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3,67

sur 251 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
"C'est du grand n'importe quoi", en référence à l'un des ouvrages de l'auteur J.M Erre mais du grand art dans l'art du n'importe quoi et qui plus est, de manière organisée contrairement à ce que l'on pourrait panser.
Pour avoir déjà lu deux ouvrages de cet auteur, je savais d'avance, en m'attaquant à celui-ci, que je ne serai pas déçue et effectivement ce ne fut pas le cas. de plus, par les temps qui courent, cela fait du bien de lire ce genre d'ouvrage, complètement décalé et pourtant avec des vérités, dissimulés sous une bonne dose d'humour, assez justement placées.

Cela fait un moment que Julius, notre protagoniste, interné dans l'établissement Saint-Charles, en pince pour la belle Alice, elle aussi amnésique mais avec la particularité de ne ressentir aucune émotion. Alors que Julius est persuadée que la fin du monde est proche et qu'il est impliqué au premier plan dans cette machination sans nom, il veut à tout prix s'échapper de cet asile en emmenant Alice avec lui afin d'essayer de sauver le monde (tant qu'à faire) mais pour cela, comme tout héros qui se respecte, il aura une quête à mener, des indices à trouver et le "graal", connu sous le précieux "codex" qu'il doit à tout prix trouver et récupérer pour mener à bien sa mission.

En parallèle, le commissaire Gaboriau prépare tranquillement son départ à la retraite et, désespéré par l'attitude du jeune lieutenant Matozzi qui ne le respecte pas le moins du monde (c'est bien connu, il n'y a jamais eu de respect pour qui que ce soit dans ce bas-monde, surtout envers nos aînés) et le pot de départ est fixé le jour de la dite fin du monde. Simple coïncidence ? Complot ? Quoi qu'il en soit, nos deux représentants de l'ordre sont eux aussi sur la trace de Julius et Alice...

En vous embarquant dans cette course contre la montre (et oui, même si "la fin du monde a pris du retard", elle ne doit dorénavant plus se faire attendre), je vous garantis un suspense jusqu'à la toute dernière page, des crises de fou rire garantis et le tout, avec une écriture extrêmement bien soignée et légère à la fois. de nombreux clins d'oeil à diverses oeuvres littéraires ou cinématographiques ainsi qu'à de grands clichés dans l'univers des jeux de rôle arrivent à point nommé ! Un régal !
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À peine commencé, le livre est déjà fini. Il faut dire qu'il est court ce livre et qu'il m'a tellement plu que je l'ai dévoré.
J'ai retrouvé avec plaisir l'humour bien barré de J.M. Erre et son regard taquin sur ses contemporains.

L'air de nous amuser, l'auteur se montre penseur sur les médias, la désinformations, les réseaux sociaux ou encore les théories du complot. Ses arguments sont pertinents et font mouche.

Et puis il y a beaucoup de références aux polars et à la SFFF ce qui m'a évidemment réjouie. D'autant plus que le roman casse les codes du genre polar, l'auteur n'hésitant pas à s'asseoir sur les lignes narratives habituelles.

En bref, J.M. Erre fait du J.M. Erre et c'est très bien !

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Je vais avoir du mal à me renouveler, puisque j'ai chroniqué Série Z il y a moins de deux semaines. Que dire de plus, si ce n'est que je suis une nouvelle fois impressionnée par la constance de l'auteur, qui construit d'un roman à l'autre une oeuvre d'une remarquable qualité ? Les recettes sont les mêmes, mais elles fonctionnent à merveille, et je ne suis pas prête de m'en lasser ! Mais où va-t-il chercher tout ça ?? J.M. Erre est, avec L.C. Tyler, le seul écrivain qui parvienne à m'arracher des éclats de rire. Sa prose est totalement irrésistible, et chaque paragraphe (ou presque) déclenche mon hilarité.

