Avec des dessins aérés, dans des tons pastels très doux,
Elzbieta nous emmène dans l'univers étrange de deux peluches dont l'une se demande ce qu'est devenu leur bébé.
Les peluches ne grandissant pas, Petit Pote a du mal à concevoir, ne veut pas croire, que le bébé qui les calinait tous les deux, lui et son ami, ait grandi et ait une moustache! Il y a quelque chose d'assez tragique dans ce destin de peluche immuable ( ça me fait vaguement penser à ces histoires d'immortels qui voient le monde changer autour d'eux, sans qu'eux-même ne changent), cette solitude (malgré le fait qu'ils soient deux) évoqués par les espaces dans le dessin.
Mais la conclusion fait la part belle à la tendresse des souvenirs.