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Hippolyte Fauche (Traducteur)
(01/01/1895)

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Résumé :
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» Je reconnais que tous mes vœux sont comblés, que j’ai reçu le plus grand honneur dans ce combat, que tous mes ennemis sont vaincus et que j’ai atteint mon but ! » Tandis que le fils de Prithi à la vigueur infinie roulait ses pensées, le fortuné monarque des eaux, éclairant tous les points de l’espace et semblable en couleur au lapis-lazuli, le sage Varouna, le maître des monstres marins, arriva dans ces lieux, environné par des troupes de grands êtres amphibies, des serpents, des fleuves, des rivières, des Daityas, des Sadhyas et de maintes Divinités. L’auguste et bienheureux Kouvéra, qui préside aux richesses, y vint, escorté d’Yakshas, illuminant, pour ainsi dire, l’atmosphère avec son char à la grande splendeur, le corps d’or et l’aspect semblable à une merveille : il était amené par l’envie de voir Arjouna. Là, vint aussi, visible aux yeux, le majestueux et fortuné Yama, le destructeur du monde, 1667—1668—1669—1670—1671—1672.

Dharmarâdja, le Vivasvatide, qui tient un bâton à sa main et met fin à tous les êtres, lui, de qui l'âme est inaccessible à la pensée, accompagné de Pitris, causes du monde et portant des corps de mortels, illuminant avec son char les trois mondes, les Gouyakas, les Gandharvas et les Pannagas, comme un second soleil, une fois arrivé le terme d’un youga. Ces Dieux, parvenus sur les cimes variées et lumineuses de la grande montagne, y virent Arjouna se livrer à la pénitence. Un instant après, accompagné de Mahéndranî et sous une blanche ombrelle portée sur sa tête, Indra s’avança lui-même, escorté par les troupes des Souras et monté sur la tête d’Aîràvata. 1673— 1674— 1675— 1676— 1677.

Célébré par les Gandharvas et les rishis, opulents de pénitence, il brillait, comme la reine des constellations, placée sous un nuage blanc. 1678.

Arrivé sur la cime de la montagne, il s’y tint comme un soleil levant. Ensuite, instruit des devoirs les plus élevés et prenant sa place dans la région méridionale, le sage Yama à la voix de tonnerre prononça ces belles paroles : « Arjouna ! Arjouna ! vois rassemblés ici tous ces Dieux, les gardiens du monde. 1679 — 1680.

« Nous t’accordons cette vue maintenant : que ton altesse veuille bien voir. Jadis tu fus un rishi à la grande grande force, à l’âme infinie, appelé Nara. 1681.

» Un ordre de Brahma t’a fait descendre, mon fils, dans la condition des mortels. Ton ayeul à la haute vigueur, à l’âme grandement vertueuse, Bhîshma, né de Vasou, doit être un jour vaincu par toi dans la guerre, homme sans péché ; et la défense des kshatryas, de qui le toucher ressemble à celui du feu, sera confiée au fils de Bharadvâdja. 1682—1688.

» Ce sont aujourd’hui, fils de Kourou, des Dànavas à la grande force, tombés dans la condition humaine, des DâDavas aux solides cuirasses. 1684.

» Portion du Dieu, mon père, qui échauffe l’univers entier, Karna à la vigueur sans égale, succombera un jour sous tes coups, Dhanandjaya. 1686.

» Tu moissonneras dans la guerre les portions des Rakshasas, des Dànavas et des Dieux, qui sont descendus sur la terre. Ils obtiendront comme leur bien, fils victorieux de Kountî, la voie conquise en récompense de leurs œuvres ; et ta renommée, Phâlgouna, restera impérissable dans le monde. 1686—1687.

» Tu as satisfait dans un grand combat Mahadéva rendu visible, et tu dois soulager la terre de ses Rakshasas avec Vishnou. 1688.

» Reçois comme arme, guerrier aux longs bras, mon bâton, que l’on ne peut arrêter : cette arme à la main, tu accompliras un bien grand exploit. » 1689.

Vatçampâyana de continuer son récit : Le rejeton de Kourou, fils de Prithâ, reçut, suivant l’étiquette, ce bâton, avec ses formules mystiques, les moyens pour s’en servir, le décocher et l’arrêter. 1690.