On retrouve dans La fin du monde a du retard ce savoureux mélange d'érudition et d'absurde, qui faisait déjà le sel des précédents romans de l'auteur. Ce dernier opus est comme ses prédécesseurs truffé de nombreuses références socio-culturelles, tantôt triviales (le cinéma d'action américain et la "sous-culture geek" sont au coeur de l'intrigue), tantôt philosophiques (le mythe de la Caverne de Platon est maintes fois évoqué). Derrière la farce loufoque pointe une critique pertinente des dérives de nos sociétés occidentales, plombées par le capitalisme et la mondialisation, ainsi que par la désinformation ambiante. Tout y passe, des nouveaux comportements liés à l'utilisation des smartphones au vide intersidéral des "reportages" proposés par de soi-disant journalistes, en passant par les déferlements d'hystérie collective suscités par le bug de l'an 2000 ou la fin du monde en 2012 (croyances irrationnelles largement relayées par les médias). Ces thématiques "sérieuses" sont bien sûr envisagées sur un ton exclusivement badin, ce qui ne remet nullement en question la justesse du regard porté par l'auteur sur ses contemporains.

La grande force de J.M. Erre est de ne jamais sacrifier l'histoire au profit de l'humour. La fin du monde a du retard est AUSSI un thriller paranoïaque façon Dan Brown (en bien meilleur, cela va de soi !), qui convoque tous les clichés du genre pour mieux les démonter ; les péripéties sont ainsi commentées, voire annoncées à l'avance, et l'on sent que l'auteur prend beaucoup de plaisir à jouer avec les codes d'un certain type d'oeuvres littéraires et/ou cinématographiques. le roman est très rythmé, et les nombreux rebondissements entretiennent le suspense, le déroulement de la quête de Julius et Alice réservant par ailleurs quelques belles surprises au lecteur. Roman foutraque en apparence, La fin du monde a du retard n'en propose pas moins une intrigue qui tient la route, ainsi qu'une réflexion pleine de bon sens et de subtilité, le tout dans la joie et la bonne humeur. Car la principale qualité de ce récit qui ne se prend absolument pas au sérieux demeure évidemment son inénarrable loufoquerie. Certes, les procédés utilisés sont parfois un peu faciles, un peu répétitifs, et ce genre d'humour potache peut à terme générer une certaine lassitude. Je n'en suis heureusement pas encore là, et l'humour de J.M. Erre conserve pour moi tout son pouvoir de séduction. On frôle parfois le grand n'importe quoi, mais qu'est-ce que c'est bon !! A n'en pas douter, l'auteur s'amuse lui-même en écrivant de telles énormités, ce qui crée une réelle connivence avec le lecteur

Le festival commence dès l'exergue, qui m'a fait sourire :

"Que serions nous sans le secours de ce qui n'existe pas ?" (Paul Valéry)
"Qu'est-ce qu'on est con." (François Valéry)

L'entrée en matière est comme toujours savoureuse (voir la première phrase au début de l'article), et la suite se révèle à la hauteur, malgré quelques petites baisses de régime, cependant bien vite oubliées. Julius et Alice se voient confrontés à d'innombrables incidents de parcours, et croisent une galerie de personnages hauts en couleur, ainsi qu'un horrible pigeon unijambiste (à n'en pas douter la star du roman !) :

Gaboriau, commissaire "presque retraité", outré par le manque d'éducation de la jeunesse d'aujourd'hui... Ours, geek inoffensif (?), amateur de pizzas froides, de sabres lasers et heureux possesseur d'une statue en plastique grandeur nature à l'effigie du redoutable Darth Vader... King Chewbacca, hacker has-been passionné de jeux vidéos... Paparazzi aux trognes patibulaires... Men in black lancés sur la piste de Julius (lui-même complètement allumé)... "Survivants" de la fin du monde de 2012, créateurs d'une nouvelle civilisation dans les égouts de Paris...

Je me marre rien qu'en y repensant ! Quand je vous disais que l'auteur ne se prenait pas au sérieux (à la différence de son personnage principal, obnubilé par son combat contre les forces du Mal, incarnées ici par une poignée de méchants de pacotille)... Jouissif, déjanté, hilarant, surprenant : autant de termes qui me semblent caractériser à merveille ce dernier né des studios "J.M. Erre Prod." (si après ça vous ne vous précipitez pas en librairie pour l'acheter, je ne réponds plus de rien). Je voulais vous en présenter quelques extraits, mais il me paraît impossible de choisir une phrase en particulier, étant donné que chaque page regorge de trouvailles et de saillies drôlissimes. Tant pis pour vous !

Cerise sur le gâteau : J.M. Erre, spécialiste du twist de dernière minute, est un auteur qui soigne ses fins, toujours surprenantes et parfaitement maîtrisées. le lecteur n'est jamais déçu, ce qui est particulièrement appréciable (nombreux sont les romans interminables et frustrants, au dénouement décevant et/ou délayé dans de trop longs développements).

