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EAN : 9782070365968
208 pages
Gallimard (28/06/1974)
3.92/5   215 notes
Résumé :
Résumé éditeur, édition originale (5 décembre 1964)

o Henri Plantin n'est rien, dans la vie, ou pas grand-chose
o Patricia Greaves, dite "Pat", nul ne sait rien d'elle, depuis trois jours qu'elle est arrivée à Paris.
o Il est français, de la rue Saint-Martin. Un Français quelconque, de ceux "dont on ne dit rien".
o Elle est anglaise de Londres. Une jolie Anglaise de celles dont on dit: "Une belle fille".
o Ils ne s... >Voir plus
Que lire après Paris au mois d'aoûtVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (39) Voir plus Ajouter une critique
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René Fallet - Paris au mois d'août - 1964 : Ah ce Paris populaire des années 60, celui des petits restos, des cabarets, des courses de vélo et de l'accordéon qu'on entendait à tous les coins de rue. Un Paris qui n'existe plus depuis que les classes les plus pauvres sont parties garnir les barres d'immeubles en banlieue. Henri Plantin est vendeur au rayon pèche d'un grand magasin, un homme simple et sans histoire qui se réjouis intérieurement du départ en vacances de sa femme et de ses enfants. C'est la grande transhumance de l'été qui voit la moitié de la cité se vider vers des petites villes côtières qui deviennent le temps de quelques semaines des ruches remplies de plagistes à la peau blanche. Donc cette année Henri reste seul, il va pouvoir en sortant du turbin taper le carton avec ses potes et boire quelques bières sans penser à rentrer vite à la maison car le diner est servi tous les soirs à 19h00. Patricia Greaves est anglaise, elle est en France pour fuir une histoire d'amour difficile et prendre un peu de bon temps dans la capitale. Ont-ils pensé ces deux-là se rencontrer et se plaire ? Lui finalement ne devait être pour elle qu'un petit mangeur de grenouille sans relief tandis qu'à ses yeux à lui elle ne pouvait être qu'une grande sauterelle british un peu excentrique et prétentieuse. Pourtant ces deux-là s'apprécient et s'aiment l'instant de quelques jours en oubliant leurs différences. Car Patricia est jeune, elle est belle, elle sent bon, elle ressemble à un mannequin de magazine. Et lui a la quarantaine vaillante, le profil sec et aiguisé du voyageur au long cour alors qu'il n'a jamais vu la Seine plus loin que le pont de Charenton. Pourtant il trouve des réflexes d'explorateur pour lui montrer sa ville, pour déambuler avec elle de Saint-Germain des prés à Montmartre. Il ira même jusqu'à se battre pour ses beaux yeux ou du moins à prendre une raclée par un mastodonte tout juste échappé d'un quartier classieux de Londres. La vie est douce quand on aime mais le temps file et la fin des vacances arrivent, comment pourra-t-on alors se séparer et reprendre une vie normale pour Vingt, trente, quarante ans peut être ? Elle rentre en Angleterre avec ses rêves de covergirl, lui retrouve femmes et enfants avec au fond du coeur le souvenir prégnant de ces heures remplies de chaleur. Ce livre de René Fallet défiait le conformisme et la morale de l'époque. Il abordait l'adultère comme une option agréable et non pas comme un vice nimbé de culpabilité judéo-chrétienne. C'est sans doute ce qui en fait encore toute sa modernité aujourd'hui… vivifiant
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Ne voyez pas une malice de ma part en publiant cette chronique au cours du mois de septembre, mais simplement la conséquence d'un retard dans la réservation de ce livre faite auprès de ma médiathèque préférée.
Paris au mois d'août est un délicieux roman de René Fallet, publié en 1964. D'ailleurs, l'histoire se déroule dans le Paris des années soixante, le Paris bon enfant de la croissance, des congés payés, dans la France de De Gaulle et de Pompidou. C'est le Paris des quartiers populaires, des grands magasins, du zinc, du tiercé, de la belote, des rues qui déjà s'affolent, se vident, se remplissent selon les transhumances urbaines...
Le narrateur, c'est Henri Plantin, un Français moyen, ceux qui ne font pas de bruit, ceux dont on ne dit rien. Il travaille à la Samaritaine, il est chef de rayon aux articles de pêche, magasin 3. Vous le reconnaitrez, il a une blouse grise et il ressemble à Charles Aznavour...
Cette année, Henri Plantin ne suivra pas la petite famille à Concarneau, chez la tante de son épouse Simone... Ouf ! Il ne supportait plus l'iode ni le grand large (ici s'il vous plaît, en tant que Finistérien de souche, je réclame un droit de réserve, ce propos n'engageant que le narrateur !). Bref, Henri se réjouit de ces trois semaines où il restera seul dans l'appartement de la rue Saint-Martin. Seul, pas tout à fait...
