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Citations sur White (61)

Tout a été dégradé par ce que la surcharge sensorielle et la prétendue technologie du libre choix nous ont apporté, bref, par la démocratisation des arts.
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American Psycho traitait de ce que ça faisait d'être une personne dans une société avec laquelle vous étiez en désaccord, et de ce qui se passait quand vous tentiez d'accepter de vivre avec ses valeurs, sachant qu'elles étaient fausses.
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J'ai été évalué et critiqué depuis que je suis devenu un auteur publié depuis l'âge de 21 ans et je suis parfaitement à l'aise que je sois aimé ou détesté adoré ou méprisé. Cet environnement me fait l'impression d'être naturel, et je n'ai jamais accordé beaucoup d'importance aux opinions qui fusent, pour ou contre.
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Mais c'est une époque qui juge tout le monde si sévèrement à travers la lorgnette de la politique identitaire que vous êtes d'une certaine façon foutu si vous prétendez résister au conformisme menaçant de l'idéologie progressiste, qui propose l'inclusion universelle sauf pour ceux qui osent poser des questions.
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À cause de ces tweets et de quelques commentaires similaires, j'ai été accusé d'être un type gay en proie au dégoût de soi. Je suis peut-être en proie au dégoût de soi parfois - pas une qualité déplaisante, soit dit en passant -, mais ce n'est pas parce que je suis gay. Je pense que la vie est essentiellement dure, une lutte pour chacun à des degrés variables, et qu'avoir un humour dévastateur, se mobiliser contre ses absurdités inhérentes, briser les conventions, mal se conduire, inciter à la transgression de je ne sais quel tabou, est la voie la plus honnête sur laquelle avancer dans le monde.
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"On peut ne pas vous aimer, cette personne ne vous aimera pas en retour, vos jours seront faits d'échecs et de déceptions, vous n'avez pas de talent, les gens souffrent, les gens vieillissent, les gens meurent. Et la réponse de la Génération dégonflée a consisté à s'effondrer dans la sentimentalité et à créer des récits victimaires, plutot que de lutter contre ces froides réalités, de les traiter pour avancer et d’être ainsi mieux préparés pour naviguer dans ce monde souvent hostile ou indifférent qui se fiche de savoir si vous existez."
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Oui, nous étions des élèves de sixième et de cinquième face à une société où il n’existait aucun filtre parental. Tube8.com n’était pas à notre portée, les vidéos de fisting n’étaient pas disponibles sur nos téléphones, ni Cinquante nuances de Grey ou le gangster rap, ou les jeux vidéo violents, et le terrorisme n’avait pas encore atteint nos rivages, mais nous étions des enfants qui erraient dans un monde presque uniquement fait pour les adultes. Personne ne se souciait de ce que nous regardions ou pas, de ce que nous ressentions ou voulions, et le culte de la victimisation n’avait pas encore commencé à exercer sa fascination. C’était, en comparaison de ce qui est aujourd’hui acceptable et des enfants couvés dans l’impuissance, une époque d’innocence.
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Mais c'est une époque qui juge tout le monde si sévèrement à travers la lorgnette de la politique identitaire que vous êtes d'une certaine façon foutu si vous prétendez résister au conformisme menaçant de l'idéologie progressiste, qui propose l'inclusion universelle sauf pour ceux qui osent poser des questions. Chacun doit être le m^me et avoir les mêmes réactions face à n'importe quelle œuvre d'art, n'importe quel mouvement, n'importe quelle idée, et si une personne refuse de se joindre au chœur de l'approbation, elle sera taxée de racisme ou de misogynie. c'est ce qui arrive à une culture lorsqu'elle ne se soucie plus du tout d'art.
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J'ai flotté à travers l'année 1987 au milieu d'un récit onirique qui était vraiment le mien, mais me faisait l'effet d'être complètement déconnecté, comme s'il avait appartenu à quelqu'un d'autre.
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Se poser en victime est comme une drogue - vous vous sentez délicieusement bien, vous obtenez tant d'attention de la part des autres, en fait cela vous définit, vous vous sentez en vie, et même important, alors que cous exhibez vos prétendues blessures afin que les gens puissent les lécher.
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