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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Pedro et Marques, magasiniers dans un supermarché du sud de Porto Alegre, vivotent de leurs salaires misérables et de leurs combines au sein de leur lieu de travail. Mais ils veulent plus : Pedro, dans un idéal de grand lecteur qui baigne dans la littérature classique, politique, de Marx notamment, obsédé par la lutte des classes et les inégalités sociales ; Marques, dans une nécessité plus pragmatique de pouvoir nourrir un deuxième enfant à venir.

Et c'est Pedro, suivi par son collègue et ami, ainsi que par des membres de leurs familles, qui insufflera, forcément, l'idée d'un business dans le haschich pour combler la demande présente dans leur quartier, alors que les gros trafiquants ont délaissé la drogue douce pour vendre à plus grande échelle, et pour plus de profit, cocaïne, héroïne, crack, méthamphétamine.
Ce qui devait leur permettre de vivre plus dignement, plus sereinement, en complément de leurs salaires de magasiniers, va les mener, sans grande surprise, vers la démesure, l'appât du gain, au détriment de la mécanique bien huilée de leur business qui ne devait être qu'éphémère.

Roman protéiforme, qui a tant du roman noir que du roman social, en passant par le roman d'apprentissage dans la violence et dans le sang, supermarché nous dépeint avec une certaine acuité, dans une acmé tragique, pessimiste, mais allant finalement de soi, la situation des favelas brésiliennes, et les choix qui s'offrent à ses habitants, entre survie dans la légalité, et opulence, mais risque, dans l'illégalité.

Les personnages, bien campés, assez attachants, surtout Pedro et Marques, ont quelque chose du picaresque dans leurs faits, gestes et dialogues, ce qui vient donner un peu de légèreté à toute la gravité ambiante du sujet, sans pour autant oublier de nous proposer un regard mordant et engagé sur la situation sociale actuelle d'une bonne partie de la population brésilienne. C'est sans compter, aussi, sur la plume spontanée, particulièrement vivante, de José Falero, qui fait souvent mouche pour nous emmener avec lui dans cet univers.

Une découverte, en somme, que j'ai franchement appréciée.
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Imagine un supermarché, aux abords des favelas. Dedans, deux rayonnistes qui triment toute la journée. Pourquoi ? Pour un salaire de misérables. A la fin du mois comme à la fin de la journée, ils n'ont même pas assez pour vivre normalement. Je ne te parle pas encore de richesse, juste de décence. Simplement vivre en fonction du travail fourni. Pedro, alias le Marx de Porto Alegre, a une idée bien précise de ce que doit être le travail, surtout son égalité autant des tâches que des gains. Il y a les bourgeois d'un côté, les pauvres de l'autre. Mais si tu réfléchis bien, le bourgeois ne veut devenir qu'encore plus bourgeois, et le pauvre ne rêve que de devenir un jour bourgeois et écraser ainsi à son tour les pauvres de son argent et de son pouvoir. Mais pas Pedro. L'égalité, avant tout. Y compris dans le partage des profits. Salauds de bourgeois. Salauds de pauvres !

A partir d'un discours à la Karl Marx, Pedro et Marques vont se mettre à la vente de la Weeds. Un peu à l'image d'un Walter White et d'un Jesse Pinkman dans Breaking Bad. Vendre juste ce qu'il faut, pour gagner un peu plus, en travaillant un peu plus. le travail à son juste salaire. Et parce que le marché est là, j'ai étudié le marketing de l'herbe et la vente de cette dernière est quasi absente des favelas. Les acheteurs traînent dans les favelas, le regard vide ou le sourire hilare mais les vendeurs eux préfèrent fourguer de la cocaïne, rapport prix/stock.

