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sur 1062 notes
Un roman historique qui se déroule à Barcelone au XIVème siècle.

C'est l'histoire d'un homme qui vit à une époque aucun cadeau ne lui sera fait.

Les puissants ont le pouvoir et la main mise sur le peuple avec des lois canoniques d'une absurdité exemplaire. La servitude, la position des femmes dans ce monde, celle des esclaves , des notables, des juifs.. rien ne nous est épargné dans ce roman... qui nous montre en détail la vie à cette époque avec également l'inquisition et son pouvoir divin.

C'est également l'histoire d'un homme d'honneur qui a chaque page du roman nous ai rendu de plus en plus sympathique.

C'est un roman historique d'une grande clarté et également un incontournable du genre.
Merci Krout, sans toi, je serais très certainement passée à côté de ce merveilleux roman qui m'a fait voyager dans l'espace et dans le temps.
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Epoustouflant ! Si vous commencez la Cathédrale de la Mer, ne prévoyez rien d'important dans les jours qui suivent... Il y a fort à parier que vous ne pourrez pas lâcher ce roman avant la fin. Ce fut le cas pour moi et j'ai passé quelques jours intenses à Barcelone, au XIVe siècle.

À première vue, la Cathédrale de la Mer ressemble à une version catalane des Piliers de la terre. Comme dans la fresque de Ken Follett, on y suit la construction d'une cathédrale, Santa Maria del Mar, ainsi que les aventures tragiques de gens du peuple, le serf Bernat Estanyol et son fils Arnau, malmenés par une noblesse à la cruauté implacable. Citons Llhorrenç de Bellera qui utilise son droit féodal pour violer la jeune épouse de Bernat le jour de ses noces, ou Isabel et Grau Puig (oncle par alliance d'Arnau) qui exploitent Arnau et son père sous prétexte de les aider...

Mais bien vite, il se dégage de l'aventure créée par Ildefonso Falcones une identité et un charme propres, liés aux lieux et à la progression du récit. 
Barcelone, avec son port (en réalité une plage), ses "barrios" populaires, son quartier juif de Montjuïc et tous ses habitants.... constitue un personnage à part entière. À la suite d'Arnau et de son frère de misère, Joanet, j'ai vraiment eu l'impression de me promener dans cette ville, dont l'histoire (tirée de la crónica du roi Pierre IV) et la topographie sont extrêmement bien documentées par l'auteur.
Quant au récit, il est structuré de manière à montrer le maximum d'éléments sur cette époque, tout en entretenant l'intérêt croissant du lecteur. Les deux premières parties, "Serfs de la terre" et "Serfs de la noblesse" ont les attributs d'un roman picaresque - si ce n'est l'utilisation d'un narrateur omniscient. À partir des mésaventures de Bernat et d'Arnau, on découvre avec effroi l'arbitraire des mauvais usages en place dans les domaines seigneuriaux, ainsi que les conditions de vie particulièrement difficiles du petit peuple. Et avec Arnau, l'on s'attache à cette confrérie des "bastaixos", qui déchargent les bateaux et, sur leur temps libre, portent les pierres destinées à "leur" cathédrale.
Les deux dernières parties, "Serfs de la passion" et "Serfs du destin", s'animent d'un souffle épique. Tandis que Joan choisit l'habit religieux, Arnau se marie puis part à la guerre où son courage lui attire les honneurs. Là commence son ascension. Elle se poursuivra à la faveur de la rencontre d'un Juif sage et fortuné, qui le lancera dans le métier de cambiste, jusqu'à amasser une fortune considérable. Mais une telle réussite suscite bien des jalousies et des trahisons...

Difficile de ne pas se prendre d'affection pour Arnau : son courage, son honnêteté, sa fidélité à ses idéaux en font le frère ou l'ami que l'on aimerait avoir. le destin des deux frères offre aussi une habile leçon de vie. Marqué par les injustices subies dans son enfance, Arnau emploiera son pouvoir et son argent pour aider les plus faibles et réformer les mauvais usages. Tandis que Joan, devenu inquisiteur, n'aura pas ce recul et se contentera de perpétuer l'arbitraire et l'infamie.

Et en toile de fond, l'on suit, étape par étape jusqu'à son inauguration en 1384, l'édification de la cathédrale Santa Maria del Mar, montrant qu'une vie humaine suffit à peine à voir l'achèvement d'un tel chef d'oeuvre. Les 800 petites pages de celui-ci paraissent bien légères à côté !
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Ce livre réunit tous les ingrédients qui font un best-seller. Et il fut effectivement un best-seller mondial ! Publié il y a une quinzaine d'années, La Cathédrale de la Mer est une longue fresque historique, romanesque et humaniste, dont l'action se situe en Catalogne, au Moyen-Age. Oeuvre d'Ildefonso Falcones, un avocat médiéviste barcelonais qui mit plusieurs années à l'écrire, le livre comporte sept à huit cents pages selon les éditions.

