Les Cicatrices

Ce n'est pas du tout le genre de thriller que j'aime lire ! L'aspect psychologique qui est important dans ce genre est totalement absent.

Trop de sadisme, trop de femmes martyrisées ! Des situations de détention et de viols qui se répètent tout au long du livre. Tout comme le cauchemar du personnage principal, amnésique et couvert de cicatrices suite à une chute d'une falaise.

Pas mal d'invraisemblances et un dénouement absolument pas crédible ! Clairement une déception même si j'avais lu ailleurs que c'était le genre de sujets abordés par Claire Favan.

CHALLENGE MAUVAIS GENRE 2020

Deuxième thriller de Claire Favan lu en une semaine grâce à un fonctionnement un peu perturbé de la bibliothèque de ma ville, confinement oblige. Donc après avoir subi les violences de « Serre-moi fort », je retrouve les mêmes ou à peu près dans « Les cicatrices ». Tueur en série, enlèvements, tortures physiques et mentales, cinglé perturbé par une enfance anormale, les mêmes ingrédients pour les mêmes effets : un intérêt très maigre pour l'intrigue, une impression de ras-le-bol assez vite ressentie et surtout - dommage ! - l'identification assez rapide du ou des coupables. Bref, déception.
L'auteure travaille dans le domaine de la finance où j'espère elle montre un peu plus d'efficacité. Tant pis, un deuxième coup pour rien, je passe mon tour en cas de récidive.

Juste apprécié la référence à Agathie Christie pour le nom du personnage principal : Owen Maker (« qui s'est fait lui-même », ou à peu près, en français).

J'aime CLAIRE FAVAN dont j'ai lu tous les polars, et je garde un souvenir touchant du petit Milo dans "inexorable"

Mais cette fois ci avec "les cicatrices" ça ne l'a pas fait mais pas du tout ! Dès les premières phrases voire les premiers mots, j'ai ressenti comme un mauvais pressentiment...........Que ce polar ne serait pas pour moi, j'ai espéré m'être trompée..........eh bien non, cette fois ci je n'ai pas été emballée

"Les cicatrices" est bien loin du style de "inexorable" que j'avais adoré, ici c'est un retour au glauque et machiavélique
Je ne reviendrai pas sur 4e de couverture, certains babeliotes l'ont très bien fait

J'ai trouvé l'intrigue complètement invraisemblable
La répétition -en 4 fois tout de même !!- du même rêve, des mêmes parallèles m'a exaspéré................quel intérêt pour le lecteur ???

j'ai trouvé la fin rocambolesque et ridicule.

Bref une lecture qui ne restera pas dans ma mémoire, et me donne juste l'envie de passer à autre chose !

« le nouveau thriller de la plus machiavélique des autrices du genre », annonce l'éditeur. Avec une telle fanfaronnade, il faut tenir la distance ou ne pas avoir lu les maîtres du genre. Sans surprise, malheureusement, le soufflé ne monte même pas. Si l'histoire présente quelque intérêt, je n'ai pas du tout aimé ce roman.

L'histoire qui sous(tend ce roman est plutôt intéressante et pourrait donner lieu à de nombreux rebondissements. Malheureusement, une bonne idée et un bon roman n'ont pas forcément grand chose à voir, et cette affirmation est démontrée de manière éclatante par Les cicatrices de Claire Favan.

Je n'ai pas une grosse culture de polars/thrillers français, ayant consacré l'essentiel de ma vie de lectrice à des auteurs anglophones ou scandinaves (voire danois). Après plusieurs déceptions et devant les critiques dithyrambiques qui ont accompagné la sortie de ce 5ème ouvrage de l'auteur, j'ai cru taper dans une valeur sûre du polar/thriller français.

La déception a été à la hauteur de mes attentes.