Trois semaines pour Henri Plantin, c'est plutôt l'occasion de taper le carton avec ses copains, les apéritifs où l'on devise, où l'on refait le monde à coup de pastis, où l'on devient tous Présidents de la République, où l'on sait brusquement tout sur tout... Bien entendu, tout ceci n'arrive plus aujourd'hui...
Trois semaines où Henri n'est pas obligé de rentrer à la maison à dix-neuf heures pétantes.
Et puis, deux ou trois jours plus tard, à peine se souvient-il d'avoir déposé sa femme et ses trois enfants dans le train pour la Bretagne, qu'Henri Plantin rencontre par hasard Quai de la Mégisserie, une jeune et jolie anglaise blonde en robe rouge du nom de Patricia Greaves, dite « Pat », mannequin à Londres en vacances à Paris, un peu perdue à la recherche de Napoléon pensant que ses cendres reposerait au Panthéon... Pat l'épate (bon, désolé, je sais... !)
Et voilà note Riton indiquant le chemin, se proposant même de faire un brin de causette. Henri propose de l'accompagner vers les Invalides... Il n'en faut pas plus à notre chef de rayon pêche pour hameçonner le coeur de la belle, où c'est peut-être l'inverse, allez savoir !
Mais « il n'y a pas de hasard, il n'y a que des rendez-vous » avait dit un poète quelques décennies plus tôt.
De cette rencontre fortuite va naître une histoire d'amour fulgurante...
Blonde et robe rouge, façon Kim Novak, Pat traversant le paysage d'Henri, ici le vertige de l'amour va durer trois semaines...
Un pigeon blanc qui se pose sur le toit devient brusquement le témoin attendri, le complice, l'allié de cette histoire jubilatoire et triste à la fois.
Bon, pour dire franchement les choses, c'est une histoire d'adultère à la française. Il ne s'agit pas ici d'en faire ni l'apologie, ni de s'en offusquer, mais plutôt, à l'instar de notre ami le pigeon blanc, de capter les émotions de nos personnages, et les émotions, ce sont bien sûr la joie pure, mais aussi la tristesse, la peur, la colère... Oui la colère contre le destin ! Ce foutu et satané destin !!! Aïe, je m'égare...
Ce sont deux amants traversés de bonheur, déchirés aussi parce qu'ils sont épris l'un de l'autre, mais tandis que l'un se projette dans l'après, l'autre se délecte de l'instant présent.
Henri est fou d'amour, Henri est affolé. Oui mais Pat vit l'amour au jour le jour, déguste chaque instant.
Il y a toujours ce léger et douloureux décalage que vivent les amants de quelques jours... Vous savez ce que c'est... Je dis cela, mais peut-être que vous n'en savez rien...
À peine commencée, l'histoire se projette déjà dans l'inquiétude de la fin inéluctable, rendant presque incapable la saveur de l'instant présent. N'avez-vous jamais vécu ce tourment ?
C'est comme si le 31 août sonnait par avance le glas, une sorte de Waterloo, désolé c'est l'image anglaise qui me vient, une sorte de Trafalgar, où Pat s'en irait, sonnant la défaite, la puissance du destin devant laquelle il faut rendre les armes, où la famille reviendrait de Concarneau, où la concierge de l'immeuble rirait sous cape, où seul un pigeon blanc égaré sur un toit sous le ciel de Paris serait aussi triste qu'Henri Plantin...
Faut-il voir dans cette romance parisienne une fable philosophique sur la capacité ou l'impossibilité de se saisir de l'immanence de l'instant ?
Comment garder l'essentiel de cette rencontre, sa quintessence, dans ce mouvement qui les brûle tous les deux, les embrase, dont la trajectoire file inexorablement vers la séparation, l'impossibilité d'un après ensemble... File vers ce couperet du 31 août.
Mais Paris au mois d'août, c'est aussi l'éloge de l'amitié, de la fraternité, de la débrouille.
Paris au mois d'août, c'est tendre, c'est coquin, c'est espiègle, c'est narquois, on passe de la joie à la tristesse comme on passe d'une rive de la Seine à l'autre en passant par le pont des Arts... C'est une romance de Paris, le Paris des gens de peu, des gens riches dans le coeur, je ne vous en dis pas plus, mais quand même, sans cela l'histoire d'Henri n'en mènerait pas large...
Paris au mois d'août, c'est un air d'accordéon, un Paris qui n'existe plus, ou presque plus...
Les prémices de la fin d'une époque sont déjà là, le gouvernement vient de décider de transférer les Halles à Rungis et à la Villette. On s'apprête aussi à construire au loin de grandes barres, des H.L.M. comme ils disent. Il faudra bien s'habituer à ce mot : Achélèm, encore heureux que ce soit facile à dire, à défaut que ce soit facile d'y vivre...