Ancré autour de la construction d'une cathédrale, le roman s'apparente plus aux Piliers de la Terre qu'à Notre-Dame de Paris. Mais à la différence de la cathédrale fictive de Ken Follett, la Cathédrale de la Mer existe réellement. Elle se dresse à Barcelone, dans le vieux quartier aujourd'hui branché de la Ribera. C'est un vaste édifice de conception gothique, mais d'aspect massif, sobre, sans ornementation flamboyante. Ainsi la voulait la population locale, qui avait activement contribué à sa construction, en la finançant et en y travaillant. Le roman évoque notamment le rôle clé de centaines de « bataixos » – on dirait aujourd'hui en français des débardeurs – qui, à dos d'homme, avaient apporté un à un sur le site les blocs de pierre extraits dans les carrières avoisinantes.

Alors qu'il avait fallu deux siècles pour construire Notre-Dame de Paris, une soixantaine d'années avaient suffi pour Santa-Maria del Mar. Le roman place ces soixante années sur l'échelle du temps d'un homme, né avec la pose de la première pierre, et dont la plénitude personnelle coïncidera avec la mise en place de la dernière clé de voute.

Cet homme se nomme Arnau Estanyol. Fils d'un serf, il est dès l'adolescence coopté dans la confrérie des « bataixos ». Un rude métier ! Ses qualités et les circonstances lui valent de gravir rapidement les échelons de la société catalane. Devenu un notable riche et puissant, estimé par ses pairs, adulé par le peuple, il n'oublie pas d'où il vient et se pose en défenseur des esclaves et des pauvres. Il est aussi l'ami fidèle des Juifs qui, confinés dans leur « barrio », financent le roi de Catalogne… sans jamais être à l'abri de représailles soudaines et brutales ; il suffira d'une épidémie de peste ou d'une période de famine pour alimenter des rumeurs de sorcellerie et réveiller les bas instincts du peuple, transformé en meute sanguinaire.

Arnau est l'archétype du héros de best-seller : beau, fort, courageux, intelligent, juste, honnête, bienveillant, humble … quoi d'autre, encore ?... J'aurais pu être agacé ! Mais non, je me suis attaché à son parcours, j'ai souffert des tourments et des humiliations qu'il n'a pas manqué de subir. Sa vie n'aura pas été un long fleuve tranquille. Dans la Catalogne médiévale, les seigneurs et les nobles bénéficient de privilèges hallucinants, révoltants, intimes, dont ils abusent sans vergogne dans leurs rapports avec les familles de leurs serfs. Mais il arrive qu'ils trouvent Arnau en travers de leur chemin ; ils lui en gardent alors une rancune et une haine tenaces. Notre héros devra faire face à de lâches machinations ourdies par ceux qui se sont sentis outragés. Il lui faudra aussi échapper aux griffes de l'implacable Inquisition et de ses affreux moines encapuchonnés dans leur robe noire.

Dans ce genre de roman, les personnages sont généralement brossés de façon manichéenne. Face à Arnau, les méchants ; à ses côtés, les bons. Une exception toutefois avec Joanet, un être tourmenté, déchiré entre une affection fraternelle pour Arnau et une rigidité qui le conduira à une intolérance inquisitrice. Et l'amour, alors ? Les femmes séduisantes ne manquent pas, mais le sujet restera longtemps compliqué pour le bel Arnau, trop respectueux des coutumes restrictives du temps. Des coutumes dont les effets pervers font des victimes parmi les femmes du peuple, qui ne peuvent pas toujours échapper au viol, puis à la prostitution.

Peu sympathique, cette Europe médiévale, morcelée en petites monarchies régionales qui se combattent, puis s'allient du jour au lendemain pour guerroyer contre une autre. Lois, monnaies et pratiques commerciales diffèrent d'un royaume à l'autre, parfois d'une seigneurie à l'autre. Elles se télescopent de surcroît avec les exigences de l'Eglise catholique, où le Pape et les Grands Inquisiteurs ont eux-mêmes des conflits d'intérêt. Tout cela dans un enchevêtrement peu clair de trahisons et d'arrangements financiers entre souverains, institutions, corporations professionnelles et communautés. On a beau dire, notre Europe d'aujourd'hui parait paradisiaque à côté.

Quelques longueurs dans ce roman bien documenté, écrit d'une plume efficace sans ambition de style, qui se lit agréablement. L'auteur a habilement orchestré des péripéties variées dans le souci de captiver le lecteur. Un peu artificiel, diront certains. Du moment que cela fonctionne, qui s'en plaindra ?

