Les Orphelins du Mal

Livre de plus de 700 pages que j'ai acheté dans une brocante donc le résumé ma donné envie de l'acheter pour lire pendant mes vacances, qui se lit facilement même si sur certaines parties il ne faut pas perdre le fil des personnages et autres. Je ne connaissais pas l'écrivain à voir pour le reste de sa bibliographie

C'est un bon livre, même très bon, qui "éclaire" un point sombre du nazisme. Cependant la fin m'a laissée sur ma faim, je la trouve assez déboussolante mais le livre reste bien dans sa globalité, il est facile à lire et est envoûtant. Bonne lecture à vous.

Roman historique, thriller?... en tout cas, c'est un livre où le suspens est présent de bout en bout.
Dans ce livre, plusieurs époque sont mêlées. Nous suivons les démêlés d'un certain Gilles Chauvier en 1987, lors de la découverte d'un cadavre non loin du lieu de son enfance. L'autre récit se déploie en 2005 autour d'Anaïs, journaliste, à qui un grand éditeur proposer d'aider un certain Vidkun Venner, grand collectionneur du IIIe Reich, d'écrire une livre à propos des "lebensborn", pouponnières destinées à perpétuer la "race" aryenne.
Cela donne un livre, ma foi, difficile à résumer, mais qui nous conduit à l'essence du nazisme dans sa dimension idéologique frôlant avec l'ésotérisme.
L'alternance entre plusieurs périodes historiques est bien menée, même s'il faut bien suivre car les personnages sont nombreux.
La réalité historique, mêlée à la légende et à l'imagination de l'auteur, donnent un livre envoûtant où les "lebensborn" sont au coeur de l'énigme.
Au-delà d'un thriller passionnant, les deux personnages principaux, forts de leurs certitudes et assurances du début, se retrouvent à parcourir un véritable itinéraire initiatique. L'un comme l'autre découvrant son identité profonde au cours de l'histoire. Resteront-ils prisonniers de leurs origines ou sauront-ils garder les valeurs difficilement conquises? En tout cas, ils ne sortiront pas indemnes de cette aventure.
Pour ma part, je reste un peu sur ma faim quant à la résolution de l'intrigue et l'aboutissement de l'ouvrage. Ce n'est pas bâclé, mais pas à la hauteur du reste du livre qui laissait présager mieux. Dommage...

Les orphelins du mal de Nicolas d'Estienne d'Orves (524 pages- X Editions)



> Ce livre se lit facilement. Il est captivant.

> Mais car il y a un mais ! J'ai lu énormément sur la dernière guerre car j'ai voulu comprendre la raison ou les raisons du nazisme et des horreurs des camps de concentrations.

> Comment l'Homme peut vouloir exterminer un peuple ? Comment un peuple peut tomber sous le joug et idolâtrer un dictateur ?

> Ce roman est plus axé sur les lebensborns (Hara humain). Beaucoup de va et vient dans le temps et d'invraisemblances.

> Donc j'ai lu ce livre et je me pose maintenant une question. L'auteur a t il voulu banaliser L Histoire ?? Pourtant cet écrivain s'est bien documenté.

> Il me reste un gout amer en refermant ce bouquin. Je voulais une autre fin donc un peu déçue.

> Vous pouvez être d'un autre avis évidemment et me le dire !
Mireine

>

En 1995, en Allemagne, quatre hommes se suicident de la même façon, et ils sont tous retrouvés avec la main droite amputée.
2005, à Paris, l'énigmatique Vidkun Venner reçoit une mallette contenant quatre mains momifiées. Il contacte une jeune journalise, Anaïs, afin d'écrire un livre sur les Lebensborn, ces haras humains où les nazis voulaient créer une "race pure".
Entre passé et présent, l'étau se resserre autour de Vidkun et d'Anaïs, les entrainant vers une vérité glaçante...