Conclusion : lisez le !!!!!!!!!


Du grand J.M. Erre. En un mot : jubilatoire !


Un immense merci à Babelio, ainsi qu'aux éditions Buchet-Chastel pour ce beau cadeau !
Lien : http://leslecturesdeleo.blog..
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J'ai entendu un jour, lors d'un salon du livre, que certains romans devraient être remboursés par la sécurité sociale. La fin du monde a du retard entre parfaitement dans cette catégorie. L'auteur est constamment drôle, ce qui est un véritable exploit, tant dans l'écriture que dans la construction de son roman. Et je ne vous parle même pas des personnages – ou plutôt si, je vous les présente tout de suite.
Julius est un pro de la théorie du complot, tout est complot, surtout celui qui est dirigé contre lui, et qui l'a amené à perdre la mémoire – malheureusement, personne ne l'a retrouvé, et ce n'est pas faute de chercher. Il écrit, il écrit, il tient même un blog dans lequel il dénonce tous les complots en général, et un en particulier : celui qui est dirigé par Tiresias. Ce dernier lui en veut vraiment, à lui personnellement en personne. Oui, je détourne Camilleri par ce jeu de mots. Rassurez-vous : JM Erre détourne maintes oeuvres, des plus récentes (toutes celles qui mettent en scène un vaste complot, à commencer par Da Vinci Code) aux plus antiques. Il démonte aussi tous les codes des quêtes et autres schémas narratifs, avec ces dix phrases à placer absolument, ces adjuvants, ces péripéties et surtout, ces coups de théâtre magistraux.
Ce qui nous ramène au second personnage principal : Alice. Elle partage avec Julius une absence totale et complète de mémoire, vous avouerez que cette absence de souvenir est un hasard qui a bien fait les choses. Elle est de plus totalement insensible – et ne ressentir aucune émotion, surtout quand on est en danger, c'est tout de même vachement pratique. Si elle ne découvre pas le pays des merveilles, elle est presque dotée de super-pouvoirs, puisqu'elle survit à toutes les catastrophes, y compris sa rencontre avec Julius.
A travers elle, c'est la médiatisation à outrance que parodie l'auteur. Fort heureusement pour elle, Alice se moque encore plus que de sa première chemise d'être l'objet d'un culte, ou de se retrouver en une d'un charmant magazine people. Fort heureusement pour moi, lectrice, j'ai beaucoup ri en lisant ce déchaînement de passion, pas si éloigné de ce que provoquent les véritables starlettes auto-proclamées.
La fin du monde a du retard est le livre le plus jubilatoire que j'ai lu depuis le début de l'année. Je pense qu'il me faudra un certain temps avant d'en lire un autre aussi réussi.
Lien : http://deslivresetsharon.wor..
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Un bon moment de lecture avec ce roman de J. M Erre.
Une dose de folie , un soupçon d'épique, une triple dose d'enquête pour une mise en abyme loufoque et burlesque. de franches crises de rire tout au long de ma lecture. Un dénouement plaisant digne d'un conte.
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Les préparatifs battaient leur plein..l'atelier "Schizophrénie créatrice" peaufinait la confection des lampions qui allaient égayer le parc,et que le groupe "maniaco-bucoliques" commençait à accrocher aux arbres.Le club "bricolo-dépressifs"s'était lancé dans la construction d'une gigantesque scène.(............................................)
Enfin la communauté "Gastronomie paranoiaque", qui avait en charge la confection de l'apéritif dînatoire,rivalisait d'imagination dans l'élaboration de recettes à base de chips et d'olives plus ou moins dénoyautées.
Merde,je me suis plantée,cest une "citation"!!!
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Deux protagonistes, Alice et Julius, amnésiques et pensionnaire de l'asile Saint-Charles :

Alice est amnésique depuis le jour de son mariage où une explosion due à une fuite de gaz qui tua les 272 convives. Seule survivante, elle en a perdu la mémoire et la capacité à ressentir des émotions. Elle séjourne là depuis sa sortie de l'hôpital. Sa dramatique destinée a ému le peuple et devenue une véritable star à son insu, Alice est harcelée par les paparazzis et la presse people.

