Paris, 1886. Obsédé par « sa » tour de métal, une bagatelle d'acier de 300 mètres de hauteur qu'il s'est lancé le défi de construire en plein Champ-de-Mars,
Gustave Eiffel ne quitte plus ses ateliers. Certes, l'Exposition universelle mérite bien ce pari, et la France, de croire à nouveau en sa toute-puissance. Mais est-ce l'unique raison qui pousse celui qu'on surnomme “ le magicien du fer ” à griffonner sans relâche des plans pour trouver la forme parfaite ? Depuis ce dîner chez le ministre du Commerce, et cette idée folle qu'il a lancée devant le Tout-Paris, l'ingénieur est comme possédé. Quelles que soient ses esquisses, c'est Adrienne, son amour perdu réapparue ce même soir, qui se dessine, la magnifique cambrure de son dos qui cascade depuis la nuque jusqu'à la taille. L'illumination le frappe : ce n'est pas une ligne droite qui doit mener du pilier au sommet, mais une courbe, incarnée, vivante. " Nous allons construire un rêve ! »
Après avoir regardé «
EIFFEL » sur les écrans, j'ai souhaité me plonger dans le livre inspiré du film.
Ce roman met à l'honneur, l'étonnante prouesse technique de notre illustre « tour de fer », connue dans le monde entier sous le ciel de Paris. Ce livre autobiographique met en lumière la vie du talentueux ingénieur
Gustave EIFFEL, né Bonickhausen, sous un fond de romance fictive. Monsieur
Eiffel, veuf est le père de cinq enfants. Dans ce récit, on apprend qu'avant de se lancer dans la construction de cette tour pour la foire universelle de 1889 à Paris, il avait conçu l'ossature de la statue de la liberté à New-York et le pont ferroviaire de Bordeaux. C'était un génie, un bourreau de travail mais surtout un visionnaire. Il a su s'entourer de la meilleure équipe, tenir les délais et surtout faire face à tous ces gens, artistes, qui refusaient et dénigraient cette tour en plein Paris. Dans ce récit, on découvre aussi, un homme éperdument amoureux d'une femme, Adrienne, qui lui aurait inspiré ce chef d'oeuvre d'acier. Un amour impossible qui l'aurait plongé, corps et âme dans le travail. La lettre A qui a la forme de cette tour est la première voyelle du prénom d'Adrienne.
Ce beau roman rend hommage à notre admirable
Gustave EIFFEL qui a construit la tour la plus emblématique de Paris et de la France.