En attaquant ce pavé de 750 pages, j'étais plutôt confiante. En effet, le prologue est tout à fait terrifiant par son impitoyable description d'un accouchement dans un Lebensborn.
Ensuite, nous entrons dans le vif du sujet et faisons connaissance avec l'un des deux personnages principaux : Anaïs. Malheureusement, cette dernière m'a tout bonnement insupportée tout au long de l'intrigue. Immature, agaçante, passant de l'indifférence (ou plutôt la feignant) à des "Mon amour" à tout bout de champ envers Clément... Désolée, mais cette protagoniste n'a cessé de me faire lever les yeux au ciel tellement elle m'a semblé factice et peu sympathique.
Le personnage de Vidkun est beaucoup plus intéressant et finalement plus nuancé qu'on ne pourrait le croire. On l'aime et on le déteste à tour de rôle, il est ambigu et il est vraiment difficile de savoir si c'est un "méchant" ou un "gentil".
Concernant l'intrigue, mon avis est en demi-teinte, je n'ai vu que des critiques élogieuses avant de lire ce roman, mais pour ma part, je suis dubitative. Tout d'abord, à force de lire des romans utilisant l'alternance passé/présent, je crois que je commence à me lasser de ce procédé narratif. de plus, j'ai eu l'impression de me faire balader à droite et à gauche, avec bien sûr des cliffhangers, des révélations, des complots... bref, si j'apprécie tout ça dans un Indiana Jones (je fais référence bien sûr à son opposition légendaire avec les nazis), ici j'ai presque envie de dire "Tout ça pour ça ??" Parce qu'au final, je n'ai pas vraiment appris énormément de choses sur les Lebensborn. Certes, c'est une fiction, mais j'ai comme l'impression de m'être fait avoir. Je suis allée au bout de ma lecture car c'est vrai, ça se lit facilement, mais la conclusion de l'intrigue ne m'a pas fait changer d'avis. Oui, tout trouve une réponse, mais certains faits sont balayés très rapidement, et je n'ai pas été convaincue par certaines explications.
Vous l'aurez compris, ce n'est pas un coup de coeur...

Pourquoi lire Les orphelins du mal ?

Ce roman est un pavé, il faut donc avoir un peu de temps devant soi. Même si l'intrigue n'a pas fonctionné sur moi, le rythme, l'action, permettent une lecture aisée et même plaisante. Et surtout, si vous supportez Anaïs, vous aurez beaucoup moins de mal que moi à apprécier ce livre.
A vous de vous faire votre propre opinion !
Lien : http://racontemoilalecture.o..

Un riche collectionneur de tout ce qui touche au nazisme désire écrire un livre et engage une jeune journaliste pour lui servir de nègre.
Les voilà embarqués dans une aventure incroyable qui bouleversera leurs vies les emmenant aux tréfonds de l'histoire du nazisme et particulièrement des lebensborn.

Début un peu paniqué.
Près de 750 pages sur une histoire horrible sordide, ça passe ou ça casse.
Et bien c'est passé.
Passionnée de la première à la dernière page.
Un thriller avec pour toile de fond la folie nazie.
Avec un talent fou, l'auteur mêle l'Histoire à la fiction, au point qu'on ne sait parfois plus où l'on en est.
Quelle imagination pour avoir réussi un roman aussi complet et fourni.
Quelle maîtrise pour avoir mené ça de bout en bout en mettant le lecteur en haleine permanente.
Que ce soit à partir de 1936 ou en 2005, les deux histoires parallèles qui se rejoignent sont captivantes.
Franchement, je ne sais pas où il est allé chercher tout ça.
Le malaise et l'horreur font parie de cette histoire sans qu'on puisse pour autant la lâcher.
C'est le troisième livre d'Estienne d'Orves que je lis.
Trois livres qui m'ont dérangée quelque part mais que j'ai beaucoup aimés.
Chic, il m'en reste d'autres à découvrir.

On ma offert ce livre et je me suis dit qu'il devait être bien mais sans plus.
Mais je me suis lourdement trompé !
Ce livre parle de la seconde guerre mondiale et du nazisme.

