Excellent ce guide qui permet de combiner des randonnées vers le mont Lozère et le causse Méjean. Les deux doivent bien sûr être dissociés malgré leur proximité mais, pour ceux qui disposeraient de peu de journées dans les Cévennes, les itinéraires décrits par ce guide peuvent permettre de tourner un peu autour du mont Lozère et d'aller quand même vers le Méjean pour voir au moins l'aven Armand et Nîmes le Vieux, le causse pouvant, lui, être rapidement traversé en voiture.
Beaucoup de précisions diverses sont apportées par ce guide : histoire, particularités géographiques et géologiques, faune et flore avec un bel hommage aux carlines (ou cardabelles), avec plusieurs anecdotes très intéressantes.
Les itinéraires sont parfaitement décrits, on peut néanmoins faire quelques écarts et aller au mont Aigoual si on dispose d'assez de temps.
Le mieux est encore de venir à plusieurs reprises dans la région pour profiter en détail de toutes les beautés qu'elle offre au randonneur, à l'amateur de roches et de gorges, de falaises peuplées de vautours, sans parler des rivières cristallines qui enserrent causse Méjean et mont Lozère.
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Créé en 1970, le Parc national des Cévennes est un vaste territoire de moyenne montagne (307 200 ha) situé au sud du Massif central. Il s'étend sur trois départements : la Lozère, le Gard et l'Ardèche.
Pareils à des monts chauves, voici les derniers contreforts montagneux regardant, à leurs pieds, les vallées cévenoles. Pays solitaire de landes, de granites et de calcaires, mais aussi pays d'accueil, authentiques, où la porte demeure entrouverte.
Le capitule de la carline s'ouvre et se ferme selon les conditions d'humidité atmosphérique. C'est cette particularité qui a valu à la plante son nom populaire de "baromètre".
La faune est constituée de cerfs, chevreuils, biches, sangliers, coqs de bruyère (grand tétras), aigles.
Une immense forteresse aux murs invincibles, sur lesquels se dressent des créneaux uniformes et des donjons majestueux, alors que le Tarnon, le Tarn et la Jonte roulent leurs eaux à leurs pieds.
Tel apparaît surtout le causse Méjean à celui ou celle qui, circulant pour la première fois dans les gorges est saisi par les hautes falaises qui l'entourent.