Ensuite l’auguste Varouna, le souverain des monstres aquatiques, la couleur bleue comme un nuage, prit sa place dans la région occidentale et prononça ces paroles : « Fils de Prithâ, toi, qui es le premier des kshatryas et qui en observes le devoir, regarde-moi de les yeux dorés ! je suis Varouna, le souverain des eaux. 1691 — 1692.

» Reçois ce lacet Varounain, que rien ne peut empêcher et que j’ai préparé moi-même : reçois-le, fils de Kountî, avec le secret pour l’arrêter. 1693.
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» Je suis rempli d’affection pour toi : le courage de ton altesse est infaillible. Reçois de ma part, ô le plus grand des hommes, une grâce, que tu veuilles obtenir. 1641.

» Il n’y a pas un homme, ô toi, qui donnes l’honneur, il n’existe pas un mâle entre les mortels, qui soit ton égal. Il n’est pas dans le ciel même un kshatrya, qui l’emporte sur toi, dompteur des ennemis. » 1642.

Arjouna lui répondit : Si ta divinité m’accorde une grâce en témoignage de satisfaction, ô toi, qui arbores le taureau pour enseigne, je désire ton astra céleste, épouvantable, qui est, seigneur, nommé Pâçoupata ; 1643.

» Et cette force horrible, effrayante, appelée Brahmaçiras, avec laquelle, une fois arrivée la terrible fin d’un youga, tu détruis le monde entier. 1644.

» J’aurai à soutenir de grands combats avec Karoa, Bhîshma, Kripa et Drona : que par ta grâce, Mahadéva, je puisse les vaincre, suivant les règles de la guerre.

» Qu’avec elle, je puisse consumer dans la bataille, sire, les Dânavas et les Rakshasas, les Bhoûtas, les Piçàtchas, les Gandharvas et les Pannagas ! 1645 — 1646.

» Dans cette arme enchantée naissent des milliers de lances, des massues à l’aspect épouvantable, des flèches aux formes de serpents. 1647.

» Que je puisse combattre avec elle sur un champ de bataille Bhîshma, et Drona, et Kripa, et le fils du cocher, qui a toujours des paroles piquantes à la bouche. 1648.

» Tel est mon plus grand désir, adorable meurtrier de Bhaganétra. Que je devienne ainsi, grâce à toi, capable de ces prouesses. » 1649.

Bhava dit : » Je te donne mon arme chérie, nommée Pâçoupata : tu es capable, seigneur, de la porter, la décocher et l’arrêter. 1650.

» Ni Yama, ni le roi des Yakshas, ni Varouna, ni le Vent, ni Mahéndra lui-même ne le savent pas : d’où les enfants de Manou pourraient-ils le savoir ? 1651.

» Mais il ne faut pas te hâter, fils de Prithâ, de l’envoyer nulle part tomber sur un homme de petite valeur, car ce monde entier périrait. 1652.

Il n’est rien, à qui elle ne puisse donner la mort dans les trois mondes des êtres mobiles et immobiles. Elle peut être lancée avec l’arc, la pensée, Foeil ou la parole. »

A ces mots, le fils de Prithâ, s’étant hâté de se recueillir et de se rendre pur, s’approcha de Viçvéca, il lui dit : « Instruis-moi ! » 1653 — 1664.

Et celui-ci d’instruire le plus vaillant des Pandouides, comme le Trépas lui-même revêtu d’un corps, dans les mystères de ce trait inéluctable. 1665

Tel qu’il se tenait auprès de Tryambaka, l’époux d’Oumâ, tel se tint l’astra auprès du fils de Prithâ. Arjouna le reçut alors avec affection. 1656.

La terre s’ébranla soudain avec ses montagnes et les arbres de ses forêts, avec ses mers et ses lieux boisés, avec les formes de ses villes et villages. 1657.

Le bruit des conques, des timbales, et des tambours par milliers salua l’arrivée de ce moment, et des vents orageux s’abattirent sur la terre à diverses fois. 1658.

Ensuite l’astra épouvantable flamboya ; les Dieux et les Dânavas le virent placé, revêtu d’un corps, auprès du fils de Prithâ à la force sans mesure. 1659.

Tryambaka de toucher le vigoureux Phâlgouna, et sur le champ disparut tout ce qu’il avait d’imparfait dans son corps. 1660.

