Tijuana mon amour

Ces 8 nouvelles de James Ellroy exploitent ses thèmes préférés: L.A et son trou noir Hollywood , le sexe, la drogue et deux de ses milieux d'élection :le cinéma et les mauvais garçons de tout poil. Cocktail explosif ,mais avec une note de dinguerie encore plus poussée qu'à l'habitude et appuyé sur une écriture qui fait de l'allitération un religion surtout dans la nouvelle sur le magazine « Hush-Hush « que j'aime bien.Le texte devient une mélopée scandée fascinante même si à la longue on s'épuise .Et Chapeau au traducteur !

En 1955 une radio de Los Angeles diffuse en boucle la chanson d'une jeune chanteuse dont les atouts sont plus à rechercher dans son physique que dans sa voix. le rédacteur en chef de L'Indiscret est d'ailleurs convaincu que cela cache des dessous-de-table et que le corrupteur n'est autre que Frank Sinatra. Il mène l'enquête en ce sens avec des méthodes dignes de la mafia...

Tijuana mon amour est une nouvelle de James ELLROY dont l'ambiance est conforme à ce qu'il nous a donné l'habitude de développer longuement dans ses romans. L'intrigue en revanche est confuse, lassante et tombe finalement totalement à plat. Est-ce à dire que le talent d'ELLROY ne peut s'exprimer pleinement que sur des oeuvres de taille conséquente ?

Le dernier recueil de nouvelles de Ellroy un style tres incisif, court et qui lui sied à merveille ! Un bien bel ouvrage à vrai dire à découvrir comme un petit trésor vous ne le regretterez pas !

L'abus d'allitérations et d'expressions argotiques rend ce récit très difficile à ingurgiter pour moi. J'ai lâché avant la fin.

Au début, j'aimais bien la richesse du langage, très inventif, très imagé, et la vivacité de l'intrigue. Puis, au bout de quarante pages de cette nouvelle, je me suis lassée. le brio du langage (je tire mon chapeau au traducteur) dissimulait une intrigue pleine de sang et de sexe, ou, pour être plus précise, uniquement constitué de sang, de sexe et saupoudrée de drogue et d'argent sale. Une déception, d'autant plus que ce roman permettait de croiser des figures aussi connues que Franck Sinatra ou Sammy Davies Jr.

que dire, c'est du Ellroy, trop ressemblant à Destination Morgue, même si cet opus est plus croustillant, attention je risque de me lasser.