Beaucoup d'humour et de dérision dans ce duo qui se mêlent au cynisme de la vie et du marché. Comme le suggèrent la maison d'édition et Bernardo Carvalho, ça pourrait faire un bon film de Tarantino. Et maintenant, je sais où acheter mon thé. Dans un supermarché !
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supermarché est l'histoire pas si rocambolesque de deux magasiniers qui décident de se reconvertir dans la revente d'herbe. Et ce, au coeur de leurs favélas déjà un peu trop sous les projecteurs de la police en raison d'autres trafics plus juteux. Avec gouaille et humour, l'auteur lui-même issu du contexte qu'il décrit, nous emmène dans les ruelles de Porto Alegre, dans un monde où les pauvres restent pauvres et moins que rien à vie. L'intelligence du traducteur, Hubert Tezenas, est de nous faire entendre la langue de nos banlieues sans que cela paraisse artificiel.
Un parcours attachant, un livre vite lu, un regard tendre et désabusé sur ses héros et le système.
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Devenir riche coûte que coûte, c'est le projet que Pedro, issu des quartiers pauvres de Brésil, tient à mettre en oeuvre. Et ce n'est pas en travaillant dans un supermarché qu'il y arrivera. Utilisant des arguments sortis des manuels marxistes, il arrive à convaincre son collégue de devenir son associé dans la vente de la marijuana. Et tout s'enchaîne : les discussions, le trafic, les complices... Les situations drôles et moins drôles seront au rendez-vous.
Il faut du talent pour aborder des sujets sérieux avec autant d'humour et lucidité. La preuve en est avec 'supermarché'. José Falero connait bien les quartiers pauvres, il provient de ce milieu. Cela donne à l'histoire encore plus d'intensité.
J'ai beaucoup aimé l'intrigue et les personnages.
A lire sans hésitation.
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Pedro, la vingtaine, habite dans les favelas de Porto Alegre avec sa mère dans des conditions misérables. Il travaille dans un supermarché. Autodidacte, il lit des vieux manuels d'économie politique dans le bus en allant bosser. Pedro, sachant qu'il n'est pas pauvre car moins méritant que d'autre ou plus feignant, accuse le système et cherche un moyen de devenir riche à tout prix, tout en respectant ses idées de justice sociale, répartition des richesses etc.
Dans les favelas, les dealers ne vendent plus que de la coke ou des drogues dures qui rapportent.
Pedro, accompagné de son ami et collègue Marques, décide de redévelopper le commerce de marijuana actuellement délaissé pour lequel la demande reste constante.
Si Pedro est prêt à enfreindre la loi pour devenir riche, il veut cependant pouvoir rester fidèle à ses principes en faisant de son nouveau commerce une entreprise où chaque travailleur sera rémunéré à sa juste valeur.

J'ai beaucoup aimé ce roman car, trépidant, il traite cette aventure sous un angle picaresque. Au fur et à mesure que leur entreprise grandit, Pedro doit exposer ses théories à Marques pour le convaincre de gérer leur business de manière non violente et sans faire de vagues malgré la corruption ambiante. le décalage entre le sérieux de la dialectique matérialiste universitaire et les exemples concrets rend les leçons de Pedro particulièrement drôles.
Les péripéties s'enchaînent, portées par une langue très vivante qui nous immerge dans la culture et la vie quotidienne des favelas que l'auteur connaît bien pour y avoir vécu.
Au delà d'une aventure endiablée, Falero propose une critique d'un monde dans lequel les inégalités sociales deviennent de véritables gouffres sans justification rationnelle et met en avant l'absurdité d'une société où la richesse provient avant tout de la spoliation du travail d'autrui.

Un véritable breaking bad picaresque dans les favelas de Porto Alegre avec en prime quelques drolatiques leçons d'économie.
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Être employé pour garnir les rayons d'un supermarché apporte de quoi ne pas mourir de faim à Pedro, jeune homme qui vit avec sa mère dans une favela de Porto Alegre, au Brésil. Pedro lit beaucoup, et développe pour son collègue Marquès des idées marxistes qui l'étonnent et le fascinent. Il l'est encore plus, étonné, lorsque Pedro lui suggère de quitter la légalité pour monter un commerce parallèle de vente d'herbe. Sans pour autant ni l'un ni l'autre laisser leur job au supermarché, d'ailleurs. L'idée étant de vivre décemment, pas de gagner plus que ce qui leur est utile. Tout deux commencent tranquillement, mais petit à petit, leur affaire prend de l'ampleur.

