retrouver 70 reproductions en couleur d’œuvres classiques de Vincent van Gogh.
Aucune subtilité sur la fin de Vincent et son suicide, juste cité, comme allant de soi!
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Mais, quand il se peint lui-même, un changement très net se produit. A cette époque, où son être vibre à l'unisson de la nature, où son corps répond sans faiblir à sa volonté, où une sorte d'enthousiasme sacré stimule harmonieusement son génie, comment se fait-il donc que son enchantement s'évanouisse ou qu'il perde toute sérénité dès qu'il reproduit sa propre physionomie ? Il semble alors, qu'en dépit de son euphorie, remonte tout d'un coup, et sans qu'il en ait conscience, jusqu'à la surface de son moi, une tristesse latente, le lancinant désir de rattraper la vie qui s'éloigne devant lui à mesure qu'il s'efforce de la saisir, ce qui ne laisse pas de donner à ses auto-portraits un tragique accent.