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EAN : 9782330018146
96 pages
Actes Sud (02/05/2013)
4.05/5   10 notes
Résumé :
Dans le monde végétal, les apparences sont souvent trompeuses. Les plantes n'ont ni jambes ni pattes, mais elles ont la bougeotte. Elles n'ont pas de muscles, mais elles sont fortes. On ne les entend pas parler, mais pourtant elles communiquent. Qui sont ces drôles de créatures qu'on appelle plantes?

Si vous pensiez qu'une plante n'est pas seulement un être vert, mou et stupide, ce livre est pour vous. Et si vous croyiez le contraire, ce livre est aus... >Voir plus
Que lire après Les plantes ont-elles un zizi ? : ... et autres questions fondamentales sur les végétauxVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
La première chose que l'on remarque est l'attention portée à ce livre. Alliant naturalisme et travail du trait et des couleurs proche de celui d'un bel album jeunesse, les illustrations rendent la lecture - le regard je dirais même - particulièrement agréable. Ce choix, malgré des qualités indéniables, rend quelque fois l'information peu claire comme pour l'Ophrys apifera en p. 23. Structuré en dix questions, le livre comporte aussi de très belles photographies de végétaux mises en regard de l'ouverture des chapitres. Elles fonctionnent comme des métaphores de la question.
Le texte est clair et précis. Il oriente le livre vers des enfants préadolescents ou des adolescents déjà un peu aguerris (et pour les adultes aussi bien sûr).
Sinon l'assertion finale selon laquelle les êtres humains se seraient redressés en s'inspirant de la verticalité des arbres ou par la nécessité d'y grimper est une bien curieuse idée. La souligner en disant, en note, qu'un certain nombre de paléoanthropologues (dont deux sont mêmes nommés!) "argumentent en faveur de l'idée que la verticalité des hommes provient de celle des arbres" est une interprétation assez douteuse de leurs écrits. En résumé, prendre le parti de l'univers végétal ne doit pas obliger à tordre les connaissances...
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Un bien beau documentaire.
La couverture déjà interpelle : ce fond noir avec cet arum blanc et des touches de roses fluos. Très joli et très original pour une couverture de documentaire scientifique. le titre aussi : les plantes ont-elles un zizi? Question simple, alors on se dit qu'on va avoir droit à une explication simple.
Et bien, pas si simple que cela...Bon, c'est surement parce que le sujet ne me parle pas beaucoup (moi et les plantes...). Etamine, pollen, pistil, stigmate : ok. Mais monoïque, dioïque, stomate : ??? J'ai lu ce que c'était, hein, mais je ne m'en souviens déjà plus... Je dois pourtant avouer que ce livre est bien fichu.
L'anthropomorphisme déjà. Les questions posées sont claires et permettent de mieux se rendre compte que les plantes sont bien des êtres vivants : font-elles des bébés? mangent-elles? font-elles des crottes? La double page qui présente la question est particulièrement bien faite : une grande photo qui illustre la question anthropomorphique (le "zizi" de l'arum, un arbre avec des jambes!!, un arbre mort,...), la question, puis une réponse succincte en 1 paragraphe, avant d'être développée dans les pages qui suivent.
Le corps de l'explication ensuite est pas mal fait. Des sous-titres, des mots en gras, des photos, des schémas, des paragraphes aérés. le tout est clair, et joli. Ce que j'aime moins, c'est les notes regroupées en fin d'ouvrage. J'aurai trouvé cela plus pratique. Mais c'est vrai que cela aurait nuit à la clarté immédiate de la page.
En résumé, un bien bon documentaire pour les curieux motivés (dès 11 ans?).
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Il y a comme cela des titres un peu provocateurs... Et grand bien leur fasse! J'aime ces documentaires qui donnent à comprendre des savoirs scientifiques en proposant une ouverture humoristique.