Julius, quant à lui, amnésique aussi, est persuadé que le monde est manipulé par une organisation secrète : Tirésias. Julius a pour objectif de s'emparer du codex de Tirésias pour sauver le monde. Il doit s'évader de l'asile pour mener à bien son projet. Tombé amoureux d'Alice au premier regard, il l'entraîne dans sa fuite, aidé pour cela par un de ses plus grands admirateurs qui lit son blog, Ours. le trio se complète par la récurrente apparition d'un pigeon borgne, déplumé et unijambiste qui, mystérieusement, surgit toujours aux moments les plus tendus de l'histoire.

Deux antagonistes, le commissaire Gaboriau, à quelques jours de la retraite et son insupportable acolyte, le lieutenant Matozzi :

Gaboriau, à quelques jours de son pot de retraite hérite de l'affaire Alice. Pour l'aider dans son enquête, il doit composer avec Matozzi, inculte, véritable caricature du policier issu de la génération Y et arrogant. Matozzi n'arrête pas de se moquer du commissaire, qu'il considère un peu comme un dinosaure.
S'engage alors une fuite éperdue de nos deux évadés, Alice suit Julius dans sa quête de la vérité tandis que les deux policiers cherchent à attraper nos évadés. ...

Complètement déjanté. Dès les premières lignes, j'ai été séduit par le style. L'auteur manipule à merveille la répétition, l'absurde. Il teinte également son récit de mythologie, d'ésotérisme, de vérités et contrevérités. Equilibre entre humour et intensité dramatique, ridicule et sérieux, invraisemblance et réalisme, il n'épargne rien à ses héros et antihéros. le rythme est rapide, il vous aspire dans l'intrigue. On ne s'ennuie jamais à la lecture de ce roman et n plus, c'est vraiment bien écrit. le rire vous guète à chaque page et le suspense vous tient en haleine. Un grand instant de bonne humeur salvatrice et un agréable moment de lecture. Je me suis régalé du début à la fin. Je ne peux que vous conseiller qu'à votre tour, vous goûtiez ce plaisir de lire ce roman décalé.
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En ouvrant ce roman, je recherchais un peu d'humour. Je ne connaissais pas du tout l'auteur.
Je n'ai pas été déçue.
Alice est la voisine d'en face de la chambre de Julius à la clinique St Charles.
Celle-ci est en pleine effervescence : ils fêtent le centenaire de l'institution. Julius a choisi cette date pour s'enfuir et aller déjouer l'auteur d'un complot à l'échelle mondiale qui a pour nom: Tirésias,"l'Organisation du Grand Complot" qui nous fait croire des faits qui sont ,en fait, faux.Il a quatre jours pour y arriver: une soirée de gala est prévue aux éditions Tirésias et le plan de Julius est de s'introduire dans l'immeuble,aller dans le bureau du chef, le PDG de Tirésias et de s'emparer du Codex, le livre qui prouve le Grand Complot. Ainsi ils auront les preuves pour dévoiler cette manipulation au grand jour.
Julius est relié au monde extérieur par son site www.la-fin-du-monde-a-du-retard.com où il raconte ses histoires, ses "vérités", la manipulation dont l'humanité est victime!
Après quelques obstacles humains, Alice et Julius font le mur avec l'aide d'Ours , un fan de star wars, qui les emmène dans une voiture intergalactique.
Ils sont toutefois poursuivis par les journalistes et la police.
Ils sont en photos dans toute la presse car Alice est la seule survivante d'une explosion qui a fait plus de deux cent morts.
Les policiers en charge de leur dossier est le commissaire Gaboriau , qui est a quatre jours de la retraite, prépare son pot de départ et l'inspecteur Matozzi, au parlé assez cinglant.
Ils sont aussi poursuivis par deux hommes en noir.
Ils vont se réfugier dans un hôtel, dans les égouts de Paris et faire la connaissance d'une communauté qui a raté la fin du monde du 20 décembre 2012 (La fin du monde a vraiment du retard !),sur les toits de Paris et dans une église.
Un pigeon à collerette blanche, borgne et unijambiste reviendra assez souvent "flâner" autour de ce couple d'amnésiques, sûrs d'eux ,avec des histoires plein la tête.
Alice et Julius, avec leur air déjanté,sont fougueux et à fond dans leur objectif.
J'ai vraiment été surprise de me prendre à leur quête et de lire sans m'arrêter, prise dans leur course.
J'ai bien souri à quelques passages, car ce roman est bourré de références à l'histoire, la mythologie, la littérature, le cinéma, etc...
Les mots sont recherchés et explosifs.
"La fin du monde a du retard"est un roman qui est hors du commun avec toutefois, une trame qui nous invite à un épilogue qui m'a laissé sans voix!
J'ai eu du mal à le lâcher et quitter Alice et Julius.
Leur quête m'a donné l'occasion de m'évader et voilà... Ils sont attachants.
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Extraordinaire! J'ai passé un sublime moment en lisant ce livre, que d'ailleurs j'ai lu d'une traite tant j'ai été emportée par l'histoire! Autre info, j'ai beaucoup beaucoup rigolé tout au long de l'histoire qui paraît abracadabrante. On pourrait penser que l'histoire est loufoque car les personnages principaux s'échappent d'une clinique psychiatrique mais il n'en est rien.

