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Pixel Vengeur et Fabcaro prennent le relais de Gotlib pour nous livrer la suite des aventures de Gay Luron. Rhââ Gotlib ! C'est vraiment le genre d'humour que j'affectionne. Toute jeune, je piquais les "Fluide Glacial" de mon frère dès qu'il avait le dos tourné parce que ce gros vilain ne voulait pas me les prêter : "T'es trop bête, t'es une fille, les filles ça lit pas ça, les filles ça lit OK ! et Podium." Et moi : "Mais euh, hein, pourquoi d'abord ?"
Bref, le Gay Luron nouveau est arrivé (en fait il est arrivé en 2016 mais je suis toujours un peu en retard), toujours accompagné de Jujube, toujours aussi "enjoué" et toujours amoureux de Belle-Lurette. J'ai plus ou moins retrouvé le petit truc qui me plaisait dans le travail de Gotlib même si toutes les planches ne se valent pas et je trouve que l'esprit de Gotlib est respecté.
Pour ce qui est du dessin, je suis loin, bien loin d'être spécialiste mais il m'a paru fidèle lui aussi.
Et puis on retrouve avec plaisir la petite souris et comme la coccinelle de la "Rubrique-à-brac", le monde n'est plus le même sans ces petites bêtes.
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Les auteurs reprennent un personnage iconique de Gotlib presque vingt ans après. Autant dire un projet casse-gueule : la société a changé, l'humour acceptable aussi (on peut le regretter...), et surtout, surtout, comment rendre hommage à Gotlib ???
Et bien (roulement de tambour), Pixel vengeur & Fabcaro s'en sortent très très bien.

Gai-Luron, le chien pas dynamique pour un sou, limite névrosé, retrouve son compère - confident - mentor, le renard Jujube, à qui il confie son amour pour Belle-Lurette. Trop timide, trop gauche, trop rêveur, il rate tous ses rendez-vous et voit sa belle s'amouracher de John Michaël.

Gags à tous les étages, en format strip, demi page ou page complète. Humour loufdingue, second degré, ou de blague Carembar ça dégaine de partout. En plus, les auteurs ont réussi à instaurer un semblant de lien entre les gags.
Bravo les gars, j'en redemande ! Et, encore merci M. Gotlib !
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Il y a longtemps que je n'avais pas vu Gai-Luron et je trouve qu'il n'a pas vieilli.
Avec ce « Tome 1, Gai-Luron sent que tout lui échappe… » de la série « Les nouvelles aventures de Gai-Luron », le retour du chien neurasthénique est réussi grâce aux éditions Fluide glacial.

Et puis, ce nouvel album est une façon de rendre hommage à Gotlib, père de Gai-Luron, qui vient de nous quitter.
“Les millions de lecteurs ayant appris à rire dans les pages de Rubrique-à-brac, des Dingodossiers ou de Gai-Luron perdent un humoriste fascinant, un dessinateur virtuose, un touche-à-tout iconoclaste et un ami cher qui parvenait à provoquer le rire à la moindre de ses pages” a salué son éditeur, Dargaud, le 4 décembre 2016.
L'idée de départ de Gotlib était simple : une page de gags burlesques et absurdes avec un chien, Gai-luron, et son ami le renard Jujube, proposée chaque semaine dans le journal Vaillant, ancêtre de Pif Gadget. Ensuite, le public séduit, Gotlib fera paraitre 10 albums entre 1964 et 1982, et en 1976, le cousin français de Droopy sera même couronné du prix du meilleur album à Angoulême avec « Gai-Luron en écrase méchamment ».

Aujourd'hui, Gotlib est parti avec ses personnages mais la relève est là !
Même si la mode des rééditions peut agacer, je trouve que Fabcaro et Pixel vengeur s'en sortent vraiment bien.
L'histoire est celle de l'éternel amoureux qui cherche à déclarer sa flamme à sa bien-aimée. Car le chien le plus amorphe de la bande dessinée française est amoureux de Belle-Lurette. Comme il est timide et maladroit, c'est son copain Jujube qui va le conseiller. Et la conquête de la belle va être difficile. Mais malgré les apparences inexpressives de Gai-Luron et le burlesque, on devine le sentimental introverti ce qui le rend très attachant.

Pixel Vengeur a un graphisme qui n'est pas très éloigné de celui de Gotlib et je n'y ai vu que du feu. Il y a aussi des astuces visuelles comme les dessins non colorés qui sont bien à propos quand le gag fait flop (comme un blanc quoi).
Côté scénario, Fabcaro signe des gags très drôles avec une pointe d'absurde. L'esprit de la version d'origine est présent même si le changement d'époque est visible. J'ai bien aimé la référence à la Delorean de Marty McFly acheté d'occase sur PriceMinister, par exemple.
Surtout, il y a des clins d'oeil à l'oeuvre du maître : on voit les personnages de Gotlib passer par là et la petit souris cocasse que j'adore qui accompagne les gags et toujours là.

