Nicolas Fargues et
Iegor Gran partagent le même éditeur - P.O.L. -, mais aussi un certain don d'observation des moeurs contemporaines ainsi que le génie de retranscrire tout ça avec, bien souvent, ironie et sarcasme (je recommande pour Gran de lire
La revanche de Kevin, malin comme tout, et pour Fargues,
La ligne de courtoisie, pour la musique mélancolique de l'écriture stylée de l'auteur). Ils s'apprécient, mais peut-être plus pour leurs différences que leurs similitudes ; cette estime réciproque a donné le jour à ce livre étonnant et drôle qu'est
Écrire à l'élastique - une correspondance littéraire qui se transforme en (vraie fausse) autofiction, qui se mue à son tour en roman à quatre mains entre Paris et Wellington où l'on croise pêle-mêle
Jean Echenoz,
Edouard Levé,
Katherine Mansfield ou encore
Muriel Barbery ... il y a des hauts et des bas dans ce livre, mais le lecteur sera toujours poussé vers l'avant, avec l'envie d'en savoir plus sur les petites misères du coeur de
Nicolas Fargues et les remèdes que proposent docteur Gran. Amusant comme tout (ça fait parfois du bien quand la littérature ne se prend pas trop au sérieux...).
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