Lien : http://cavamieuxenlecrivant...
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Il est des lieux qui nous charment et où une partie de notre coeur demeure captif. Barcelone est de ceux-là et c'est un plaisir de s'y retrouver dans « La cathédrale de la mer »

Barcelone, c'est l'Espagne, ou plutôt la Catalogne… Barcelone, c'est la mer et presque la montagne, c'est la ville Olympique moderne et c'est la promenade sur la Rambla et dans le barri Gòtic. C'est aussi l'architecture de Gaudi, mais plusieurs siècles avant ce bâtisseur qui a imaginé la célèbre Sagrada familià, on a construit une autre cathédrale grâce aux dons des fidèles. (En passant, la Sagrada familià, encore en construction après plus de cent ans, c'est vraiment quelque chose d'impensable pour un Nord-Américain!)

La Cadetral del Mar est donc un pivot autour duquel tournera l'histoire de la ville au 14e siècle, avec des personnages au destin tragique comme la pauvre Francesca victime du droit de cuissage du seigneur, mais aussi des personnalités fortes et résilientes, de fiers Catalans qui vont aimer, survivre et prospérer malgré les dangers de la peste, de l'Inquisition et de la guerre.

Une grande fresque bien documentée et bien écrite, qui ravira les amateurs de sagas médiévales et les amoureux de Barcelone.
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La cathédrale de la mer est un roman historique qui se déroule au XIVe siècle à Barcelone.
Aranu Estanyol est le fils d'un paysan serf qui a fui sa ferme, poursuivi par la tyrannie d'un seigneur.

En ce temps-là, les paysans esclaves des nobles étaient soumis aux coutumes connues sous le nom de mauvais usages, permettant aux seigneurs d'hériter en partie ou en totalité d'une partie des biens de leurs vassaux, mais aussi le droit de jouir d'une mariée lors de sa nuit de noces, et de bien d'autres encore, faisant ployer les paysans sous le travail, la pauvreté, la soumission totale.

La vie à Barcelone est prospère pour les riches commerçants, les nobles et le clergé jouissant de tous les droits. Ils s'entendent à merveille pour manipuler les petites gens. Ils sont des marionnettes entre leurs mains, soumis à leurs esprits cupides et vils.

L'inquisition fait des ravages. Ceux qui tombent entre ses mains n'ont aucun moyen de se défendre. Les procès contre les hérétiques sont impitoyables.
Les juifs sont haïs et accusés à tort de profanation d'hostie ou de sacrifices d'enfants chrétiens.

La position des femmes est peu enviable à cette époque. Séquestrées, battues, violées, mariées de force, rien ne leur est épargné.

Arnau Estanyol va peu à peu quitter sa vie misérable et acquérir de la richesse et du pouvoir qui lui permettront de lutter contre toutes ces injustices. Mais cette ascension sera entravée par cette noblesse qui n'est pas prête à abandonner ses privilèges et ne reconnaîtra jamais en Arnau, ce paysan serf et fugitif, leur égal. Il soulèvera les foules, réveillera la colère qui sommeille dans le coeur de ses ventres affamés. Il leur donnera la soif de la liberté.

Il travaillera aux côtés des humbles bastaixos, transportant de lourdes pierres pour l'édification de la cathédrale Santa Maria. La Vierge Marie est pour lui l'image de sa mère, il y puisera sa force. Elle le guidera tout au long de sa vie.

Amour, amitié, désespoir, trahisons, complots, vengeances, tous les ingrédients sont réunis pour faire de ce roman une lecture captivante nous transportant au temps de Pierre IV, dans une Barcelone qui se soulève à l'appel à « l'host » et au cri de « Via fora ».


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1320, Bernat Estanyol a tout prévu pour une superbe fête pour son mariage avec Francesca. C'est sans compter sur le seigneur de Navarcles qui vient réclamer son dû et cherchera à s'emparer de ses terres.
Bernat s'enfuira avec son fils Arnau à Barcelone où se construit Santa Maria del Mar, la Cathédrale de la mer.
Arnau fasciné par cet édifice participe à sa construction et portera toujours un amour sans mesure pour Santa Maria qui sera témoin de son ascension dans un monde où personne n'est à l'abri de la Grande Peste, de la Sainte Inquisition.