« Va au Swarga !» dit le Dieu aux trois yeux, lui donnant congé ; et Arjouna, courbant sa tête devant lui, sire, le regarda, ses mains jointes. 1661.

Alors, l’auguste Çiva, le maître des habitants du ciel, Giriça à la grande splendeur, Bhava, l’époux d’Oumà, rendit au plus excellent des hommes le grand arc Gandiva, meurtrier des Piçàtchas et des fils de Ditt. 1662.

Ces choses faites, Içwara, quittant l’éminente et sainte montagne, aux cavernes, aux plateaux, aux rivages blancs, s’élança, accompagné d’Oumà et sous les yeux du plus grand des hommes, dans les airs habités par les maharshis et les oiseaux. 1663.

A la vue même du héros, le Dieu à Tore Pinâka, qui fait du taureau son enseigne, était rentré dans l’invisibilité, comme le soleil du monde, quand il est parvenu à la montagne du couchant. 1664.

Arjouna, l'immolateur des héros ennemis, fut transporté de la plus vive admiration ; il se disait, Bharatide : « J’ai donc vu Mahadéva en personne ! 1665.

» Je suis heureux, je suis favorisé du ciel, moi, qui ai vu sous une forme et qui ai touché de ma main Hara aux trois yeux, le Dieu à Tare Pinâka, le donateur des grâces ! 1666.
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« La rigueur n’est pas toujours le meilleur parti à suivre ; ce qui est le mieux à faire n’est pas toujours la patience. Sache-le, mon fils : ces deux choses sont indubitables. 1033-1034.

» L’homme, qui toujours pardonne, tombe en beaucoup de fautes : il est méprisé de ses familiers, de ses ennemis et des neutres. 1035.

» Tous les êtres ne se courbent jamais sous sa volonté : donc, la patience de tous les instants, mon fils, est blâmée par les gens éclairés. 1036.

» Ses domestiques, une fois qu’ils ont démêlé son caractère, se laissent aller à beaucoup de fautes, et des hommes aux pensées étroites désirent lui enlever ses richesses. 1037.

» On verra des préposés infidèles lui dérober à leur gré sa voiture, ses vêtements, ses parures, les couches, les sièges, ses aliments, ses breuvages, tous les ustensiles de sa cuisine ; ils ne lui donneront pas même les choses montrées, qu’ils devraient lui donner, suivant les ordres du maître. 1038-1039.

» Ils ne lui rendent nullement les honneurs, que l’on doit à un maître ; et le mépris en ce monde est pire que la mort elle-même. 1040.

» Les esclaves, les fils, les serviteurs et même les gens d’une condition neutre adressent à l’homme d’une telle patience, mon enfant, un langage désagréable. 1041.

» Des insensés méprisent ce mortel patient et portent leurs désirs sur ses épouses ; et ses épouses elles-mêmes deviennent comme ceux-ci les souhaitent. 1042.

» S’ils n’ont pas mérité du souverain un léger châtiment, ces hommes, qui sont toujours contents, ils pèchent néanmoins, et font des choses, qui nuisent comme les méchants eux-mêmes. 1043.

» Voilà avec un grand nombre d’autres les défauts des hommes, qui ont de la patience. Voici maintenant, fils de Virotchana, les défauts de ceux, qui n’en ont pas. 1044.
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» Mais d’abord les médecins intelligents s’occupent de rendre la tranquillité à l’âme par des contes agréables, qui procurent du plaisir à l’homme. 70.

» En effet, tel que l’eau contenue dans un bassin est échauffée par une boule de fer, rougie au feu, ainsi le corps est consumé lui-même par les soucis de l’esprit. 71.

» Calmez donc votre âme avec la science comme on éteint le feu avec l’eau ; car, l’âme une fois calmée, le corps cesse d’être agité lui-même. » 72.
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Quand tous les gardiens du monde furent partis, Indra des rois, le Prithide, meurtrier des ennemis, se mit à penser au char du roi des Dieux. 1714.

Tandis que le sage Goûdakéça roulait ces pensés en lui-même, le char à la grande lumière vint, accompagné de Mâtali. 1715.

Il chassait l’obsurité du ciel, fendait en quelque sorte les nuages et remplissait tous les points du ciel de ses bruits, semblables au fracas des nuées orageuses. 1716.
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