AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,61

sur 94 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Dix ans après la guerre, Gabrielle Valoria, fille d'un collaborateur exécuté à la libération, doit enquêter secrètement sur la plus célèbre romancière de son époque, Sidonie POREL. Elle parvient devenir une de ses plus proches amies, mais en fréquentant tout ce monde d'après-guerre, écrivains ou politiciens de renom, journalistes, prostituées, grands patrons, elle va découvrir des vérités pas toutes bonnes à dire, des secrets bien gardés et un épilogue assez inattendu.
J'avais adoré les "Fidélités successives", sur les temps d'occupation, parce qu'il contenait une sorte d'analyse du cheminement d'un collaborateur pas si mauvais que ça, mais surtout faible, un peu comme le père de Gabrielle. Mais dans ce nouveau roman, il y a une intrigue, qui aurait pu être intéressante, mais qui sent un peu trop l'énigme et la recherche du rebondissement. Ce n'est pas ennuyeux, mais on reste sur sa faim.
Commenter  J’apprécie          30
Avis très mitigé. Je suis rapidement entrée dans l'histoire de la jeune Gabrielle et de son frère Simon, assez séduite par l'angle sous lequel l'auteur abordait l'après-guerre. D'Estienne D'Orves nous plonge en effet dans un milieu glauque où l'on côtoie des auteurs, des politiques, des célébrités dont le comportement durant la guerre a parfois été plus que nauséabond. Tout ce petit monde ressort à peine égratigné des années d'occupation, oubliant bien rapidement sa complaisance, quand ce n'est pas carrément sa collaboration, avec les officiers nazis.
A bout de ressources, marquée pour toujours par la condamnation de son séducteur de père qui lui a payé de sa vie son non-positionnement, elle accepte contre rétributions de se rapprocher de Sidonie Porel, écrivain très prolixe, pour la démasquer. L'auteur est en effet accusée par son premier amour de s'être attribuée la maternité d'une oeuvre pourtant écrite à quatre mains.
Gabrielle va devenir sa biographe officielle et aller de découvertes en découvertes.
J'ai parfois trouvé l'auteur outrancier ou caricatural - dans sa façon de dépeindre ou qualifier les auteurs par exemple, l'antisémite, l'homosexuel, etc... Pour donner une coloration années 50, l'auteur parsème le roman d'éléments anecdotiques qui donnent à l'ensemble une sensation de superficiel. Certains rebondissements m'ont laissée sans voix, sans parler du dénouement...
Bref, un début qui harponne puis un peu de déception s'installe au fil des pages. Je réessaierai quand même avec un autre roman parce que, malgré tout, j'ai été tenue en haleine et que le style est agréable.
Commenter  J’apprécie          30
Dans le Paris des années 50 où les moisissures de l'occupation sont toujours présentes, l'auteur nous fait approcher les milieux intellectuels, artistiques et politiques où les silences du passé crient parfois plus fort que les voix de l'époque. Une part de mystère donne forcément envie de connaître les pourquoi et les comment et de suivre cette enquête aux multiples facettes sur la trace d'une auteur célèbre.
Commenter  J’apprécie          10


Lecteurs (229) Voir plus



Quiz Voir plus

Quelle guerre ?

Autant en emporte le vent, de Margaret Mitchell

la guerre hispano américaine
la guerre d'indépendance américaine
la guerre de sécession
la guerre des pâtissiers

12 questions
3226 lecteurs ont répondu
Thèmes : guerre , histoire militaire , histoireCréer un quiz sur ce livre

{* *}