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Critique de AitaGin


Gros coefficient de sympathie pour ce «premier bon livre» de Caryl Ferey (sorti en 1998), ainsi qu'il le qualifie dans son récit autobiographique «Pourvu que ça brûle».

Effectivement si vous avez suivi ce personnage en colère qu'est Caryl Ferey, vous ne pouvez pas vous offusquer des descriptions passionnantes de la Nouvelle-Zélande des bordures dans son polar à l'intrigue prenante, non plus que de le voir barbouiller son roman d'une quantité affolante de meurtres sadiques et autres exactions barbares.
Soit. Ça le défoule. On sait ce que l'on prend en ouvrant un Ferey.

Mais là je dois quand même dire que l'acharnement des suicidaires à atteindre l'accomplissement de leur désir, le goût immodéré de certains protagonistes pour la torture comme la promptitude d'autres à défourailler toutes sortes d'armes plus ou moins calibrées finit par fatiguer le lecteur le plus complaisant.
En fait je me demande si Caryl Ferey ne s'est pas laissé emporter par la surenchère des évènements qu'il narre à la fin de l'ouvrage, omettant en cela de nous éclairer sur ce qui aurait pu être un point final apaisant à cet «Haka» : que s'est-il passé 25 ans auparavant lorsque la femme et la petite fille du personnage principal ont disparu sans laisser de traces ?
Le final du roman nous (me) laisse avec un sentiment d'inachevé et un goût d'abattoir regrettables.

Offrons donc à Caryl Ferey une bonne dose d'indulgence et rappelons-nous qu'il a fait beaucoup mieux par la suite avec les «Zulu», «Mapuche» ou «Condor» par exemple.
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