Gilles Magniont présente "les Lettres du mauvais temps : correspondance 1977-1995" de Jean-Patrick Manchette aux éditions La Table ronde.
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Gilles MagniontYann Fastier/5
1 notes
Résumé :
Comment le mot "barbu" est-il devenu un épithète de nature, la marque d'une essence inaltérable ? Qui sont ces "citoyens-relais" chargés de dénoncer les cas de maltraitance dans la bonne ville de Douai ? Si l'Académie française a proposé l'adoption de convivance, est-ce pour rimer avec dominance ou gouvernante ? Quand Elkabach dit que "sur Europe 1, on se sent plutôt dans la filiation de Nietzsche", qu'entend-il par là au juste ? Et puis, comment parler le Malraux, ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1)
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La langue ! Il paraît que l'on ne sait plus parler ! Et qu'en plus les jeunes des banlieues la massacrent allègrement en y adjoignant des mots d'arabe et d'anglais (misère !). Cependant, les grands penseurs ne prennent pas en compte cette langue qui bouge (signe qu'une langue est toujours vivante...) que pour se focaliser sur le "beau langage", en le galvaudant parfois ou en introduisant des flous dans la langue (voire le dictionnaire. Ces mots ont d'ailleurs parfois fait un tour dans le monde anglo-saxon avant de nous revenir...)
Mais vouloir rigidifier, ou parfois euphémiser la langue, c'est se battre contre des moulins à vent : ridicule et dangereux. Mais heureusement, tel le vent, l'usage et l'inventivité l'emporteront toujours contre les pisse-vinaigre.
C'est dit avec beaucoup d'ironie et de lucidité envers les censeurs et falsificateurs de tout poil...
Mais vouloir rigidifier, ou parfois euphémiser la langue, c'est se battre contre des moulins à vent : ridicule et dangereux. Mais heureusement, tel le vent, l'usage et l'inventivité l'emporteront toujours contre les pisse-vinaigre.
C'est dit avec beaucoup d'ironie et de lucidité envers les censeurs et falsificateurs de tout poil...
Citations et extraits (1)
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Simple tendance au jargon ? Peut-être un peu plus. Car c'est à chaque fois une relation où s'exerce quelque violence - bien sûr envers épouses et enfants ("maltraitance"), mais aussi envers employés et citoyen ("gouvernance", "dominance") - que tous ces termes nébuleux recouvrent. Ainsi floutent-ils délicatement ce qu'ils prétendent reconnaître.
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