Le style est assez pataud. On n'attend pas forcément de grande littérature ni d'envolées lyriques avec un polar, mais la lecture est tout de même laborieuse.
Les incohérences. Ce roman donne l'impression d'avoir été écrit au fur et à mesure, sans planification. Certains auteurs sont très doués à cet exercice, comme Stephen King et Céline Denjean. C'est très casse-gueule, parce que certains éléments arrivent comme des cheveux sur la soupe (la mort de la fille d'un des protagonistes, par exemple), ce qui nuit considérablement à la crédibilité de l'histoire. Il ressort de la lecture ce roman une sensation d'histoire baclée et d'écriture qui n'est pas aboutie.
La psychologie des personnages (ou plutôt son absence). Un des points primordiaux du polar/thriller, c'est la psychologie du personnage. Parce qu'il va falloir faire avaler au lecteur qu'un des protagonistes, au moins, a priori au dessus de tout soupçons, est en réalité un affreux pervers. Ce qui signifie que le lecteur, une fois qu'il sait, va pouvoir relire le livre et relever des indices, des traces qui lui sont passées inaperçues mais qui prennent sens une fois la réalité connue. Rien de tout cela dans ce roman. Les rebondissements marquent un changement de psychologie des protagonistes, qui se révèlent soudain rigoureusement étrangers à eux-mêmes. Et cet aspect là, plus que tous les autres, m'a profondément agacé. Chacun porte en soi une part de lumière et une part d'ombre et le talent du romancier consiste à faire coexister dans l'esprit du lecteur cette part de lumière et cette part d'ombre. Ces deux aspects doivent se compléter pour former un tout cohérent. On ne peut pas être à la fois très bienveillant et très cruel. A moins de simuler l'un et l'autre. Rien de tout cela ici, ce qui rend les protagonistes grotesques.
L'intrigue est téléphonée. Bien que je ne sois pas coutumière du fait, j'ai tout vu venir des dizaines de pages à l'avance, ce qui, comme tu peux le comprendre, casse la dynamique de la lecture.
Les clins d'oeil à ses copains. Ca peut être drôle, je trouve ça assez malvenu. Toutes ces références à Norek, Takian ou Lebel ont un côté : « regardez comme je fais partie du cercle » qui n'est pas très élégant.
Bref, je ressors de cette lecture très déçue, et encore un fois bien agacée d'avoir été prise pour une imbécile par l'éditeur.
Lien : http://www.mespolars.com/chr..

Je voulais un livre qui se lit bien et vite avec une intrigue prenante. Ce polar se lit bien, et vite, mais les ficelles du récit sont bien grossières et les personnages construits à la va-vite avec une psychologie très sommaire et pas très cohérente. Pas sûre de retenter le coup avec cette autrice, car ce concentré de tueur en série/séquestration/viol de femmes/amnésie/fausse identité m'a semblé bien indigeste.

Pas du tout convaincue du talent de Claire Favan à la lecture de ce roman.
Comme le thème du serial killer qui séquestre ses victimes puis les supprime dès qu'il s'en est lassé est un classique du genre, on pouvait espérer que l'auteure ferait preuve d'inventivité pour renouveler la thématique.
Alors certes, elle a tenté le challenge en créant un personnage de bourreau- victime, mais le problème c'est que ce personnage n'a aucune vraisemblance.

D'abord parce que l'auteure ne s'est jamais attaquée à la psychologie de ses personnages. Dans l'incapacité de proposer un profil cohérent, elle multiplie les twists les plus saugrenus pour justifier le renversement final. Quelques remarques disséminées ici ou là ne suffisent pas à construire une personnalité crédible. Il aurait fallu à chaque fois creuser au plus profond pour justifier l'ambivalence d'un personnage qui bascule vers le Mal en une pirouette.

De la même manière, le recours bien pratique à l'amnésie du personnage me semble très artificiel et peu convaincant. Là encore, il aurait fallu davantage contextualiser et ne pas jouer sur un mystère que le lecteur a vite fait de résoudre.
Si l'accumulation de scènes de torture et de mutilation fait partie du genre, on a l'impression que celles-ci sont placées à des endroits stratégiques pour relancer l'intérêt du lecteur lorsque l'auteure n'a rien de plus convaincant à proposer. Comme si elle s'était noyée dans sa propre intrigue et cherchait un moyen de rebondir.

Quant à la propension des écrivains français à s'inscrire dans un contexte américain pour s'infiltrer dans une communauté des plus prestigieuses...

