Après la mort de celui que l'on appelait "le bossu" au village ou encore "Jean de Florette", mais qui n'était autre que le père de Manon, cette dernière est allée vivre avec sa mère auprès de Baptistine dans une vieille bergerie, ne supportant pas de rester à la bastide des Romarins. D'autant plus qu'elle appartient dorénavant à Ugolin et, même s'il leur a proposé d'y rester; pour Manon et pour sa mère, ce serait une trop grande peine de continuer à habiter cette demeure dans laquelle elles ont connu tant de joie mais aussi, des moments très difficiles et surtout, avec la mort de Monsieur Jean (comme l'appelait Ugolin), tant de peine.
Ugolin, après avoir racheté la propriété grâce à l'aide son papet (qui n'est autre que son parrain et pas son grand-père comme l'on pourrait le croire, soit dit en passant) a réussi à trouvé la fameuse source en moins d'une heure, celle que Jean à passé plus de trois ans à chercher sans succès, si bien qu'il s'est tué à la tâche. Simple coïncidence ? Certainement pas mais je ne vous dirai pas comment il a fait pour la trouver si vite car il y a là-dessous des affaires qui ne sont pas très catholiques...
Il a donc réussi à faire fortune en y plantant des oeillets, le projet dont il avait fait part à son papet dans le premier tome. Mais lorsque l'eau se met de nouveau cruellement à manquer, faut-il y voir simplement un signe du destin, une simple sécheresse ou bien plus cruel (enfin lorsque je dis cruel, ce ne serait qu'un simple retour des choses, une vengeance si vous préférez) ? Mais dans ce cas-là, une vengeance perpétrée par qui et à l'encontre de qui ?
Dans ce deuxième tome, le lecteur voit apparaître de nouveaux personnages et l'un qu'il ne faut pas négliger : celui de l'instituteur ; un bel et vigoureux jeune homme, fort instruit, gentil et qui serait capable de faire tourner bien des têtes...
Je n'irai pas jusqu'au bout de ma description de l'intrigue mais sachez seulement que s'il y a des passages heureux dans cet ouvrage, il y en a bien plus qui peuvent vous mettre la larme à l'oeil non pas tant parce que certains sont cruels mais parce qu'il y en a qui sont injustes et que l'on ne peut pas s'empêcher de se dire "Mais si seulement...".
Un graphisme toujours aussi bien travaillé, avec le texte de
Marcel Pagnol strictement conservé.
A découvrir !