L'amie prodigieuse, tome 2 : Le nouveau nom

Quel bonheur que de retrouver Lila et Lenù, ces deux jeunes filles que j'avais découvertes dans L'Amie prodigieuse, roman qui porte si bien son titre. Comme si je les avais quittées la veille, j'ai instantanément été replongée dans cette atmosphère si particulière de Naples dans les années cinquante et soixante.
Comme une confession intime, Lenù poursuit son récit. Elle évoque son amitié indéfectible pour Lila, en dépit des aléas de leurs existences respectives qui mettent bien souvent de la distance entre elles, et dit la difficulté du chemin qui doit lui permettre de se hisser au-delà de sa modeste condition sociale.
Elle ne nous cache rien de ses angoisses, notamment de sa crainte que sa présence parmi des gens plus cultivés qu'elle puisse être perçue comme une imposture. Crainte d'autant plus grande qu'elle vit son parcours scolaire comme une certaine injustice au regard des dispositions que montrait Lila. Or celle-ci n'a pourtant pas eu la chance d'être soutenue par son enseignante ni par ses parents, qui préférèrent lui faire faire «un beau mariage». Voici donc la belle Lila, la brillante Lila devenue épicière. Certes elle est désormais une notable de son quartier, elle possède bijoux et coûteux vêtements, elle habite un appartement doté de tout le confort moderne. Mais elle ne supporte pas son mari et l'idée même de porter son enfant lui fait horreur. Il lui faudra choisir entre supporter ce joug ou prendre une indépendance qui la ramènerait vers une misère plus grande encore que celle qu'elle a jamais connue...

A travers le portrait sensible, intime et juste de ses deux très belles héroïnes, Elena Ferrante poursuit la peinture d'une société où les femmes doivent se battre pour imposer leurs choix. Il faut la force de caractère inaltérable d'une Lila ou à la volonté inébranlable d'une Lenù pour espérer y parvenir, au prix parfois de douloureux sacrifices.

Deux autres volumes restent à traduire pour que nous puissions connaître le destin de ces attachantes jeunes femmes. Je les attends pour ma part avec impatience.

Lien : http://delphine-olympe.blogs..

La suite des aventures d'Elena et Lila, même si dans le tome 2 elles ne communiquent guère entre elles.
J'ai retrouvé le même sentiment que dans le tome 1, à savoir plus d'intérêt pour l'époque décrite que pour la relation toujours aussi ambiguë entre les deux jeunes femmes. Les violences conjugales (proprement insupportables, même si elles étaient largement admises à l'ëpoque), le milieu universitaire / intellectuel de gauche italien des années 60, le determinisme social bien présent, tous ces thèmes m'ont interessée, et m'dame Ferrante en parle très bien.
En route donc pour le tome 3 :)

Tome 1... J'ai beaucoup aimé.
Tome 2... Je suis une accro incontestée !

Serais-je parvenue à trouver de meilleurs mots pour exprimer ce que je peux ressentir? Ils ont sonné tellement juste que c'est comme si tout à coup je m'étais un peu mieux comprise à certains passages du livres...

j'ai lu le 1er tome de L'amie prodigieuse il y quelques semaines.
Depuis le vagabondage littéraire m'a amené vers d'autres lectures.
Il y a une semaine je suis revenu vers L'amie prodigieuse en commençant le second tome de cette saga.
et là , quel plaisir de retrouver les personnages d'Elena Ferrante , de retrouver Lila et Lena , de retrouver l'Italie et Naples.
Quel plaisir de retrouver l'écriture fluide et précise d'Elena Ferrante.
Me voila de nouveau plongé dans les vies de Lila et Lena , dans cette vie napolitaine rude , violente.
La totalité de ce livre nous fait vivre avec Lena et nous donne à voir les fluctuations de leur amitié et de l'importance de l'attirance de l'une vers l'autre.
Le 1er tome nous avait laissé entrevoir les chemins différents que prenaient Lila et Lena.
Ce deuxiéme tome amplifie ces chemins
Lila s'est marié avec Stefano mais son mariage est un naufrage
Lena poursuit ces études et découvre Milan -Pise et Paris.
Un long passage du livre se passe sur l'Ile d'Ischia ou Lila , Lena passent leur vacances d'été avec Nunzia la mére de Lena et la rencontre de Nino Sarratore
C'est un moment de lecture extraordinaire. Psychologie de cette bande de jeunes -jeu de séduction - grandeur des caractéres de Lila et Léna.
j'ai beaucoup apprécié la liberté que conquiert Lila malgré les grilles de son mariage et la morale napolitaine.
Quelle force de caractère , quelle envie d'être droite , d'être femme et de vivre sa vie .