Il y a deux histoires parallèles.
La première se passe dans les années 90 et nous suivons la police pour le meurtre d'une femme qui est pendue et brûlée dans le lieu d'enfance de l'inspecteur. Nous apprenons beaucoup de son passé.

La deuxième nous fait suivre Anais qui écrit des articles et un jour son éditeur lui présente un homme qui souhaite écrire un livre sur le nazisme car il a reçu un colis très bizarre.

Au fil des différents voyages, on apprend beaucoup du nazisme et de ce qu'il se cachait derrière (je ne sais pas si c'est de la réalité ou de la fiction).

Je le conseille réellement pour tous ceux qui aiment ce côté recherches et documentation sur le nazisme tout en étant stupéfait des rebondissements de cette affaire.

J'ai lu ce livre il y a très longtemps (d'où les dates de lecture un peu mises au hasard !), lorsque j'étais au lycée (ou à la fin du collège... Ah, satanée mémoire faillible !). La thématique de la Seconde Guerre mondiale et de l'idéologie nazie m'intéressaient déjà grandement, et c'est ce qui m'a attirée vers ce livre. Je garde un souvenir plaisant des Orphelins du Mal, notamment du fait de l'enquête menée par l'héroïne, Anaïs, qui va peu à peu se retrouver mêlée à l'histoire et aux ramifications de l'un des pires projets nazis, les Lebensborn, ces "fontaines de vie" visant à créer de parfaits petits aryens prêts à servir le régime... La tension monte crescendo, le style est délié et nous entraîne à toute allure vers la résolution, peut-être un peu trop vite d'ailleurs... Ce roman reprend le thème usité du "bien" contre le "mal", et sans en être une parfaite illustration ni le meilleur roman sur ce thème, il reste une lecture plaisir (avec quelques frissons !) que je ne regrette pas. Faute de souvenirs plus précis et de la présence du livre dans mes bibliothèques (disparu !), je ne peux écrire de critique plus élaborée. On dirait que je suis quitte à fouiller dans les cartons et les librairies d'occasion pour le retrouver et souffler la poussière sur ma mémoire !

Ouf je suis enfin venue à bout de ce pavé ! Mais je ne sais pas trop si j'ai aimé ou non cette lecture.
Jusqu'à pratiquement la moitié du roman, j'ai été gênée par l'alternance permanence entre les époques et surtout entre deux histoires différentes. Evidemment ces deux histoires finissent par se rejoindre, le passé par expliquer le présent, mais j'ai trouvé cela pesant et surtout un rien longuet.
l'univers est très bien détaillé par ailleurs mais j'aurai aimé que les personnages aient autant de profondeur, de complexité. La jeune journaliste est niaise, naïve et un rien simplette parfois. Son petit ami n'a aucun intérêt. Les personnages nazis des caricatures au mieux, des fantoches au service du délire le plus complet au pire. le viking est à peine sulfureux et finalement assez simple.
Le dénouement finit de participer à ce délire mais passée la "surprise" du truc, cela parait un peu rapide, un peu trop simple. Je me suis même dit "tout cela pour ça ?"
Je pense que la seule chose qui m'a fait tenir est la curiosité, la volonté de savoir jusqu'où on va aller. Mais je m'attendais à quelque chose de plus fort.
Cela reste un relativement bon policier, un poil historique.

Mon deuxième D'orves (après les Derniers jours de Paris), et une petite pointe de déception. Je n'ai pas retrouvé la sensibilité sous-jacente du premier lu. Autant Venner est un personnage inquiétant et fascinant, autant Anais peut-être désagréable et je me suis assez vite lassée de ses réactions brutales. le fond de l'histoire, bien que choquant par sa nature, est très bien mené, on sens que l'auteur a pris le temps de se documenter pour nous restituer L Histoire dans son histoire. Bien que très romancé, je n'aurais aucune peine à croire que Halgadom ait existé.
Je lirai avec plaisir un autre roman de cet auteur, afin de ne pas rester sur cette impression en demi teinte.