Astérix, tome 39 : Astérix et le Griffon

C'est toujours avec beaucoup de plaisir que je retrouve le petit gaulois ainsi que tout ces compagnons.
Alors oui ce n'est pas le meilleur album de la série, oui c'est assez court avec une fin assez décevante il faut le dire, mais hormis les nombreuses critiques que nous pouvons émettre, je trouve personnellement que cet opus trouvera sa place dans la série des aventures d'Asterix.
Le graphisme est le même que lorsque je lisais ces aventures dans mon enfance. C'est donc une réussite d'avoir conservé ce trait caractéristique ainsi que ces couleurs.
Les nombreux jeux de mots ,parfois subtils et parfois moins, m'ont fait sourire de nombreuses fois. Les adultes peuvent donc prendre du plaisir en découvrant cette aventure qui se déroule sans aide de la fameuse potion magique .

Un album très sympa et drôle.
Acheté peu après sa sortie en 2021, et déjà lu et relu !
Le nouveau duo d'auteurs depuis quelques années, et l'humour avec les Gaulois et les Romains mais parsemé d'anachronismes évidents, fonctionnent toujours, et parviennent à se renouveler.
Quelques blagues informatiques ou autres blagues modernes (références aux sites web, aux (dé)confinements, aux voyages, à la géographie, aux familles modernes ...) pour le plus grand plaisir des lecteurs d'aujourd'hui

Astérix et le Griffon est le premier Astérix de Didier Conrad et Jean-Yves Ferry que je lis.
Si les anciens lecteurs d'Astérix ont tendance à dire que c'est moins bon que ce que faisait Goscinny et Uderzo, on ne peut nier (pour cet album en tout cas) que le travail est tout de même de qualité, et qu'il est au dessus de ce que proposait Uderzo seul sur les derniers volumes.

Pour le scénario, un pitch habituel, nos Gaulois vont être amené à voyager pour aider un autre peuple.
Cette fois, leur aventure les mènera à l'est, très à l'est pour l'époque, dans des contrées encore inexplorées par les romains.
Leur mission sera d'aider un peuple où les hommes restent à la maison et où les femmes, les amazones, sont les guerrières, à lutter contre l'envahisseur romain qui est à la recherche d'un animal mythique, le griffon.

Que ce soit au niveau du scénario ou du dessin, rien ne dénature nos personnages, on les reconnait que ce soit dans les traits de crayons ou dans les traits de caractères.
L'humour et les jeux de mots qui font le sel de la licence sont présent et l'aventure est sympathique à suivre.

Une parenthèse bien agréable entre deux lectures. On retombe avec plaisir en enfance, le coup de crayon est fidèle et les jeux de mots flirtant avec l'actualité sont au rendez-vous.
Dommage pour le scénario sommaire et la fin un peu bâclée, c'est probablement dû à l'absence de potion magique, qui aurait pu dynamiter cette histoire assez plate et sans surprise …

Pour moi, cette série BD représente un héritage matériel et moral et donc il a fait toujours partie de mon univers. Depuis ma tendre enfance j'ai toujours adoré, et relu avec un autre oeil à l'âge adulte. Évidemment on constate une évolution au fur et à mesure des albums ; et certains albums plus récents ont su garder un certain cachet digne des premiers. Mais cet album est une catastrophe, porte atteinte à la mémoire les auteurs. On retrouve les personnages mais complètement dénaturés, les jeux de mots sont pauvres, insipides. Quant au scénario, il est abracadabrantesque. Pour ce qui est d'Astérix je me contenterais de relire les anciens.

Faire une critique d'un album d'Astérix relèverait presque de la goujaterie, alors je vais plutôt vous faire part d'une réflexion qui m'est venue en lisant ce nouvel album dans lequel, pour la première fois, il n'y a pas de potion magique.

