Je ne vous le cacherai pas, j'ai beaucoup hésité avant de me lancer dans l'aventure livresque de ce nouvel album.
Depuis la disparition de René Gosciny, j'ai eu beaucoup de mal à retrouver l'esprit qui animait les expéditions de nos deux héros ainsi que l'ambiance totalement foutraque qui régnait dans le petit village gaulois : Les quelques rasades de potion magique n'avaient pas suffi à me permettre de retrouver l'élan "primitif" et je retombais souvent aussi plombé qu'un menhir mal travaillé par notre livreur préféré! la magie avait bien disparu, cela sonnait beaucoup plus faux que le meilleur des chants de notre barde, et les gags forcés et jeux de mots lourdingues n'avaient jamais réussi à me redonner la passion. Un grand fossé s'était creusé, la grande traversée, c'était toujours celle du désert et je n'attendais plus aucune surprise de mes dernières tentatives.
Alors que dire de cet album ? quelques sourires sans efforts, cette fois-ci, et même parfois quelques bonnes trouvailles. Je ne regrette pas comme toutes les dernières fois, d'avoir encore une fois essayé. Cela faisait si longtemps que j'attendais d'être surpris et non consterné.
Je n'irai pas jusqu'à dire que tout y était mais le banquet n'était plus fait de vaches maigres ou de sangliers frelatés. Alors, si vous avez une grosse envie, laissez-vous tenter, il y a de bonnes choses, ne boudons pas notre plaisir!
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Je ne suis pas sûre de cette BD. je n'arrive pas à me décider si je l'ai aimé ou pas.
Les dessins sont bons et n'ont pas changé, mais l'histoire me laisse un peu perplexe. En fait, c'est l'humour ou la modernisation des dialogues ou je ne sais pas trop. Mais je ne l'ai pas autant apprécié que les autres.
Ceci dit, j'ai quand même passé un bon moment en le lisant, ce qui est déjà une bonne chose. Il faut accepter les changements :)
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Le dernier album des aventures d'Astérix et Obélix m'a beaucoup plu. L'histoire est très drôle et dépaysante. En effet, Astérix et Obélix accompagnent Panoramix en pays sarmate, dans les lointains territoires barbares de l'Est. Malgré les paysages enneigés et les particularité de la langue sarmate (la "prononciation" des E !), les villageois sarmates offre d'étranges ressemblances avec les habitants de notre village gaulois...
C'est très drôle, avec beaucoup de jeux de mots (en particulier avec les scythes et les noms des personnages) et des références à l'actualité tout autant qu'aux croyances de l'époque (la fin du monde, les créatures extraordinaires...).
J'ai aussi trouvé très amusante la crise d'ado d'Idéfix dont les nouvelles fréquentations posent de gros soucis à Obélix...
J'ai adoré "Astérix et le Griffon" et je sais déjà que je vais relire l'album avant de le ramener à la médiathèque...
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C'est un album à déguster sans modération. On sent un coup de neuf dans cette épopée vers les paysages enneigés de l'Europe sud-est. La nouveauté : côtoyer des Amazones sympathiques et féministes, rechercher un animal légendaire et envoyer le vieux Panoramix vers un chamane qui a seulement rêvé de lui. Chez l'adversaire, les noms romains sont croustillants ; l'envoyé spécial Terrinconnus-houellebecq, le plus érudit de tous, est presque supportable. Il lit beaucoup et semble peu convaincant, c'est logique. Les Sarmates, alliés aux Gaulois, ont un accent à vous retourner les « e » dans la bouche, mais prendre l'accent gaulois est une forme d'assimilation. Idéfix sympathise avec les loups pour prendre une posture moderne. Les baffes données par Obélix sont peu fréquentes et pour cette raison, plus marquantes. Astérix, respecté de ses alliés, n'a même plus besoin de potion magique (qui gèlerait dans la gourde).
Même les dessins sont percutants, par exemple : le cheval d'Obélix montre sa souffrance par des perles de sueur et des humeurs changeantes. Sur les idoles de bois évoquant le Griffon, la neige fondante devient un flot de larmes. Et on prendrait même en pitié ces soldats romains qui souffrent de l'éloignement, du froid, du monde inconnu, enfin du manque de soutien moral de leurs supérieurs.
Le travail en équipe fait fort. Ferri et Conrad font une équipe diabolique qui ne manque pas une occasion de dégainer les deux armes : ironie et dérision. Astérix a de l'avenir avec eux.
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On ne présente plus Astérix, le gaulois le plus célèbre.
Astérix, Obélix et Idéfix sont missionnés par Panoramix afin d'aider l'un de ses amis du peuple Sarmate qui vit à Barbaricum, le shaman Cékankondine (niveau nom de personnage comique, ça commence fort !).
César veut trouver une bête mythique, le Griffon, pour son cirque.
Pour cela, il a fait enlever une Amazone censée les mener à cette créature mystérieuse.
Mais cette femme indépendante n'est pas très coopérative... Normal car son peuple est du genre "hommes à la maison en soumission, et femmes d'extérieur en missions".
Un tome empreint de références à l'actualité : la pandémie, les fake news, le complotisme, le féminisme...
Ceci avec des dessins de qualité, et une petite originalité : pour une fois la célèbre potion magique ne va pas pouvoir être bue par nos gaulois.
Un peu déçue par la fin qui est assez rapide.
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César veut voir le Griffon.
En emprisonnant une Amazone, elle va les guider vers le Griffon. Mais Astérix et Obélix qui sont dans le village de l'Amazone vont faire tout pour la libérer.
Les romains sont comme même forts alors il vont aller au Griffon mais… ils auront une grosse surprise.
Bonne BD sauf un peu répétitif les villages avec touts les Astérix.
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Album d'Astérix à la hauteur des précédents. J'ai beaucoup aimé, comme d'habitude, les jeux de mots sur les prénoms. Peut-être parce que j'ai été très marqué par le Covid et le confinement, celui-ci m'a particulièrement touché et amusé, avec des clins d'oeil au confinement, à la chloroquine, mais surtout aux Fake News. Je trouve que cet album montre très bien comment fonctionne ce phénomène (tout en restant "subtil" et amusant). Cet album est en somme toujours inscrit dans son temps !
Et puis, c'est suffisamment rare pour être noté, mais la blague "Ronde ou plate, on s'en fout tant qu'Atlas porte la terre sur son dos" (désolé pour l'imprécision de la citation) m'a fait hurler de rire.
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Dernier tome d'Astérix, toujours un côté nostalgique pour ceux élevés avec les aventures de ce Gaulois. Exercice toujours difficile lorsqu'on reprend un tel mythe. La série est tellement culte, les jeux de mots tellement recherchés dans les tomes avec Goscinny que c'en est presque impossible de rivaliser avec ce génie des bons mots.
Astérix part cette fois-ci dans les lointaines contrées barbares à la recherche du griffon, animal mythique convoité par Jules César. L'histoire est assez banale, peu de dépaysement malgré une aventure hors Gaule. La rencontre avec les amazones tombe un peu à plat, on renverse les codes avec les femmes au pouvoir dans ce peuple de barbares. Mais elles ne servent au final à rien, on dirait plus une équipe sans cervelle pour casser des Romains. Seul Astérix peut sauver la situation avec l'aide d'Obélix. Quelques jeux de mots avec les scythes et les amazones, mais un peu facile, peu en lien en fait avec l'histoire.
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