Citations sur La libellule qui rêvait de toucher les étoiles, tome 2 (11)
Tu ne tomberas pas, princesse, je te tiens. Alors envole-toi.
C’est ça l’amour, Chloé. On s’élance, on vole, on tombe, on s’éclate la tête sur le bitume et on se relève. Mais on le fait toujours en se tenant la main. On le fait toujours ensemble, et c’est ça qui est magique. C’est ça qui chasse ton ciel gris, les jours où tu veux juste rester clouée au sol.
une lanterne posée chacune à nos pieds, nous attendons à la lueur des bougies le signal pour les relâcher. La nuit a recouvert le lac d’un manteau abyssal et silencieux. La silhouette du mont Fuji se détache de l’obscurité, aussi fier et imposante que le dans la lumière. Accoudé à la rambarde, je drague les eaux troubles qui s’agite dans les yeux de Nao . Le regard aussi noir que le lac devant nous, il pianote nerveusement la pierre froide. Il me jette un coup d’œil en douce, très sale quand il s’aperçoit que je l’observe. Avec un petit rictus pincé , il plonge sa main dans l’encolure son Yukata pour en sortir un petit écrin.
Je suis amoureux d’une fille qui a la tête dans les étoiles et si je tombe, cela sera sans filet. Si mon cœur se brise à l’arrivée, il aura au moins battu de toutes ses forces pendant la chute.
Toute la vie est un risque. Un énorme, incalculable et foutu risque. Mais si tu n’en prends jamais, à quoi ça te sert de respirer ? À part alimenter un corps qui se contente d’exister, je ne vois pas l’intérêt.
— Chloé, promets-moi que quoiqu’il puisse arriver entre nous, quoi que la vie puisse mettre sur ton chemin, tu ne reculeras jamais. Que tu continueras à être cette magnifique libellule. Celle dont je suis tombé amoureux.
« — Merci, chuchoté-je bouleversée.
— Merci à toi, Chloé.
— Pourquoi ?
— Pour m’avoir frappé avec cette poêle. C’est clairement la plus belle chose qui me soit arrivée dans ma vie. »
« Deux âmes esseulées qui se sont retrouvées sur le même continent, dans la même ville, dans le même bar. Les planètes ont dû s’aligner ce soir pour nous réunir. Je les remercie en silence, la tête tournée vers les étoiles. Celles qui brillent dans ces deux trous noirs prêts à m’engloutir. Je ris intérieurement, comblée, parce que je n’attends plus que ça pour m’embraser.
Et filer à ses côtés. »
« Je laisse la fourmi traîner loin derrière moi. Je ne suis plus elle, je ne l’ai même jamais approchée. J’ai toujours été cette libellule, qui attendait juste le bon moment pour se métamorphoser. La fourmi n’a jamais rêvé de devenir libellule. Mais la libellule, elle, a toujours rêvé de s’envoler vers les étoiles. »
« J’ai toujours été cette libellule, qui attendait juste le bon moment pour se métamorphoser. La fourmi n’a jamais rêvé de devenir libellule. Mais la libellule a toujours rêvé de s’envoler vers les étoiles. »