J'ai bien aimé ce livre qui m'a fait pensé aux Piliers de la Terre. Ses 820 pages se lisent avec plaisir: celui de découvrir la construction de cathédrale, la vie terrible des paysans sans droits, l'Inquisition et celui de déambuler dans Barcelone comme dans l'Ombre du vent!
Il ne me reste plus qu'à aller voir cette cathédrale !
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Il y a du Ken Follett du temps des Piliers de la Terre dans cette magnifique saga qu'est La Cathédrale de la Mer d'Ildefonso Falcones ! Bien sûr, on pourrait s'étonner de l'accumulation d'autant de faits historiques conjugués en une même destinée et de comment le personnage principal survit à tout cela pour gravir des marches aussi hautes, mais l'ensemble vante surtout les qualités des Catalans et celles de la ville de Barcelone dans ce XIVe siècle plus que troublé. C'est un hommage teinté de profondes recherches historiques qui émaille cet ouvrage, car c'est l'occasion pour l'auteur de faire montre de son extrême érudition à propos de l'Espagne médiévale.
En somme, un ouvrage pluriel s'il en est, tant l'intrigue ne peut être réduite à une seule expression. Un chef-d'oeuvre de roman historique, puisqu'il sait conjuguer les intrigues aux connaissances pures !
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Quel destin que celui d'Arnau !
Tel un Ben Hur des temps moyenâgeux, notre héros navigue entre disgrâce et bonne fortune.
Cette fresque historique a largement de quoi tenir en haleine. Amour et passion, asservissement et cruauté, amitié et trahison, ascension sociale et dégringolade...tout y est !
J'ai appris à travers ce beau roman un pan de l'histoire de Barcelone : celui des Bastaixos, hommes forts et courageux qui transportaient sur leur dos les pierres énormes destinées à ériger la basilique Santa Maria del Mar, l'église du peuple.
J'ai également découvert l'univers des cambistes et parallèlement à ce sujet, déploré le sort réservé aux juifs.

C'est d'ailleurs cela qui fait du héros de ce livre un héros magnifique. Malgré ses failles et ses déconvenues, il aura toujours à coeur de défendre les opprimés.

Cela faisait longtemps que ce roman m'attendait dans ma Pal ! Je suis bien heureuse de l'avoir enfin lu et pour ne pas quitter tous ces personnages attachants de suite, je vais me précipiter sur la série !
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Merveilleux roman . En fait, j'ai envie de mettre "roman" au pluriel. Nous sommes au XIVe siècle, l'histoire débute par un mariage, ce jour devrait être le plus beau pour les mariés mais il vire au cauchemar quand le seigneur des terres use de son droit à violer la mariée le jour des noces. Plus tard, après la naissance de son fils, Arnau, Bernat prendra la fuite et, c'est à Barcelone que débute leur vie. "Romans" au pluriel, car la vie d'Arnau est une succession d'aventures, riche en émotions, riche en couleurs. Pendant tout le récit, la construction de la Cathédrale de la Mer est omniprésente. L'auteur qui a mis dix années à l'écriture de ce livre, termine par des notes qui révèlent la part de fiction mais surtout les faits historiques révélés dans le roman. Un chef d'oeuvre à lire !

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Pourquoi certains livres nous emportent-ils complètement, alors que d'autres, en apparence similaires, ne font que nous distraire ?

Cela tient probablement à des personnages bien choisis et bien brossés, à un style qui nous parle plus, et au souffle que l'auteur parvient à mettre dans le récit. À mes yeux, 'La cathédrale de la mer' rassemble tous ces éléments, et bien d'autres encore ! de fait, cette grande fresque barcelonaise se distingue des nombreux romans historiques que j'ai lus ces derniers temps. Séduite, je la classerais dans mon top 3 du genre, aux côtés des Trois mousquetaires et du Clan des Otori, donc devant Ken Follett et autres Médecins d'Ispahan.

J'ai adoré la peinture de la Barcelone du XIV siècle : les bastaixos, la 'via fora' et l'host, les 'usatges'... Avec une plume poétique et plein de termes espagnols chantants, l'auteur nous montre toute l'injustice de la vie des serfs, des juifs et des femmes, mais aussi les batailles, les mariages forces, les filles de joie, l'Inquisition et la Peste noire... On peut en plus démêler le vrai du faux dans les références historiques grâce aux quelques pages de notes glissées à la fin par l'auteur.

J'ai aussi adoré l'histoire d'Arnau Estanyol. Je ne sais pas exactement quelle était l'espérance de vie à cette époque, mais une vie aussi longue et remplie que la sienne me paraît bien improbable, surtout avec le mauvais départ qu'il avait pris... C'est peut-être d'ailleurs justement ce qui la rend si forte et passionnante ! Paysan, fugitif, palefrenier, bastaix, gambiste, consul, survivant de la peste et de la sainte inquisition, marié 3 fois, ami des Juifs et d'un esclave maure, entouré de sa grande vraie/fausse famille (frère choisi, mère inconnue, fille adoptive, cousins vindicatifs...), Arnau vit mille et un destins, pour notre plus grand plaisir !

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