On commence d'abord par Julius, un amnésique qui est complètement parano, c'est hallucinant. Il est persuadé d'un complot monumental et a parfois des arguments plausibles. Il est complètement "frappé" et "allumé", j'ai adoré son personnage tantôt touchant car il est complètement fou d'Alice, tantôt drôle car dans tous les événements (11 septembre, Star Wars, ...) il va trouver une variante et démonter toutes les explications. D'ailleurs il a cette explication qui est d'un côté très juste "on croit toujours ce que les spécialistes et les infos veulent nous faire croire". Il est donc attachant même si sa douce "folie", sa "paranoïa" va très très loin. Mais, il est très très cultivé, il connaît tout, sur tout, et est un adepte des grands philosophes.

Ensuite, il y a Alice, qui pauvre Alice a vécu un drame épouvantable. Elle est la seule rescapée de son mariage, 262 personnes sont mortes, elle n'a plus personne, ni mari, ni parents,ni famille, plus personnes. Elle a perdu la mémoire et de plus souffre d'un syndrome particulier car elle n'éprouve plus la moindre émotion. Elle va donc partir avec Julius, rien ne va la retenir puisqu'elle n'éprouve plus d'émotion.

Mais, au cours de leur folle aventure, Alice restera néanmoins celle qui gardera le plus les pieds sur terre. Ils vont retrouvé "Ours" l'ami de Julius. Et là, ils vont devoir déjouer des histoires complètement déjantées car quelqu'un veut attenter à la vie d'Alice! Il y a également le commissaire Gaboriau qui est à quelques jours de sa retraite et qui se fait chambré par le jeune lieutenant Matozi. Ils vont former un duo très spécial mais qui va bien fonctionner. Qui veut tuer Alice? Pourquoi? Je vous laisse découvrir... mais la fin est déroutante, étonnante! J'ai poussé un grand "mon dieu c'est pas possible"! Et je vous avoue que j'étais tellement abasourdie que j'ai lu la fin du livre debout, tant j'ai été bluffée!

Un énorme bouquin, que j'ai dévoré et adoré!

Lien : http://chezcookies.blogspot...
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Ce livre s'inscrit comme les précédents dans une succession d'événements déjantés qui vont crescendo vers un final en apothéose.

Dans ce livre, nous sommes dès le départ plongé dans une clinique psychiatrique où résident deux personnes : Julius, persuadé d'être l'Élu et envoyé pour empêcher une machination internationale exercée par une entité du nom de Tirésias ; et, Alice, jeune femme amnésique suite à une explosion lors de son mariage (tuant près de 200 invités) et n'éprouvant pas la moindre émotion. Ces deux hurluberlus s'enfuient de cette clinique afin de combattre Tirésias. Et là, on est pris de rire.

Ce livre est un mélange entre le Don Quichotte de Miguel Cervantes et le Da Vinci Code où l'auteur s'amuse à détourner les codes régissant ce genre de livre ainsi que ceux des films d'action , ce qui amène les personnages dans des situations cocasses . Mon personnage préféré n'est pas un humain, mais un pigeon unijambiste et borgne qui apparaît tout le long du récit (et qui jouera un rôle important – pour ne pas dire explosif – dans la fin du récit).

Bref, un roman drôlissime où l'on détourne totalement le concept du thriller ésotérique. Un vrai moment de lecture qui donne le sourire à chaque page si ce n'est le fou rire.
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