J'ai découvert
Elena Ferrante, comme beaucoup, avec sa saga L'amie Prodigieuse. Et j'avoue ne pas avoir ressenti pour cette fiction l'engouement de la majorité. Dommage, j'adore avoir des engouements littéraires.
Donc, je me suis lancée dans
Poupée volée comme une dernière chance. Une mise en sursis. Si ça ne fonctionne pas avec celui-là, je renonce à cette auteure.
O chance, il s'avère que j'ai beaucoup aimé
Poupée volée. Même son écriture, que j'avais trouvé sans grande originalité préalablement, m'a séduite dans cet ouvrage.
Leda est en vacances, seule, sans ses deux filles.
Au cours de ses après-midi sur la plage, elle se prend de fascination pour une très jeune mère et sa fille.
Et puis un jour d'inattention, elle vole la poupée de cette fillette.
Pourquoi ce geste fou, désespéré.
C'est une vision de la femme, de ses désirs, de ses chaînes, que j'ai trouvé subtile dans sa facon de l'aborder et dans son analyse. On touche à quelque chose de très intime, la maternité, le corps de la femme, son désir d'existence. Ses désirs tout court.
La poupée est une formidable métaphore. Un transfert violent, je ne peux pas développer cet aspect sans dévoiler une scène du livre, très forte, je m'en abstiendrai donc par respect pour les futurs lecteurs.
Conclusion : je relirai très certainement
Elena Ferrante.