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sur 397 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
« Bonjour les Babélionautes ! Aujourd'hui, j'avance dans le challenge Multi-Défis avec l'item « livre dans ta PAL depuis cinq ans » avec un bouquin prévu depuis 1995. Ca va, j'ai un peu de marge, ça devrait passer fastoche.

-1995 ? Sérieusement ? Tu es capable de te souvenir d'un titre entraperçu il y a plus de vingt ans ?

-Non, je n'en suis pas capable. Je suis capable de me souvenir d'un seul titre pendant une vingtaine d'années et c'est celui-ci : depuis que j'ai vu Les épices de la passion sur une chaîne cryptée, film adapté du roman Chocolat amer, de Laura Esquivel.

Or donc Tita, benjamine d'une sororie* de trois, est vouée au célibat : une tradition familiale oblige la plus jeune fille à rester au service de la mère toute sa vie. Hélas, Tita est amoureuse de Pedro, et réciproquement. Pedro épouse alors Rosaura, l'aînée, pour rester auprès de son amante. Tita pleure beaucoup. Dès la première page, d'ailleurs. Et cuisine. Enormément. Bref, passionnant !

-Attends. Tu es en train de me dire que l'histoire de l'amour malheureux et frustré d'une jeune fille qui verse des hectolitres de larmes en remuant des casseroles, c'est passionnant ?

-Absolument. Et j'irai même plus loin : la famille de Tita est hautement toxique et prend soin de la rendre malheureuse.

-Mais quelle horreur ! je lis pas ça, moi !

-Tu as tort pour deux raisons : le drame est très fortement atténué par une narration légère, pleine d'un humour tendre pour elle et amer pour qui la tourmente. Et Tita résiste, comme elle peut, parfois sans le vouloir grâce à sa cuisine, elle n'est pas qu'une victime passive, elle se révolte avec ses moyens.

Quant à la deuxième raison, la voici : Laura Esquivel signe une chronique familiale, certes, mais sans le réalisme qui d'habitude assaisonne l'exercice. le roman est fortement empreint de fantastique. La cuisine de Tita est magique : quiconque la goûte subira les effets de son humeur ou les conséquences de ses souhaits. Elle-même n'en semble pas complètement consciente, d'ailleurs.

-Ah bon. C'est un roman fantastique.

-Oui… et non… disons que la magie s'invite dans la vie quotidienne. C'est aussi un roman culinaire et historique : de nombreuses recettes ponctuent l'action. Quand je dis « historique », ce n'est pas seulement à cause de la révolution en toile de fond, mais aussi à cause de tout l'aspect documentaire de la vie quotidienne de l'époque. J'ai adoré découvrir le travail d'une ferme mexicaine, les trucs et astuces de conservation en l'absence de réfrigérateur…

-Les recettes, c'est un peu casse-pieds, non ?

-Non. ‘Fin, je n'ai pas trouvé. Je n'aime pas beaucoup la cuisine qui pique, le piment ne me fait donc pas rêver, mais j'ai éprouvé une grande satisfaction à apprendre des mots, des recettes et des plats inconnus. J'ai admiré le travail éreintant, épuisant que représente la cuisine traditionnelle.

Et en dernier lieu, il reste quelque chose de fascinant dans ce texte : le temps.

L'histoire est découpée en chapitres : un pour chaque mois de l'année. L'on pourrait donc supposer que l'intrigue dure un an. Illusion littéraire, en réalité. La narration oscille sans cesse entre passé et présent, et le présent ne se passe pas forcément quand on le croit…

Roman triste, roman drôle, sensuel, dénonçant l'hypocrisie de règles absurdes, Chocolat amer ne m'a pas déçue, loin de là. Je regrette à vrai dire de ne pas l'avoir lu plus tôt et le relirai pour mieux m'en approprier les mots. »

*Sororie : équivalent féminin de fratrie.
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J'avais faim après avoir lu la Faim. Partant de là, j'ai parcouru ma bibliothèque en quête de nourriture et j'y ai trouvé : du chocolat amer. Il se trouve que j'avais justement envie de manger du chocolat. C'est naturel. J'ai donc goûté ce livre (un coin est tout grignoté) et je l'ai goûté et j'ai tombé la tablette bien que les romances à l'eau de rose ne soient pas ma tasse de thé ( moi je suis plutôt chocolat).