Les couches sociales les plus modestes bientôt quitteront peu à peu ce centre mythique de Paris pour laisser place à autre chose qui ne ressemblera plus à l'âme de Paris et de ses faubourgs. Voilà ! C'est à cela que devisent les copains qui refont le monde, sans faire de mal à personne, sauf un peu à eux-mêmes... Écrit en 1964, certains propos du texte sont terriblement prémonitoires...
Paris au mois d'août, c'est un Paris qui n'existe plus. Aujourd'hui le rayon pêche de la Samaritaine est sans doute devenu la chambre luxueuse à 1 000 $ la nuit d'un somptueux hôtel pour milliardaires.
René Fallet apporte dans ce récit sa verve, des citations qui font mouche, c'est inventif, c'est jubilatoire, c'est nostalgique comme une chanson d'Aznavour...
Comme Henri Plantin, on voudrait que le 31 août n'arrive jamais dans nos vies.
En lisant ce roman j'ai eu l'impression que durant 237 pages mon coeur ressemblait, à s'y méprendre, à ce Paris des années soixante au mois d'août.
Longtemps dans mon coeur mélancolique, il sera Paris au mois d'août.

♬ Balayé par septembre
Notre amour d'un été
Tristement se démembre
Et se meurt au passé
J'avais beau m'y attendre
Mon coeur vide de tout
Ressemble à s'y méprendre
A Paris au mois d'août
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Paris au mois d'août, j'y suis...
Difficile maintenant de se faire accoster par une Suédoise
ou une Anglaise qui demandent leur chemin
Elles ont toutes un smartphone...
Plantin, le héros du roman de Fallet a cette chance.
Pendant que madame part en vacances
avec les marmots,
le vendeur rayon pêche à la Samaritaine
se retrouve célibataire.
Entre boire des coups et jouer aux cartes avec les copains,
il aime flâner dans les rues de Paris
et se fait accoster par Pat, une jeune touriste anglaise
qui lui demande le chemin du Panthéon
pour voir la tombe de... Napoléon ?
Le courant passe tout de suite entre eux...
Ce Paris au mois d'août, il date d'un bail
mais quel programme !
Le Paris d'antan
Les copains comme cochon
la concierge fouille merde
L'anglaise so british qui sent la citronnelle
Et l'amour qui donne des ailes
Oui ce René, Fallait que je le lise !
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Je découvre la prose légère de l'auteur, primesautière, piquante, à l'ironie burlesque bon enfant et les reparties piquantes dignes du regretté Michel Audiard' ! .

Visiter Paris au mois d'août, découvrir ses moeurs lorsqu'elle est désertée par sa population ….Un plaisir !
Ce Paris populaire des années 60, petits restos, cabarets, gouaille parisienne , courses de vélo , airs d'accordéon …
Un Paris qui n'existe plus !
Henri Plantin «  dit Riton » est un français moyen, vendeur au rayon pêche de la Samaritaine.

Pendant que Simone , son épouse part en vacances avec les enfants ,il se retrouve célibataire.
Il aime flâner dans les rues de Paris, se fait accoster par une touriste anglaise ..Patricia, jolie femme blonde et longiligne …

Le courant passe même si ces deux- là n'étaient pas faits pour s'entendre..
Cocasseries er efforts maladroits attendrissants , un rêveur urbain plus vrai que nature, une anglaise so british qui sent la citronnelle .
Ils s'apprécient et s'aiment quelques jours ….
Inquiétude de la fin… Hélas , déjà ! Dans un Paris qui a complètement disparu …le Paris d'antan, cet amour - parenthèse…..
Alors fable parisienne, éloge de l'amitié, nostalgique , pareil à une chanson de Charles Aznavour ? .

Je ne m'étendrai pas plus …
Voici un petit livre qui m'a apporté un moment de légèreté, divertissant, palpitant , émouvant …
Une très belle histoire d'amour tendre et éphémère, fragile dont chacun ne ressortira pas le même ….
Un ouvrage délicieux entre deux lectures compliquées…
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Henri Plantin, dit "Riton" est abandonné par femme et enfants partis en villégiature. En bon père de famille, il se prépare à passer du bon temps avec ses potes du café un petit pastis, une petite belote après le boulot.
Mais sa vie pépère de petit vendeur au rayon pêche à la Samaritaine prend le large un beau soir où ce petit coquin de sort met sur son chemin Patricia, une belle anglaise blonde et longiligne avec toutes les taches de rousseur pile poil là où il faut.
Ces deux là n'étaient pas vraiment faits pour se rencontrer et pourtant...
La rencontre, ce que chacun y met ou pas, les mensonges élégants, le comblement d'un vide, la réassurance, la cicatrisation d'une blessure...