Favan, à l'instar de Musso, situe son récit aux Etats Unis... Quel est l'intérêt ? Une forme de snobisme ?
Sally et Owen pourraient bien s'appeler Sabine et Olivier, ça ne modifierait pas l'histoire, et la Skookumchuck serait la Garonne, la Loire, ou le Rhône. Enfin, c'est peut-être dans l'air du temps, où la plupart des personnes déclarent vouloir aller à New-York ou à Las Vegas, plutôt qu'à Florence ou Athènes...
Cela dit, l'histoire est totalement invraisemblable (même en Amérique), la psychologie flirte avec les pâquerettes, et le style est désagréable: on a quant même droit à 4 fois le récit d'un même rêve, avec les mêmes phrases, les mêmes mots, la même comparaison, même si elle n'est pas très heureuse: "malmené comme un pissenlit par le vent"
Enfin, je trouve que l'auteure/autrice s'adonne par trop aux atrocités en tout genre: viols, castration, meurtres... le roman y perd en force.
Je regrette d'être allé jusqu'au bout de ce bouquin, qui ne le mérite pas.

Comment dire ? je ne suis pas vraiment classé dans la rubrique âmes sensibles mais franchement un bouquin qui raconte l'histoire d'un taré qui kidnappe des jeunes femmes, qui les séquestre, les viole pendant des lustres puis finalement les assassine... J'avoue que ça me file plus la gerbe que l'envie de poursuivre...
Ceci dit ce n'est que mon point de vue et personne n'est obligé de le partager... bonne lecture !

Il s'agit d'un thriller proposé par Claire Favan paru en 2020.

Dans ce livre nous faisons connaissance avec Owen, un jeune divorcé, qui se retrouve impliqué malgré lui dans une histoire de disparition de femmes. Cependant, il s'avère qu'il est moins innocent qu'il n'y laisse paraître..

Me concernant, je suis passé complètement à côté de Cicatrices.

Dès le départ, j'ai vraiment eu du mal à me transporter aux Etats Unis. D'une façon générale, j'ai trouvé les descriptions d'ambiance plutôt pauvres.

Concernant les personnages, aucun ne m'a semblé plausible ce qui n'a pas rendu l'intrigue très constructive.

J'ai également eu du mal avec la construction du récit que j'ai trouvé un peu trop disparate. Ce qui n'a pas rendu ma lecture confortable.

Au final, un livre plutôt décevant pour moi.

Je remercie les éditions Pocket pour l'envoi de ce roman.

Pour être totalement sincère, ça n'aurai pas été Claire Favan je l'aurai abandonné avant même le milieu du livre.

On suit le personnage d'Owen et pour m'accrocher, il faut que je m'attache un minimum aux personnages principaux, en bien ou en mal mais qu'ils éveillent ma curiosité, me donne envie de connaître leurs histoires… et là, Owen, non ce n'est juste pas possible, ce gros tout mou sans caractère, même si je comprend ces problèmes et qu'il me fait pitié, sa nonchalance est insupportable et ça dure les ¾ du roman.

L'histoire de fond, ce qu'on sent bien arriver est plutôt intéressante mais la manière a été pour moi longue et laborieuse, et pourtant, si vous me suivez, vous savez à quel point j'aime l'écriture de Claire Favan. Mais cette foi ça ne l'a pas fait !

Les 100 dernières pages étaient bien, pleines de twist, (même si j'en ai vu arriver plusieurs), un rythme soutenu et des personnages qui prennent enfin de la densité. Mais 100 pages sur 400 ne suffisent pas à remonter ma sensation sur cette lecture.

Et il faut que je vous parle d'un truc qui m'a tapé sur les nerfs aussi… le cauchemar récurrent chez Owen… ok il fait toujours le même cauchemar et parfois il y a un petit truc en plus que la fois précédente. Nous le signaler aurait suffi, plutôt que nous remettre le même chapitre, mot pour mot, (avec le cauchemar) à plusieurs reprises, en rajoutant parfois une ligne a la fin. Je comprends ce qu'elle voulait faire, mettre le lecteur dans la peau d'Owen en revivant ce rêve nous aussi mais ça m'a personnellement encore plus éloigné.

En fait, ce roman serait, je pense, un excellent scénario de film ou le cauchemar qui reviendrait serait certainement plus angoissant.

Plus j'y réfléchis et plus je me dis que ça serait un très bon film !

Voilà, je continuerais de lire l'auteure bien sur, il y a eu tellement de chefs d'oeuvres. Ce n'est pas une petite déception qui changera mon avis sur elle et son talent.