Tout ça me rappelle de bons souvenirs. Car Gai-Luron faisait rire mon père quand j'étais petite alors je l'ai aimé malgré son air morose et lymphatique. Quand j'ai lu ce nouvel album, j'ai retrouvé ce plaisir d'autant plus qu'aujourd'hui, Gai-luron est devenu une expression familière que l'on retrouve dans tous les dictionnaires.

Ce livre m'a été offert par les éditions Fluide Glacial dans le cadre d'une opération masse critique et je les remercie de tout coeur.


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Gotlib venait juste de partir, tristesse et désolation dans le monde de la BD française des 50 dernières années. Chaque auteur, scénariste, dessinateur, lecteur lui rendait hommage à sa façon, moi-même postais un petit message sur Babelio. Adieu coccinelle, Super-Dupont, Gai-Luron et Hamster jovial (qui ne l'était plus), Rubrique-à-brac et Cinémastock, le Fluide était glaçant et ne faisait plus rire.
Or dans le même temps Masse Critique de décembre arriva, avec son lot de BD, romans illustrés, mangas et livres jeunesse, et parmi tout ça « Les nouvelles aventures de Gai-Luron » tome 1. Bien sûr, il n'y avait pas tromperie sur la marchandise, de nouveaux auteurs reprenaient le héros du Maître ; comme un seul homme je m'inscrivis et cochai le livre en question, qui m'échut quelque temps plus tard.
- « Chouette me dis-je avec gourmandise (oui, j'aime bien me parler avec gourmandise quand je suis seul), je vais bien me marrer, comme “dans l'temps”… »
L'objet en main(s) je fus tout de suite conquis, l'ami Gai-Luron en couverture sur fond rouge, le bras (long) sur l'épaule de Belle-Lurette, et l'incontournable souris jouant de la harpe sur le même banc que ses amis. Bel album, beau papier, et en prime un encart de 4 pages cartonnées, sur le retour des aventures du héros, avec la présentation - en interview - des deux auteurs : Pixel Vengeur au dessin, et Fabcaro au scénario. Un portrait rapide de Gotlib et un petit mot de lui adoubant gentiment les deux compères comme successeurs.
Alors tout ça et puis tout ça, je commençai la lecture. Ah mes amis on se serait cru revenir il y a 40 ans aux belles heures de Pilote et de Fluide Glacial ! Gai-Luron, sorte de Droopy français, amoureux transi et benêt, ne sachant pas quand il faut ou quand il faut pas, n'osant déclarer sa flamme à Belle-Luronne, de son côté, naïve, timide et n'étant pas plus entreprenante…
Les pages se tournent et en dépit des efforts des auteurs (eux) et du lecteur (moi), rien ne se passe. Pas un éclat de rire, spasme réprimé ou même vague sourire, rien ! La magie n'opère pas. Malgré le dessin impeccable, fidèle au modèle, et sans reproche à adresser à Pixel Vengeur, les gags ne passent pas. le texte est du domaine de l'absurdie, c'est normal, mais ne fait mouche à aucun moment. Je ne sais quoi penser. Fabcaro a-t-il voulu être trop fidèle à Marcel, ou manque-t-il de talent pour l'exercice, certes difficile ? Aurait-il dû se lâcher davantage pour s'approprier le personnage ? Toujours est-il que ça ne marche pas du tout…
J'ai pris de l'âge bien sûr, mais n'en suis pas moins adepte de la franche rigolade et du gag à deux balles, pourvu qu'il tombe à point nommé, mais lorsque même Super-Dupont fait une apparition dans l'album, c'est tellement parachuté que c'est presque risible, un comble !
Dommage, je n'aime pas dire du mal des livres que j'ai sous les yeux, mais moi qui espérais retrouver mon âme d'ado avec le retour de Gai-Luron, je reste sur ma faim, et ne mettrai que deux étoiles, pour le travail du dessinateur, mais c'est tout.
L'avenir dira, je l'espère de tout coeur, si je me suis trompé.

Pardon de mon oubli, merci à Babelio et Fluide Glacial pour ce cadeau de Noël avant l'heure !
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Gai-luron sent que tout lui échappe - Tome 1 Les nouvelles aventures de G.L. - Pixel Vengeur & Fabcaro

Il y avait très très longtemps que je n'avais pas lu d'histoires de Gai-Luron. C'est avec un très grand plaisir que je me suis plongée dans cette nouvelle BD. Les nouvelles aventures de Gai-Luron par Pixel Vengeur et Fabcaro sont dignes des histoires concoctées par Gotlib. C'est tout aussi farfelu, désopilant et hilarant.
Gai-Luron est follement amoureux de Belle-Lurette et n'ose pas lui déclarer sa flamme, celle-ci tombe forcément amoureuse d'un autre et voilà notre Gai-Luron qui part à la reconquête de sa Bien-Aimée. C'est désopilant, c'est rafraîchissant, et même poétique. Les compagnons de Gai-luron, Jujube et la minuscule souris sont tout aussi loufoques que lui. J'ai passé un chouette moment de lecture qui a illuminé toute la grisaille du dehors. Et même si Gotlib nous a quitté il y a peu. Eh bien Vive Gotlib !