Une belle histoire d'amour fragile et éphémère dont aucun protagoniste ne sortira le même.
Une parenthèse dans une vie simple et parfois un peu grise.
Qu'il est doux ce Paris au mois d'août!
Allez, Charles, entonne-nous la ritournelle!
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Citations et extraits (63) Voir plus Ajouter une citation
Il avait pris de l’argent, ce matin. S’il n’en avait pas assez, il vendrait jusqu’à la montre en or de son père. Les morts se soucient peu de ce que devient leur montre, objet inutile s’il en fut pour le métier qu’ils font. Il emprunterait si besoin était quelques billets à Gogaille. Il se priverait d’être pauvre pendant ces trois semaines. Il en aurait toute la liberté après. Après.
(…)
Il avait une peur que tout homme eût éprouvé à sa place : celle de voir Pat s’installer dans une camaraderie confortable, incolore et sans danger. Quand les femmes s’épatent, béates, dans ce fauteuil à bascule, il est bien difficile de les déloger. Elles se demandent alors quelle mouche vous pique d’ainsi abîmer à coups de mots d’amour ou de gestes peu fraternels «une merveilleuse amitié». Sans trop les connaître, Henri pressentait le côté mouvant de ces sables.
(…)
Pat. Il ne la reverrait plus. Avec l’humilité des petites gens, il ne se révoltait pas. Il fallait payer. Il se «saignerait aux quatre veines», mais il paierait ces trois semaines-là. Comme il avait payé son réfrigérateur et sa voiture
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L'Angleterre. Il ne pourrait plus regarder cette île sur une carte sans la parer d'yeux gris, de cheveux trop blonds et de seins si bellement haut perchés. Il ne pourrait plus entendre quelqu'un parler anglais sans sursauter. Il achèterait à Véronique des disques de Petula Clark pour avoir toujours cet accent dans l'oreille. Il pensait à elle parfois comme si déjà elle n'y était plus. Il se retournait alors vite vers elle. Rassuré. Elle était là encore pour six jours.
Puis quatre.
Puis deux.
Comme à Canaveral, le compte à rebours était commencé. La fusée exploserait au sol.
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Il lui paraissait tout à coup impossible que fussent perdues, de l’âme, l’essentiel, la quintessence, les seuls instants d’égarement où l’être aime un autre être enfin plus que lui-même. Si Pat ne l’aimait pas, ce n’était pas lui le plus à plaindre, mais elle.
Il ne lui communiqua pas cette illumination. Il n’aurait pas su l’exprimer. Il était heureux. Il se disait qu’il ne mourrait pas tout à fait, si cet amour flottait encore, plus tard, sans lui, sans elle, sur ce Paris au mois d’août qui l’avait vu courir et brûler dans les rues.
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Une si jolie romance, au goût de légèreté et d’impossible. C'est sûr, on va se demander ce que cette jolie anglaise (si, si, il y en a) va aller s'acoquiner avec ce type au physique médiocre, pâle vendeur d'article de pêche à la Samaritaine. Mais pourquoi pas, justement? Et de toute façon, si elle a envie de s'acoquiner, ce n'est pas nous qui allons y faire obstacle. Car en réalité, avec ce roman, le lecteur a envie de tout, sauf d'être dans le jugement. Et c'est bien cela qui fait sa force (au roman, pas au lecteur) : on vit l'histoire avec tendresse et bienveillance. On se doute qu'il n'y aura pas de happy end (encore que..) mais on s'en fout ; nous aussi, on veut vivre cet instant préservé, on veut notre mois d'août dans un Paris déserté. Nous aussi, par substitution, on réclame notre part de baisers d'outre-manche et de frissons de bonheur. Et tant mieux si le type n'est même pas beau, ça pourrait être encore plus nous...
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Si la France s'octroie, de temps à autre, en rugby, le tournoi des Cinq Nations, ce n'est pas au hasard qu'elle le doit, mais aux congés payés. Ceci n'est pas une boutade, mais une interprétation historique des faits. Avant 36 nous étions, quant au ballon ovale, d'une insigne médiocrité. Si nous avons progressé en ce domaine, c'est essentiellement au départ en masse des vacanciers que nous le devons. All Blacks et autres springboks ne tiendraient pas une mi-temps dans la mêlée farouche d'une gare parisienne un jour de fin juillet-début août. Alors qu'enfants et femmes et chats et chiens et canaris français parviennent à grimper dans leur train après des corps à corps qui ne sont pas sans rappeler au monde les fortes heures de Verdun.
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22 janvier 1977 René Fallet, dans son bureau parle du chat en général et présente son chat Siamois, Bonnot. Pour lui il y a quelque chose de féminin chez le chat. Photographies de Georges Brassens.Photographie de chat.
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