Connaissez-vous beaucoup de compagnons qui partagent vos loisirs comme cela durant toute votre vie ?
Bon c'est vrai que je ne suis plus de toute première fraîcheur, je fais partie de cette génération que l'on appelle « baby boomer » et je pense qu'il y a une petite rectification à faire.
Si les natifs des années 1945 à 1955 veulent conserver ce nom, libre à eux.
Par contre pour les suivants, dont je fais partie, je propose de nous appeler « la génération Astérix ». d'abord c'est plus rigolo et en plus ça sonne un peu plus gaulois.
Si le premier « Astérix le gaulois » m'a été offert et lu par ma mère en 1961– j‘étais trop petit – les suivants sont arrivés à mes côtés au rythme de leur parution jusqu'à aujourd'hui….
N'est-ce-pas quelque chose d'assez exceptionnel ?
En tous cas, je reste fidèle à ce petit compagnon qui ne vieillit pas, lui, et je n'espère qu'une chose : c'est que devenu complètement gaga, ce ne soit pas mes enfants qui soient obligés de me lire les volumes qui viendront par la suite.

Ceci dit j'ai trouvé cet opus est tout à fait correct, fidèle à l'esprit de Goscinny et d'Uderzo. Un bon moment de rigolade

Enfilez bonnet et écharpe avant de partir avec Asterix, Obelix, Panoramix et Idefix dans les paysages enneigés des Sarmates, bien au-delà des frontières romaines. Cékankondine, un chaman sarmate, ami de Panoramix, a demandé son aide afin de protéger le Griffon, créature mythique et sacrée des Sarmates, des griffes de César.

Côté dessin, je suis toujours très convaincue par le style de Didier Conrad. Côté textes, on retrouve l'avalanche de jeux de mot, les gags, les noms des personnages. Pour cet opus, l'auteur a incorporé de nombreux clins d'oeil à l'actualité : on y parle pandémie, déconfinement, un personnage a le physique de Michel Houllebecq et un des romains s'appelle Fakenius (mais pourquoi est-il vert ?). Concernant le côté "féministe", dans la tribu sarmate les rôles sont inversés : les femmes sont les guerrières, les hommes restent au foyer, mais l'album est bien trop court pour que cela soit plus qu'un gag supplémentaire. 

C'est donc un album plaisant, parfait pour replonger en enfance, mais pas spécialement novateur.
Lien : https://ninaalu.wordpress.co..

La première lecture du dernier Astérix version Ferri – Conrad a été une demi-déception : un album prévisible, bien dans l'air du temps, émaillé de bons mots.
Les relectures successives ont changé cet avis par trop rapide. Goscinny et Uderzo en leur temps avaient fait voyager leurs héros dans des endroits inattendus, comme dans ce tome. Goscinny utilisait son époque pour bâtir ses intrigues. L'usage d'un peuple de « fortes femmes » fait certes facilement écho à notre période metoo, mais aurait sûrement trouvé l'aval de Goscinny. Quant aux (très) nombreux jeux de mots, ils l'auraient sans doute ravi.
Les dessins de Conrad sont très respectueux d'Uderzo.
Cet album ne dépare donc pas de la grande époque de cette série, tout en la renouvelant un peu. Finalement c'est un bon opus...

Découverte très agréable du dernier Astérix et Obélix reçu le week-end dernier. Merci beaucoup papa et maman pour cette très agréable lecture !
Les dessins sont toujours aussi jolis et le scénario aussi détendant malgré le changement d'auteurs. Bref, une agréable demie heure dans l'est profond à la recherche d'une chimère...

Sortant d'une lecture un peu décevante avec "Astérix et la fille de Vercingétorix" j'ai été heureuse d'aimer des les premieres pages ce nouveau tome. Des dessins toujours aussi beaux, jeux de mots, sujets d'actualités tout y est. J'ai beaucoup aimé qu'Astérix soit malencontreusement privé de potion magique, les femmes en guerre, les hommes à la maison et ces noms ! J'ai beaucoup rigolé!
A mes yeux c'est la meilleure BD d'Astérix de Jean-Yves Ferri et Didier Conrad.