Merci mille fois à Babelio Masse critiques et aux Éditions Fluide Glacial
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Ça me gave cette mode actuelle consistant à reprendre une série « mythique » de la BD franco-belge pour la remettre au goût du jour avec de nouveaux auteurs. Mais pour Gai-Luron, je veux bien faire une exception. D'abord parce que son créateur est l'inégalable Marcel Gotlib, ensuite parce que son « repreneur » n'est autre que le génial Fabcaro (Zaï, zaï, zaï, zaï).

Gai-Luron est un personnage né en 1964 dans les pages du journal Vaillant. Chien flegmatique fortement inspiré par le Droopy deTex Avery (Gotlib en a toujours revendiqué la filiation), Gai-Luron ne sourit jamais et semble en permanence à moitié endormi. Philosophe qui s'ignore, ce cabot est le personnage le plus « sage » de l'univers Gotlibien, loin de la transgression d'un Superdupont ou d'un Pervers Pépère. Décalé, poétique et absurde, l'humour de cette série ne pouvait à l'évidence que convenir à Fabcaro.

S'il respecte l'esprit du maître, le scénariste pose sa patte sur plusieurs séquences, notamment les extraits d'émissions télé ou quelques running gags dont il a le secret. Surtout, s'il a gardé les gags individuels, tous sont reliés par un fil rouge qui donne au final une histoire complète : Gai-Luron tente de séduire la jolie Belle-Lurette mais il s'y prend comme un manche et doit en plus affronter un rival pour lequel sa dulcinée a des yeux de Chimène.

Bon, qui aime bien châtie bien alors j'annonce d'emblée que quelques chutes tombent à plat et que, malgré un talent évident, le trait de Pixel Vengeur n'atteindra jamais la qualité de celui de Gotlib. Mais franchement, je suis bluffé par la qualité de l'ensemble. Entre non-sens et gros délire, c'est un vrai plaisir de retrouver la mine fatigué et triste de cet anti-héros lymphatique don les frasques ont illuminé mon enfance. Alors pour une fois je ne vais pas ronchonner en vous disant que « c'était mieux avant » ou qu'il n'y a rien de plus facile que de faire du neuf avec du vieux, et je vais vous encourager fortement à découvrir cette reprise aussi moderne que fidèle.

Lien : http://litterature-a-blog.bl..
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petites scénettes à l'humour teinté d'émotion et de dérision parfois
bon retour parmi les lecteurs
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Lecteur de feu Vaillant, futur Pif gadget, ce qui du coup ne me rajeunit pas, Gai-Luron a de toute évidence bercé ma jeunesse. Et bien que son évolution quelques décennies plus tard en "Gai-Luron en slip'" ne m'ait un pas totalement convaincu, sans doute par la sexualisation soudaine d'un souvenir d'enfance, c'est quand même avec plaisir et curiosité que je me suis jeté sur ce retour en librairie.
Niveau dessin, rien à redire, Pixel vengeur fait un bon boulot, très ressemblant, avec une touche presque imperceptible de modernisation du trait bienvenue. Nous vivons au 21e siècle et c'est tout à fait de bon aloi. On notera toutefois, que le passage à des pages de neuf cases aèrent sans doute le récit mais lui enlève l'aspect foisonnant de l'oeuvre primaire qui, elle, jouaient avec douze. Ce qui a changé par contre, c'est la narration. D'histoires délirantes sur deux pages, nous passons à une multitude de formats, allant du comics en trois cases à la double page, essayant d'allier tout à la fois un thème narratif unique et un délire constant. Draguer très maladroitement Belle-Lurette, aidé par l'ineffable Jujube, devient le running gag de l'album, avec ce nombreuses incursions dans un absurde inventif mais sans doute un poil trop sage, comme si les auteurs étaient encore un peu coincés face au maître Gotlib ( le créateur de la série pour ceux qui ne suivraient pas ). Sans doute parce que l'époque est moins patiente, le texte est moins important, Ce qu'on perd en dialogues truffés de jeux de mots, on le regagne en dynamisme.
Mais je ne bouderai pas mon plaisir, ce retour est sacrément plaisant, drôle et amusant.
La fin sur le blog
Lien : http://sansconnivence.blogsp..
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