Je prenais un mot, joli ou cocasse, et j'allais me promener avec lui.
« Le monde n’est qu’un égout sans fond où les phoques les plus informes rampent et se tordent sur des montagnes de fange ; mais il y a au monde une chose sainte et sublime : c’est l’union de deux de ces êtres si imparfaits et si affreux. »
Brassens n’a que pitié pour la femme qui se vend, n’a que mépris pour l’homme qui l’achète.
ces bourgeois que l’on traitait de Philistins, avant que Jacques Brel n’en fasse des cochons.
« Si ma chanson chante triste — C’est que l’amour n’est plus là... »
« Chaque fois que je meurs, fidèlement,
ils suivent mon enterrement »
«Au bois de mon cœur »
Une jolie fleur dans une peau de vache, inspirées, croit-on, des amours d’un ami. Virulentes, vengeresses, insolentes : « Mais pour l’amour on ne demande pas — aux filles d’avoir inventé la poudre. »
« quand le croque-mort t’emportera — qu’il te conduise à travers ciel — au père éternel ».
il n’y a pas d’amour heureux
Prostituées, femmes du monde, ménagères, jeunes filles, toutes les femmes sont, pour Brassens, LA FEMME. Cette absence absolue, catégorique, de distinction (dans le sens : action de distinguer) est une des originalités marquantes de l’œuvre. « Qu’elle soit pucelle ou qu’elle soit putain », rien n’empêchera La Première Fille qu’on a prise dans ses bras d’avoir été la première, celle que jamais on n’oubliera.