Laura Esquivel mêle à sa romance des recettes de cuisine typiques du Mexique. C'est pas mal comme livre de recettes, d'habitude dans les livres de cu..... y'a pas d'histoire, du coup, bah, ça change. Certaines recettes donnent particulièrement envie mais attention aux effets ! Il y a comme de la sorcellerie dans l'art de séduire par sa cuisine. Alchimie, réalisme magique, ce livre est une explosion de saveurs. C'est gourmand, croquant. C'est bien assaisonné. C'est fort pimenté.
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Un formidable moment de lecture où se mèle à la fois la saga, le conte et des recettes de cuisine pour narrer le destin d'une jeune et jolie mexicaine empêchée de vivre sa vie de femme à cause du poids de la tradition. Mais ce serait peut-être mal connaître la force féminine que de croire que parfois, la tradition peut ne pas permettre de vivre sa vie comme on l'entend. C'est pour ça que je recommande cet excellent ouvrage.
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Ce roman est un régal !

Il nous narre l'histoire de la vie de Tita, dernière née de la famille de la Garza, dans le Mexique du début du siècle, plongé en pleine révolution. Déjà, dans le ventre de sa mère, le bébé semblait différent de ses deux soeurs aînées :

On raconte que Tita était tellement sensible que, dans le ventre de mon arrière-grand-mère, elle pleurait quand celle-ci hachait des oignons. Elle pleurait si fort que Nacha, la cuisinière à moitié sourde de la maison, n'avait pas à tendre l'oreille pour l'entendre. Un jour, à force de hoqueter, elle déclencha l'accouchement. Mon arrière-grand-mère n'eut pas le temps de dire ouf ! Tita arrivait dans ce bas monde avant l'heure, sur la table de la cuisine, dans les odeurs d'une soupe au vermicelle, du thym, du laurier, de la coriandre, de lait bouilli, de l'ail et de l'oignon. Vous devinez que la traditionnelle tape sur les fesses fut inutile. Tita était née en pleurant. Peut-être se doutait-elle que son sort était fixé, que, dans cette vie, le mariage lui serait refusé. Voilà comment Nacha racontait l'irruption de Tita sur terre : elle fut projetée dans un torrent de larmes formidable qui inonda le sol de la cuisine. L'après-midi, la frayeur était passée et l'eau évaporée par les rayons du soleil. Nacha ramassa le résidu des larmes sur le carrelage rouge. Avec ce sel, elle remplit un sac de cinq kilos qu'on utilisa longtemps pour cuisiner.

Alors que son père vient de décéder peu de temps après sa naissance, et que sa mère rejette le bébé, Tita est élevée par Nacha, la cuisinière, et passera toutes ses jeunes années dans les odeurs des plats cuisinés, apprenant de la vieille femme les secrets des saveurs et de la cuisson de tous les plats traditionnels de son pays.

Mais Tita, étant la dernière des filles, ne peut pas se marier car elle doit rester au ranch pour subvenir aux soins de sa mère, la terrible Mamá Elena. Sauf qu'un jour, lors d'un dîner, son regard croise celui de Pedro, et qu'ils tombent éperdument amoureux l'un de l'autre. Rien ne pouvant faire plier cette mère froide et méchante de sa volonté, Pedro accepte d'épouser la soeur aînée de Tita, Rosaura, se disant qu'ainsi il restera auprès de sa bien-aimée. Mais la mère veille au grain et le seul moyen que trouve Tita pour communiquer avec l'homme qu'elle aime est de cuisiner, de lui transmettre à travers les aliments coupés et cuits avec amour tout ce qu'elle ressent pour lui.

Elle se souvenait parfaitement des sons et des odeurs, du frôlement de sa robe neuve sur le sol fraîchement ciré, du regard de Pédro sur ses épaules... Ce regard ! Elle s'avançait vers la table, un plateau de crèmes caramel dans les mains quand elle le sentit, ardent, lui brûler la peau. Elle tourna la tête et ses yeux croisèrent ceux de Pedro. Elle comprit ce que ressentait un beignet au contact de l'huile bouillante.

La construction originale du roman est totalement dépaysante et tout à fait charmante. de fait, chaque chapitre énonce une recette dans ses moindres détails, en liant l'accomplissement du plat aux pensées et à la vie de Tita. Ainsi, nous apprenons à faire des tortas à l'oignon et au chorizo, à préparer viandes et soupes, de même que les desserts dont la tradition s'est perdue au fil des temps. Nous découvrons aussi, dans ce texte extrêmement poétique, et drôle tout à la fois, que les plats peuvent transformer les hommes qui les hument ou s'en délectent : l'oignon fait pleurer des rivières qui inondent la maison, la rose émancipe hommes et femmes qui ne veulent plus que s'aimer au plus vite... et certains plats ont parfois également des effets dévastateurs...

Tout au long des douze recettes, au fil de longues années et après moultes aventures, l'amour de Tita et Pedro perdurera, jusqu'à exploser pour cause de trop grande passion amoureuse.

Un roman comme un conte de fées, mais dans lequel les fées seraient cachées au fond des marmites... A déguster pour l'originalité, l'écriture fine, les descriptions des personnages dont les caractères sont souvent caricaturaux, mais justes, les recettes qui font saliver, et cette petite part de folie, d'improbable, qui nimbe chaque page. Un roman qui vous permet de vous évader et de rêver, et qui fait saliver : délicieux !

