Et puis, on arrive aux trois dernières pages. Toute la magie des pages précédentes qui se dissipait peu à peu s'est définitivement volatilisée.
Robert Eymeri, avec
La nuit rebelle, n'a pas su tenir son pari. Tout ce qu'il avait bâti à partir d'une invitation faite à un fonctionnaire de l'ambassade de France à Lisbonne par une inconnue, le priant de le retrouver pour un concert prié dans une villa, s'effondre comme un château de cartes.
Le sonhos, qui prend quelqu'un dans ses bras pour deux ou trois jours et l'enferme dans un sommeil de rêves, n'existe pas. Pas plus que le livre que Jérôme, le jeune Français, parcourt en attendant qu'Alba, sa belle inconnue, sorte du sohos. Tout est faux, tout est illusion.
Une illusion d'autant plus terrible à constater que le roman était joliment écrit et qu'il y avait dans cette ambiance irréelle une forme de conte pour adultes qui, au départ, m'avait plu. Mais dont je me suis lassée à la longue et ce, malgré des images de Lisbonne habilement décrites.
Il n'y a eu qu'un seul
Lewis Carroll, faut-il le dire?
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