L'auteur, issu lui-même d'une favela, et que le virus de la lecture puis de l'écriture, ont sorti des petits boulots alimentaires, connaît parfaitement son sujet, et a l'art de raconter petits et grands tracas de la vie dans une langue riche et expressive. Tout les personnages, à commencer par le patron du supermarché qui prend le devant de la scène tout au début du roman, puis les deux lascars et les comparses qu'ils doivent embaucher, sont décrits avec brio, et les dialogues pleins de vérité. L'humour qui les imprègne n'empêche pas l'histoire de rester des plus vraisemblables. C'est ce que j'ai aimé : que l'auteur évite le loufoque, en ne tombant non plus dans le thriller ni le roman noir. La description de Porto Alegre et des conditions de vie dans les favelas marquent par leur véracité.
Un premier roman qui a bien fait de franchir l'océan jusqu'à nous !
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Et pendant qu'on donnait du Shakespeare ou du Brecht au Renaissance, le prestigieux théâtre du centre culturel, la favela, elle, servait de scène aux tragédies de la vraie vie.
J'ai trouvé que cette citation illustrait parfaitement le roman. Nous sommes dans une tragédie comique. Pedro et Marques sont deux honnêtes travailleurs, ils remplissent les rayons d'un supermarché, travail ô combien ennuyeux et peu rémunérateur. L'un vit avec sa mère, l'autre est marié, a un fils, un autre enfant en route, et il se demande bien comment il pourra faire face. La solution ? Vendre de l'herbe – parce que, pour vendre une autre drogue, il faut être affilié à un gang, et c'est vraiment, mais alors vraiment trop dangereux.
Et pourtant, le danger, la violence sont là, dans ce qui pourrait être un conte, mais n'en est pas un – comme si le bonheur, ou même la tranquillité, n'était pas possible ici. La violence est malheureusement ordinaire, courante, banale, ce qui ne veut pas dire qu'elle est banalisée. Seulement, les habitants des favelas le savent : la violence, ils vivent avec, vivre sans est impossible. Il faut simplement essayer de passer entre les coups, les balles, se tenir le plus loin possible de tout ce qui est susceptible de provoquer cette violence. Difficile ? Impossible ? Oui, pour les deux cas. Ce n'est pas faute de vouloir vivre la vie la meilleure qui soit – une vie qui nous semblerait, pour nous, une vie des plus ordinaires, une vie presque banale en France – vivre dans une maison, manger tout ce qui vous tente, ne pas avoir peur pour l'avenir proche ou lointain de vos enfants.
Sauf que nous sommes au brésil, le Brésil des années 2000 finissantes, un pays où la corruption régnait, ce qui ne veut pas dire qu'elle ne règne plus, un pays où, pour s'enrichir, il n'y a que deux solutions, être un footballeur professionnel ou être malhonnête.
Sans espoir ? Je n'irai pas jusque là. Je dirai seulement que le dénouement est à lui bien différent de ce que j'ai pu lire jusque là. Alors, je ne vous dirai pas que c'est un livre à lire absolument, je vous dirai simplement que les éditions Métailié savent véritablement trouver des oeuvres différentes de tout ce que j'ai pu lire jusqu'ici.
Lien : https://deslivresetsharon.wo..
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🍁Chronique🍁


« Ils marchèrent jusqu'aux ténèbres. »

Et si je vous proposais un marché? Un super marché? Si en lisant ce livre, vous n'avez pas compris le choix de Pedro et Marques, je mange de la soupe jusqu'à la fin de ma vie…
Être riche, super-riche, en deux temps trois mouvements, avouez que c'est tentant, mais vous est-ce que vous y seriez allé dans ce plan douteux? Comment est-ce qu'on se choisit, une vie de bandit? C'est tout l'enjeu subversif et drôle de ce livre: faire entendre que cette voie est (parfois) préférable à, l'autre…Ça m'est apparu d'une limpidité presque évidente, même si elle est répréhensible, dangereuse, « semée d'emmerdes »…
Jusqu'à maintenant, ce choix m'était incompréhensible, intangible, complètement inenvisageable…Il ne l'est guère plus, aujourd'hui, mais avec cette aventure dans les rayons de ce supermarché, j'ai compris. J'ai compris que c'est un faux-choix pour combattre la misère. Un choix terrible pour contrer la malchance, la survie, la souffrance, l'indifférence…J'ai compris que ce n'est pas un choix réfléchi, mais une erreur consciente statistiquement fatale…
Sous couvert de philosophie revisitée de mecs trop paumés pour comprendre que l'herbe n'est pas plus vert(ueus)e qu'un caillou ou de la poudre, ailleurs ou au coin de la rue, ils se lancent tous les deux, dans un trafic qui parait fructueux…Ils palpent de près, la drogue, la violence, la délinquance, l'argent sale. Ils sont juste à la frontière de la ligne jaune, mais…Pas du bon côté…Et voilà, comme ils se retrouvent à errer dans ce supermarché avec leurs valeurs bafouées, leurs petits soucis techniques et leurs grandes ambitions de voyous misérables…

« Il n'y a aucun chant d'oiseau ni autre chose qui soit capable de mettre de la magie dans la précarité totale. »

Derrière l'humour et l'aventure trépidante de ces deux jeunes « entrepreneurs » de la weed, le constat social et politique, est extrêmement triste. La pénibilité de leurs existences est un crève-coeur, à lire. Ces familles, coincées dans les favelas de Porto Alegre, n'ont que peu de perspectives d'avenir, d'ascension ou de choix dignes. Ils vivent dans un environnement étouffant, violent, parfois toxique, parce que les chances de sortir de la Précarité, la grande la vraie, sont quasi inexistantes. Alors certes, ces deux-là mènent, pour un temps, la vie de « riches », mais la morale les rattrape bien vite, tout autant que les malfrats qui les surveillent…Et même en se servant allègrement des aliments à disposition, ça ne suffit pas à faire une bonne soupe…Alors de là, à la manger…