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Au début du XXe siècle, le Mexique est plongé en pleine tempête révolutionnaire. Tita, elle, pile les amandes, broie la cannelle, fait rôtir les cailles et aime Pédro. Éperdument. À chaque plat se mêle un fragment de son être : un brin de tristesse ou une touche de désir, dont chaque recette s'imprègne avec délices, en exhale les plus intimes ferveurs. Et lorsque cuisiner est un art, déguster devient un apprentissage. Tout peut arriver : les oignons provoquent un torrent de larmes, les pétales de roses mènent à une fugue aphrodisiaque et un gâteau de mariage devient le gardien d'une nostalgie contagieuse.

Tita, la benjamine, est destinée à veiller sur sa mère. Forcée de renoncer à son mariage avec Pedro, elle métamorphose ses frustrations en saveurs. Les plats naissent sous sa main, captent ses émotions, les transfigurent. Sous le joug d'une matriarche omniprésente, elle se réfugie dans sa cuisine, son antre.

Ce roman est plein de magie, d'une tendresse qui ne cherche pas à se dissimuler. Laura Esquivel emprunte ses codes à la littérature sentimentale afin de les transcender. Sous couvert d'une simple histoire amoureuse (mais une histoire amoureuse peut-elle jamais être simple ?), elle dit l'amour de la vie et le besoin de liberté. le réalisme fantastique propre à la littérature sud-américaine se déploie ici et pimente le récit. On ne sait trop si la cuisine est prétexte à l'amour ou si c'est l'inverse, mais érotisme et gourmandise se trouvent bien sensuellement mêlés.

Les amants et les mets entrent en osmose et, pour compléter les recettes, il suffit de cette pincée d'imagination qui nous ouvre une porte sur le rêve…
Lien : http://auxlivresdemesruches...
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Chocolat amer est un savoureux roman mélangeant romance, aspects historiques et recettes de cuisine, le tout saupoudré d'une pointe de fantastique. Je me suis régalée !



A la naissance de Tita, aucune nourrice n'est disponible pour nourrir l'enfant. Elle est don confiée à Nacha, la cuisinière de la famille qui la nourrira d'infusions. Tita grandit donc dans une cuisine et la cuisine devient son univers. Elle est aussi la dernière-née de la famille ce qui selon la tradition l'empêche de se marier, son devoir étant de veiller sur sa mère. Pourtant un jour son regard croise celui de Pedro…

La grande originalité de ce roman est de mêler les recettes de cuisines ancestrales mexicaines au récit. On passe de l'un à l'autre sans s'en apercevoir, c'est un véritable ravissement.

Tita est une jeune fille très attachante et combative, elle lutte contre une mère tyrannique et toute puissante et la tradition familiale. Son amour impossible pour Pedro est au centre de ce roman, une passion amoureuse qui prendra tout son sens à la fin du roman, fin qui m'a un peu déçue d'ailleurs.

Ses émotions, elle les met dans sa cuisine ainsi quand elle est contrariée ou en colère sa nourriture a un effet dévastateur sur les convives et quand elle est en joie ceux-ci se libèrent et passent la meilleure soirée de leur vie. Ce côté fantastique va crescendo au fur et à mesure du roman, j'ai trouvé cela jubilatoire.

Les aspects historiques (Révolution mexicaine), traditionnels (conditions de la femme) formant le fond de l'histoire m'ont également intéressée. le Mexique est un pays que je ne connais pas du tout. Ce roman m'a ouvert l'appétit, j'ai très envie de lire d'autres romans se déroulant au Mexique.

La construction originale du roman et son subtil mélange de genre rendent ce roman absolument délicieux.


Lien : https://mesexperiencesautour..
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Ce roman est un délice, et ce dans tous les sens du terme ! Rien que le titre, Chocolat amer… Moi qui suis une grande amatrice de chocolat noir, il m'avait déjà mise en appétit. Et puis, il y a les recettes de cuisine. Toutes plus appétissantes. de quoi donner envie de découvrir la gastronomie mexicaine qui ne se limite pas aux tacos et aux tortillas, loin de là. le livre s'ouvre sur une recette, les « petits pains pour Noël ». Nous sommes en janvier, Noël est passé, mais pourquoi pas ! Après la liste des ingrédients nécessaires pour faire ces petits pains, le personnage de Tita nous est présenté – Tita qui, nous dit-on, était tellement sensible qu'elle pleurait dans le ventre de sa mère quand celle-ci pelait des oignons. Une astuce donc : quand vous hachez de l'oignon, placez-en un sur le sommet de votre crâne, ça vous empêchera de pleurer. Un des nombreux « remèdes de bonne femme » qu'on trouve aussi dans ce roman. le ton est donné.