J'ai retrouvé avec plaisir les deux héroïnes de la saga d'Elena Ferrante : L'amie prodigieuse. Lila est mariée à Stephano, mais dès les premiers jours de son mariage elle comprend qu'elle ne sera pas heureuse auprès de celui-ci : la violence fera son entrée. Mais Lila, toujours aussi indépendante, volontaire, va découvrir que l'amour existe malheureusement aux dépends de sa meilleure amie Léna. Elle va le vivre pleinement, sans craindre les représailles, même s'il lui faut pour cela renoncer à sa vie confortable et, comme toujours dans cette amitié, lorsque pour l'une cela va moins bien, l'autre voit son horizon s'éclaircir. Pour Léna les études seront son échappatoire et va lui offrir un destin qu'elle n'aurait pas pu imaginer.
Le récit retrace toujours aussi bien la vie des femmes des années 50/60 en Italie avec la suprématie des hommes, leur violence, leur orgueil, leurs trafics mais aussi les envies de liberté féminine qui s'annoncent. le questionnement sur leur vie, leur avenir, leur maternité, leur liberté sexuelle.
Tout laisse à penser qu'un troisième opus va nous arriver car le dénouement de ce deuxième tome nous laisse sur notre faim et le destin de ces deux personnages si différents et pourtant si liés.
Je me pose la question suivante : Léna n'est-elle pas un peu Elena Ferrante ???

Lien : http://mumudanslebocage.cana..

Je vais à contre-courant puisque parmi la pléthore de gens satisfaits, je suis la seule à ne pas ne pas l'être. C'est inquiétant. Alors que j'avais beaucoup apprécié le premier tome de cette saga, force est de me demander ce qui s'est passé entre "L'amie prodigieuse" et "Le nouveau nom". Menons l'enquête.
Déjà, je peux dire que du côté narratif, je trouve que selon mes critères, il y manque intensité et intrigue. Ensuite, bien trop de train-train quotidien dans le récit. Lila garde son rôle de femme forte, surmontant toutes les situations difficiles, et elle possède des dons insoupçonnés. Bien-sûr, ce qui est nouveau ici, c'est qu'on est surpris de la voir dans une position de femme forte maltraitée par son mari. L'auteure a innové, cependant ce sujet n'est pas assez bien exploité, ce qui est vraiment dommage car elle avait là matière à exploiter, et un sujet comme celui-là se doit d'être bien exploré. D'autre part, ce qu'Elena perçoit de Lila est souvent faux et peu empathique, souvent entaché par ses préjugés. Elle a malheureusement gardé dans sa tête une image de Lila couverte d'étiquettes, et c'est agaçant.
J'aurais aimé que la narration m'agrippe davantage par le col. Hélas, j'avais sans cesse de fausses joies.
Disons que même si ce livre repose sur des bases autobiographiques, ce dont je ne suis pas tout à fait sûre, j'imagine qu'il existerait mille manières d'en rendre le récit plus attrayant, plus imaginatif, afin qu'il soit moins collé que ça au quotidien. Mais c'est peut-être moi qui suis passée à côté du roman et du beau style.
Et puisque je n'ai pas vu tout ça, à la page 200, j'ai donc décidé de mettre un point à ma lecture. "L'amie prodigieuse" pourrait très bien se suffire à elle-même sans cette suite, mon souvenir de cette belle découverte reste intact, c'est certain.

Deuxième volet des aventures de Lènu et Lina . Celles ci se déroulent sur 7 à 8 années , les héroïnes ayant entre 16 et 24 ans environ.
On est à Naples, au début des années 60. Lina vient de se marier à Stefano. Comme elle, il est originaire du quartier , mais il a réussi à s'élever du marasme . Grâce aux "magouilles " de son père mais aussi grâce aux liens qu'ils nouent avec les Solara , mafieux locaux qui tiennent le quartier par la peur et l'usure. C'est un peu sans doute pour leur échapper que Lina est tombé dans les bras de Stefano. Cependant, durant le mariage, un fait troublant prouve à Lina que son mari est à la botte des Solara. C'en est fini, avant que cela ne commence .
Pendant ce temps, Lenù, plus timide, poursuit ses études au lycée et rêve toujours de Nino, élève aussi au lycée mais plus âgé.