« C'est le moment de commencer à courir après la vie meilleure qui me fait tellement envie. »

J'ai beaucoup aimé l'humour et l'intelligence de ce jeune auteur, José Falero, pour traiter avec autant de perspicacité, la dure réalité des personnes invisibilisées. On ressent très intensément la chape qui les retient vers les bas-fond de la ville, ne leur laissant qu'un sale goût d'amertume et de pauvreté aigre, qui reste, trop en bouche…C'est très immersif, cette lecture. le ton, les couleurs, le sel, l'énergie. On s'y croirait presque, à côté de ces deux-là, en train de (se) débattre dans leurs agissements avec leurs consciences…Ils rêvent d'une vie meilleure, sans saisir, que ce n'est pas en empruntant un chemin détourné qu'on peut décemment, y arriver…Mais au fond, qu'est-ce qui est, une vie meilleure? Est-ce qu'il leur est seulement, permis de la rêver, de la goûter ou de l'assaisonner, à leurs convenances? Est-ce qu'ils auront un jour droit à la liberté? Je vous laisse vous balader, entre ces pages, pour découvrir ce qu'il en est.
Vous m'en dealerez des nouvelles?
Lien : https://fairystelphique.word..
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Pedro aime la littérature. Pedro rêve dans cette favela de Porto Alegre qui l'a vu naître. Pedro ne veut pas faire parti d'un gang.

Alors Pedro travaille comme rayonniste au supermarché du coin en lisant Marx et en étudiant la marketing le soir.

Alors Pedro a une idée. La beuh, la weed, la Marie-Juana est légale dans nombre de pays et rend les gens cool, pourquoi ne pas mettre ses connaissance en économie et en force de vente au service sa force de vie et de la vente du cannabis.

Un petit commerce quotidien et banal avec son pote Marques employé comme lui dans la supérette.

Une petite entreprise très loin des funestes trafics du grand banditisme. Attention Pedro, petit poisson, cela ne sera pas facile de nager au milieu des requins.

Mais le jeune homme peut être très convaincant et sa culture et son charisme auront tôt fait de séduire les chefs des gangs et de futurs employés.

Une plongée plutôt tendre et douce dans les terribles et dangereuses favelas d'une grande ville brésilienne où règne le crime organisé.

Né dans une favelas, employé dans un supermarché, José Falero sait de quoi il parle, son amour de la littérature lui a sauvé la vie.

« supermarché » est une jolie ode à l'amitié et à la débrouille traversée par des éclairs de violence mais c'est aussi et surtout une très belle manière littéraire de décrire une certaine triste condition humaine brésilienne.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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A Porto Alegre, Pedro et Marques, deux jeunes hommes issus des favelas, travaillent comme rayonnistes dans un supermarché. Pedro vit avec sa mère, et Marques avec femme et enfant (plus un deuxième en route), dans des bicoques délabrées. Leur travail sous-payé ne permet pas à ces esclaves post-modernes d'espérer autre chose que de gagner tout juste de quoi se nourrir.
Mais Pedro a un plan pour sortir de cette pauvreté crasse qui lui colle à l'avenir. Imprégné de ses lectures autodidactes (dans le bus à l'heure de pointe) de Marx et consorts, il n'est que trop conscient de sa condition d'exploité, et rêve d'argent et de train de vie confortable. A force de rhétorique et de raisonnements acrobatiques mais imparables, Pedro parvient à convaincre Marques d'embarquer dans son projet, qui au final s'avère aussi amoral qu'efficace. Jusqu'à un certain point. Jusqu'à ce que la rentabilité de leur petit bizness suscite la convoitise de gangsters d'un autre calibre.

« supermarché » est un roman truculent et plein d'humour, mais qui fait cependant rire jaune, parce qu'il projette une lumière crue et impitoyable sur la misère et la violence des favelas brésiliennes, et plus largement sur les inégalités sociales et économiques et la corruption endémique dans ce pays dit « émergent ». Un pays dans lequel les travailleurs honnêtes n'arrivent pas à s'enrichir, ni même à vivre décemment : « il [un livreur de drogue] était heureux et satisfait de sa vie : sa dignité et son estime de soi atteignaient des niveaux que le travailleur honnête ne connaît malheureusement pas au Brésil ».
José Falero, lui-même issu d'une favela, sait de quoi il parle, et il le fait rudement bien, avec un art consommé du dialogue, des personnages attachants, une intrigue bien construite et qui entretient un certain suspense. Jubilatoire et dramatique, « supermarché » est un premier roman remarquable.

En partenariat avec les Editions Métailié.
#supermarché
Lien : https://voyagesaufildespages..
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