Mais Chocolat amer, ce n'est pas que des recettes de cuisine et des remèdes « de bonne femme », c'est aussi et surtout une histoire d'amour qui va contre vents et marées et contre des traditions ubuesques dont la garante, Mamá Elena, la mère de Tita, inspire une grande crainte, même aux révolutionnaires menés par Pancho Villa. Chocolat amer est donc une histoire d'amour, une passion entre Pedro et Tita qui ne sont pas censés s'aimer parce que Tita, la plus jeune fille de Mamá Elena, doit veiller sur sa mère jusqu'à la mort de celle-ci et, par conséquent, ne pas se marier pour rester à ses côtés. Voilà qui est injuste ! Mais les plans de Mamá Elena seront contrariés. En effet, Tita a du caractère, les regards « brûlants » de Pedro la confortent dans le fait que l'amour est aussi fait pour elle et la magie opère grâce aux étranges pouvoirs culinaires de Tita. Parce que si la recette de Chocolat amer repose principalement sur ses ingrédients de base : les recettes de cuisine, les remèdes de bonne femme et, surtout, une histoire d'amour impossible, il y a un dernier ingrédient, une épice indispensable : le réalisme magique. Eh oui, les cailles aux pétales de roses de Tita, aphrodisiaques, ont littéralement mis le feu à sa soeur Gertrudis, de même que ses piments aux noix qui sont aussi aphrodisiaques. En revanche, son gâteau Chabela, gâché par ses larmes, a intoxiqué tous les convives du mariage de son autre soeur Rosaura… au grand dam de Mamá Elena qui a pris ça pour du sabotage volontaire !

Avec ce roman, j'ai découvert un genre que je ne connaissais pas : le réalisme magique. Chocolat amer est plein de lumière, sensuel, souvent joyeux, parfois triste, toujours délicieux. Son histoire, c'est le Mexique au début du vingtième siècle et sa révolution, une histoire d'amour impossible, des personnages attachants pour la plupart, le tout saupoudré de recettes alléchantes et de magie. Pour moi la mayonnaise a pris : j'ai adoré !
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Très bon roman présenté sous forme de feuilleton qui nous entraîne au Mexique au XIXème siècle avec l'héroïne Tita qui doit suivre la tradition familiale qui rend la dernière des filles obligée de s'occuper de sa mère jusqu'à son décès. Ce roman allie étroitement cuisine et fantastique avec des recettes qui ont des effets secondaires puissants chez ceux qui les mangent. Difficile d'expliquer car c'est très particulier mais ce livre pourrait être défini comme un conte culinaire. Étonnant et passionnant!
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Ce livre est un bijou de réalisme magique. Vous aimez la chère, l'irruption de l'irrationnel dans un monde défini, l'intimité du sentiment, la culture mexicaine ? Ce livre est fait pour vous !
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J'ai reçu ce livre lors d'un swap sur le forum Livr'addict en 2013. Ce livre est resté longtemps dans ma PAL car ni le titre, ni le résumé ne me plaisaient. Il est sorti de ma PAL grâce au challenge binôme sur le forum "Au fil des pages.
Autant vous dire que j'appréhendais ma lecture, et Oh! quelle surprise, dès le départ j'ai aimé ma lecture.
Il s'agit d'une histoire d'amour impossible du début du 20e siècle se déroulant au Mexique.
Ce livre a une particularité, à chaque début de chapitre le récit commence par l'élaboration d'une recette..
L'histoire est racontée par la petite nièce de l'héroïne du livre.
Les recettes que nous retrouvons tout au long du roman sont issues d'un livre de recettes transmis dans la famille Garza depuis plusieurs générations.
Mais l'autre point important de ce roman est aussi cette histoire d'amour dont je vous ai parlé plus haut. La tradition de cette famille veut que la dernière des filles reste auprès de la mère jusqu'à la mort de celle-ci. C'est sans compter que la dernière fille de la famille Garza tombe amoureuse d'un jeune homme et que celui-ci va demander sa main à la mère qui refusera catégoriquement.
C'est donc avec les recettes de famille, cet amour impossible et cette tradition que le roman est construit. Une histoire d'amour très touchante et la vie de Tita, la grande tante de la narratrice.
J'ai beaucoup aimé ma lecture, au point que je ne voulais plus refermer le livre. L'auteur a su me transporter au début du 20e siècle, me faire ressentir toutes les émotions et les odeurs des plats cuisinés tout au long du roman.
La plume de l'auteur est fluide, simple. Il se lit comme on dégusterait un bon plat.
Ce roman est donc un coup de coeur de je vous conseille de découvrir.
Je qualifierais ce roman d'émouvant, inattendu et tragique.
Lien : http://booksdreamsandi.blogs..
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