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3.07/5 (sur 1670 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Meulan , le 08/03/1972
Biographie :

Nicolas Fargues est un écrivain français.

Entre 1998 et 2002, il est tour à tour agent d'accueil à la Bibliothèque historique de la ville de Paris, lecteur chez Gallimard, pigiste à Nova Magazine et au quotidien québécois Le Devoir, concepteur-rédacteur de bandes annonces pour France 2.

Il publie deux romans, "Le Tour du propriétaire" (2000) et "Demain si vous le voulez bien" (2001), avant de rencontrer le succès public et critique avec "One Man Show" en 2002. Ce dernier roman retrace son expérience dans le monde de l'audiovisuel où il croise des célébrités, "plus petites et plus fatiguées qu'à l'écran". La même année, il prête son image pour la campagne publicitaire du parfum Allure de Chanel.

Deux ans plus tard, il sort "Rade Terminus", s'inspirant de son expérience d'expatrié à la tête de l'alliance française à Diego Suarez.

Il publie ensuite "J'étais derrière toi", paru en 2006, "Beau rôle", publié en 2008 et "Le Roman de l'été", sorti en septembre 2009.

En mars 2011, il reçoit le prix France Culture-Télérama pour son roman "Tu verras".

En 2017, il co-écrit avec Iegor Gran "Écrire à l'élastique".

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J'ai du mal à imaginer qu'on puisse faire l'amour avec quelqu'un, même d'inconnu, même une unique nuit, sans qu'un lien fort en résulte. Deux corps qui se sont pénétrés, deux peaux qui se sont frottées l'une contre l'autre, deux salives qui se sont échangées, se doivent des comptes, on ne peut pas s'en tirer comme ça, même si chez la plupart des gens, de fait, ça n'engage à rien.
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Là, j'ai réalisé brusquement que, lorsque l'on avait souffert comme j'avais souffert, tromper sa femme était la chose la plus naturelle du monde. Et, d'un coup, ça m'a libéré, d'un coup ça m'a rendu plus léger, d'un coup j'ai compris des générations d'hommes et de femmes adultères, d'un coup je me suis senti pris comme tout le monde dans l'engrenage d'une banalité triste et rassurante, avec un fatalisme dénué de toute culpabilité. Mon premier réflexe, d'ailleurs, comme tous les maris adultères, a été de chercher avec pragmatisme à effacer toute trace d'élément compromettant. Dans ma poche, il restait quelques préservatifs que j'ai déposés, avec la boîte, sur le couvercle d'une poubelle fixée au montant du feu rouge, par connivence au cas où, à l'intention, qui sait, d'un autre mari adultère de mon espèce qui n'aurait pas la chance de trouver une pharmacie de garde au bon moment.
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Les gens qui me parlaient de dépression et de mal-être, ça me semblait complètement abstrait, je pensais que tous ces médocs, tous ces psys et tous ces discours, c'était pour les faibles. J'en devenais dédaigneux, méprisant, carrément intolérant. Je ne comprenais pas qu'on puisse être malheureux sans réagir, je ne comprenais pas qu'on puisse faire la gueule, prendre dix ans d'un coup, qu'on puisse un beau jour cesser d'avoir envie de sourire pour la galerie. Je pensais que ceux qui allaient mal se résignaient à aller mal et que, au bout du compte, ils ne devaient pas s'y trouver si mal que ça, dans leur mal-être, tu vois le genre?
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Je m'encombre sans cesse l'esprit de mes obligations et de mes scrupules, impossible de savoir si je ressens davantage de malaise ou de bonheur. Si c'est du bonheur, il est clandestin, coupable, donc incomplet. Si c'est du malaise, il n'a pas une incidence négative suffisante sur ma détermination pour me faire lâcher les hanches d'Alice et lui dire : "Excuse-moi, je suis en train de faire une connerie, merci pour tout et bonne vie à toi, je me casse." Je me dis qu'il faut que j'arrête de me prendre la tête, qu'il y a, à ce moment même sur terre, des millions d'autres pères de famille que moi qui sont en train de tromper leur femme, que c'est dans l'ordre des choses.
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...sa fragilité potentiellement violente contre ma culpabilité potentiellement lâche.
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Nous en étions l'un et l'autre aux confidences urgentes et totales, celles qu'on ne fait que dans les tout premiers instants, avant la première nuit, lorsque votre franchise émeut encore l'autre sans le blesser, avant que les mêmes mots qui l'avaient séduit et vous avaient rendu désirables n'aient fini par se retourner contre vous, avant de ne plus tout dire, avant que vous ne vous résolviez, au bout du compte, pour ne pas faire d'histoires, à vous taire ou à faire semblant.
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” A t-on le droit, pour sauver égoïstement sa peau, de quitter celui ou celle que l’on a aimé à la vie à la mort ? As tu le droit de laisser tomber l’autre, lorsqu’il va moins bien que toi qu’il est plus vulnérable que toi et qu’il est tacitement établi entre vous que son si fragile équilibre dépend de ta décision ou non de rester ?”
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Nicolas Fargues
Mais il y à une boue putride permanente qui englue nos rapports.Entre nous,ça moisit,ça pourrit de jour en jour.Les rancœurs et la haine sourde d'un côté,la revanche et l'angoisse tenace de l'autre.La confiance et l’innocence,de part et d'autre,c'est fini.
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Mais il y à une boue putride permanente qui englue nos rapports.Entre nous,ça moisit,ça pourrit de jour en jour.Les rancœurs et la haine sourde d'un côté,la revanche et l'angoisse tenace de l'autre.La confiance et l’innocence,de part et d'autre,c'est fini.
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A moins de t'appeler Arthur Rimbaud ou Britney Spears, entre vingt et vingt-cinq ans, t'es toujours en attente de quelque chose, d'un accomplissement des choses, d'une plénitude que tu ne peux pas atteindre, soit parce que t'es toujours en apprentissage, soit parce que t'as toujours des désirs et des frustratsions qui traînent, parce que t'es pas assez mûr pour te contenter de ce que t'as. Et après, quand t'as bien galéré et si tu as la chance d'avoir obtenu plus ou moins ce que tu voulais, c'est ta jeunesse que tu cherches. Et là tu te demandes : "Mais c'est QUAND, la vie ? C'ETAIT quand" ?
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