"Les plantes ont-elles un zizi et autres questions fondamentales sur les végétaux" de Jeanne FAILEVIC, Véronique PELLISSIER et illustré par Cécile GAMBINI est une autre manière d'évoluer dans la botanique.
Chaque chapitre part d'une question particulière, la réponse est alors déclinée en exemples, schémas et références.
Le sexe des fleurs apparait justement non dans la forme ambigüe de l'arum mais dans leur anatomie d'étamine et de pistil. La fécondation et la naissance d'une graine sont explicitées avec schémas mais aussi dessins de la spécificité des pollens et leur mobilité (anémophile, zoophile). Les plantes ne sont plus alors des formes molles "végétatives" mais de vraies stratèges pour attirer les insectes pollinisateurs, pour flouer ou faire alliance.
La chaîne alimentaire réapparait avec les plantes comme productrices de matières organiques. Nous découvrons aussi la photosynthèse, fabrication de sucres grâce à la lumière, d'une manière beaucoup plus attrayante avec les bouches de la plante (stomates), la distinction des sèves, brute ou élaborée, mais aussi les racines qui puisent les nutriments, les symbioses faites avec d'autres organismes pour faciliter l'absorption des nutriments, comme les champignons (micorhize). Les crottes des végétaux amènent aussi un aspect intéressant des déchets, comme la lignine, toxique incrément.
Les plantes se font aussi mobiles, se déplacent, s'enracinent, réagissent à l'environnement. Les plantes n'apparaissent plus, non plus, comme de faibles éléments. Elles sont fortes, de leur évolution, de leur adaptation, de la structure cellulaire rigide mais aussi de leur anatomie ou/et de leur enracinement.
Nous découvrons les adversaires des plantes mais aussi leurs défenses physiques ou chimiques, leur sèves antigels, leurs stratégies pour survivre à l'hiver avec ce détachement des feuilles et le capuchon de liège protecteur.
Nous apprenons leurs moyens de communication, pour résister aux gazelles, pour attirer les pollinisateurs, pour marquer son territoire comme le noyer.
Il est même question de la mort, de morts-vivants et presque d'éternité.

Vous l'aurez compris, une foultitude de connaissances est exposée mais rien n'est rébarbatif. La question de début de chapitre, illustrée d'une photographie des incongruités botaniques, amène beaucoup d'illustrations, d'exemples et d'"anecdotes". (...)
(...)

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Lien : http://1pageluechaquesoir.bl..
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À part quelques photographies ou quelques reproductions de planches de dessins, les illustrations sont exclusivement des créations pour ce présent album. Il en résulte une
alliance très forte entre le fond et la forme, avec des dessins tout en finesse utilisant diverses techniques (crayon, craies, peinture…).
Le corps du texte est aéré et il prend sens et force avec les titres de couleur qui lui sont juxtaposés. Sous les libellés très accrocheurs des chapitres, on découvre tous les aspects de la vie des plantes. Plus spécifiquement en rapport avec l'objet de ce catalogue, les chapitres titrés « les plantes font-elles des bébés » et « les plantes mangent-elles » appréhendent respectivement les notions de pollinisation et fécondation, modes de déplacement des graines et principes de photosynthèse et de symbiose.

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Lien : http://www.dev.scienceenlivr..
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
La palme de la symbiose revient au lichen (qui n'est pas une plante à fleurs). Il pousse sur les rochers, le toit des maisons, les branches des arbres...dans des milieux où rien ne devrait pousser puisqu'il n'y a pas de terre! Mi-algue mi-champignon, ce végétal vit pourtant en complète autonomie. La raison de ce phénomène? Le champignon est à lui seul une réserve d'eau et de minéraux et l'algue fournit les sucres. Eau + sucres + minéraux = le juste équilibre nutritif pour une plante! En se dégradant, il va même former une petite litière propice à l'installation de toutes sortes de plantes. En plus d'être autonome, il est généreux et altruiste!
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Au cours de l'évolution, les végétaux ont affiné leurs stratégies allant, pour certains d'entre eux, jusqu'à choisir un animal spécifique pour effectuer le transport du pollen. L'union du figuier et du bastophage - un insecte de la famille des guêpes et des abeilles - en est un bon exemple. Le figuier a besoin du blastophage pour se reproduire, et réciproquement. Les fleurs du figuier, au lieu de s'épanouir à l'air libre comme la plupart des fleurs, restent enfermées dans un petit sac qui ressemble à une mini-figue verte. Les fleurs sont accessibles par une entrée minuscule. Seul le blastophage, insecte tout riquiqui, va pouvoir s'y faufiler pour les féconder. Et à maturité, ce petit sac deviendra...une figue! De son côté, le blastophage trouvera dans ce petit "sac" un nid pour ses oeufs et de quoi les nourrir jusqu'à leur stade adulte.
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Si vous pensez qu'une plante n'est pas seulement un être vert, mou et stupide, ce livre est pour vous!
Et si vous croyez le contraire...ce livre est aussi pour vous!
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Le fruit de l'églantier est appelé "gratte-cul" car il contient des poils très irritants utilisés par les farceurs comme poil à gratter.
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