Ce second tome est de la même veine que le premier.Les personnages ici me semblent cependant évoluer plus rapidement .A nouveau remarquable de part sa construction et son étude minutieuse des protagonistes, "Le nouveau nom" brosse un portrait cru des relations hommes femmes dans le Napoli des années 60.
L'auteur s'évertue encore à montrer qu'avec deux gamines, devenant femmes, aux caractères certes différents mais dotées d'une intelligence vive, les parcours peuvent être diamétralement opposés. le rôle de l'école, la tolérance, l'honneur, la folie, la passion, la cruauté , le chantage, la pègre.... Ce livre est grand.

Cela fait un long moment visiblement 5 ans que j'ai lu le premier tome, entre temps j'ai vu la première saison de la série et j'ai donc enfin sauter le pas pour lire ce second tome.

Je dois avouer à mon grand regret que je n'ai pas été captiver par celui-ci et vraiment je suis la première peiné à ce sujet car j'adore depuis longtemps la région ou cela se situe et je rêve d'aller à Naples depuis un moment, J'ai pu visiter 3 autres villes d'Italie mais Naples et mon prochain objectif dans ce pays.

Revenons à cette lecture les choses évoluent pour nos deux amies Lila et Elena, Lila se mari à Stefano, tandis qu'Elena poursuit ses études, nous suivons donc leurs vies qui deviennent de fait très différentes une avec sa vie de femme de et la seconde plus "libre" à poursuivre ses études.

Cela va créer de fait un fossé entre nos deux protagonistes, cela nous éclaire sur les mentalités bien différentes à l'époque ou les femmes doivent se battre pour la moindre chose par rapport à leur mari et autres.

J'ai un gros souci avec la plume je n'ai pas été entrainé et je me suis même forcé à lire ce récit qui est pourtant intéressant quoique par moment un peu ennuyé cela est certainement du aussi à l'épaisseur du récit mais la plume alourdi à mon sens le récit.

Je suis donc mitigé j'ai envie de continuer à suivre Lila et Elena mais pas de suite afin de ne pas avoir d'indigestion, la série est beaucoup plus fluide et facile à suivre à mes yeux.

Et c'est reparti pour Naples! Nous avions laissé les deux jeunes filles au soir du mariage de Lila, et ce tome ci couvre les années suivantes, accompagnant Elena jusqu'à ses années d'études post bac, et est d'ailleurs baptisé Jeunesse
Lila est désormais, mal, mariée, Elena elle s'accroche au lycée, et ce sont deux destins très différents qui se dessinent pour les deux amies d'enfance. Destin terrible que celui de Lila, qui alors qu'elle se pensait sincèrement amoureuse, comprend dès le soir de son mariage que son mari n'est pas l'homme qu'elle pensait. Et c'est fini, pour ce caractère entier, le mépris ne pourra jamais céder la place à l'amour de nouveau, ou même à l'amitié.La violence, du quartier, de son mari, du destin d'un être brillant condamné à s'étioler, semblent destiner à la rendre à demi folle, de rage surtout. Quant à Elena, c'est un brillant portrait aussi, le portrait d'une femme dont la volonté se révèle aussi forte que celle de Lila, et qui doit lutter pied à pied contre les difficultés d'une transfuge de classe, perdue entre deux mondes, celui auquel elle ne se juge pas digne d'appartenir, et celui où elle ne se reconnaît plus.
C'est brillant, haletant, dur à lâcher, on souffre avec elles, on s'émeut, on se passionne!

Le récit de ce deuxième tome, qui raconte les émotions de l'adolescence est une très riche histoire dans laquelle les amours et les amitiés s'entremelent sur un fond napolitain aussi insouciant (en apparence) que violent.
La violence est chez les maris, les relations entre jeunes, entre commerçants plus ou moins liés à la Camorra, entre belles soeurs, parents.
Comme dans le premier tome, on vit les émotions de Lenú à la première personne, et l'écriture directe, fluide, à fleur de peau, est un plaisir en soi. Mais c'est aussi l'histoire de la conquête chaotique de sa liberté par Lila, sur un fond de réalisme italien très filmique, jeune femme emblématique des années 60. Ce livre me rappelle les comédies de Monicelli à cette époque la...