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3,73

sur 211 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Neufchâtel en Suisse. Un attentat à la bombe a fait voler en éclats la place des Halles.

Le procureur Jemsen, qui se trouvait sur les lieux est amoché, mais vivant.

Il a cependant perdu une bonne part de sa mémoire.

Heureusement sa greffière, Flavie Keller est présente pour le soutenir et essayer de l'aider à s'y retrouver dans ses dossiers.
Parmi ces derniers, il y a notamment celui qui est dans le coffre-fort du greffe et qui tourne autour d'un réseau de trafic d'humains.

De leur côté, le commissaire Tristan Kramer et l'inspecteur Justin Mollier enquêtent sur l'attentat et sur ce tueur en série, qu'on appelle le Vénitien et qui exécute ses victimes en leur coulant de la silice brûlante dans la gorge.

Enfin, Alba Dervishaj, cette prostituée d'un réseau albanais, semble avoir eu des rapports avec le procureur... mais pour quelle raison ?

À mon avis :
Il y avait dans l'idée et la construction de départ de ce thriller tous les ingrédients pour en faire un livre de bonne facture.
Le premier chapitre commence sur les chapeaux de roue avec ce tueur sans pitié liquidant le commissaire qui était sur sa piste.

Et puis tout se déglingue ; les personnages sont creux, leurs histoires sans intérêt pour le récit (l'histoire personnelle de Flavie Keller par exemple, n'apporte strictement rien), les situations sont improbables voire incohérentes, avec un prix spécial pour Alba, la prostituée abusée, comme si de rien n'était (et là, je ne dis que le minimum pour ne pas déflorer le livre).

La description des lieux est très précise et pour cause, Nicolas Feuz est procureur à Neufchâtel, mais on a le sentiment d'être guidé par un GPS dans des quartiers que l'on ne connait absolument pas, puisque nous, nous ne sommes pas du coin. Et ça ne suffit pas à les découvrir.

Les chapitres sont très courts, vraiment très courts, sans doute pour donner du mouvement au récit, mais l'effet obtenu n'est pas celui recherché. On est plutôt coupé sans cesse dans notre élan de lecteur, pas toujours de manière très pertinente non plus, si bien que c'est totalement déroutant.

Enfin et sans dévoiler encore une fois les ressorts de l'intrigue aux perspicaces qui s'aventureraient dans la lecture de ce livre, les personnages d'Alba et du Vénitien sont particulièrement incohérents, sans doute pour sauvegarder les twists finaux. Mais c'est quand même dommage de sacrifier le récit uniquement pour surprendre à tout prix le lecteur, qui n'est pas si crédule que ça.

Au final, un livre qui partait très bien et qui rapidement a montré de nombreuses faiblesses malgré un style de bonne qualité.

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Un attentat à la bombe dans le centre de Neuchâtel, un procureur qui en réchappe, privé de sa mémoire, sa greffière pour le moins envahissante et énigmatiques, de jolies albanaises vivant de leurs charmes et bien sûr quelques flics. Voilà les ingrédients de ce roman noir qui m'a quelque peu chamboulée.

Pas une minute d'ennui dans cette sombre histoire qui commence par une scène dont la cruauté m'a fait craindre le pire pour la suite.

Nicolas Feuz a dû avoir pitié de la petite nature que je suis, car il m'a accordé un peu de répit durant quelques chapitres, pour m'éprouver à nouveau en me plongeant dans l'horreur absolue avec le massacre d'une prostituée.
Malgré cela, le roman est efficace, l'action va à cent à l'heure, impossible de lâcher avant le mot de la fin.
J'ai cependant regretté que les personnages manquent de consistance.
Un peu moins de violence et un peu plus de psychologie aurait été, à mon goût, le dosage idéal.
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Une bombe explose sur une place centrale de Neuchâtel, le procureur du canton se réveille amnésique à l'hôpital. Une enquête policière qui mène le lecteur dans les bas-fonds de la ville et le fait côtoyer maquereaux, policiers véreux et terroristes. Une histoire sombre, parfois complaisamment violente, pas toujours claire mais dont les incohérences s'expliquent à la fin.
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Premier roman de Nicolas Feuz que je lis, et j'apprécie déjà son style d'écriture, tout va très vite, les chapitres s'enchaînent, pas de descriptions inutiles, on rentre tout de suite dans le vif du sujet. Peut-être quelques fois un peu trop, il est vrai que j'ai eu un peu de mal à rentrer dans l'histoire et surtout à m'acclimater à tous ces personnages.
Un attentat a eu lieu, le procureur a été blessé, personne ne revendique l'attaque, que se passe-t-il dans ce canton de Neufchâtel ? Une enquête commence, elle part dans tous les sens, est-ce que cette attaque visée le procureur ? Est-ce une attaque d'ordre islamique ? La prostitution est-elle en jeu dans cet attentat ? Autant de questions dont nos enquêteurs vont devoir répondre, mais les soupçons pèsent quand même sur un personnage "Le vénitien", criminel dont la police ne sait pas grand chose.
Quelques scènes invraisemblables, mais une dynamique qui excuse ces petites lacunes, j'ai bien aimé cette histoire, ce livre m'a permis de passer un agréable moment de lecture et c'est avec plaisir que je rouvrirai un livre de cet auteur.
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C'est le premier roman que je lis de cet auteur. Les chapitres sont brefs et les personnages trop sommairement décrits, cela nuit à s'attacher et à comprendre les personnages. Sinon le méchant est bien méchant comme il se doit ... Il y a aussi une certaine ambiguïté des personnages qui est agréable.
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Qui a dit que les Suisses étaient lents ? Lents quand ils parlent, lents quand ils bougent. Une célèbre publicité pour une crème dessert, entre autres.

Nicolas Feuz semble décidé à casser ce cliché qui a la dent dure.Tout va vite avec lui. Dans la succession des chapitres toujours très courts (4 pages est son record de longueur), dans la succession des événements, dans la résolution de l'enquête. Cinq jours pour mener et résoudre une enquête, chapeau bas. La police suisse est la meilleure du monde. Quelques jours pour se remettre d'un attentat qui l'a pas mal amoché, ce procureur est un surhomme, à n'en pas douter.

Pas le temps de s'ennuyer, point positif. L'écriture est vive et dynamique.
Pas le temps de s'attarder sur les personnages, point négatif. Personnellement je n'ai pas trop compris les motivations du Vénitien, c'est un peu frustrant.

Beaucoup d'imagination, une vraie connaissance du système judiciaire. Une écriture intéressante mais trop de précipitation.
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roman policier helvétique d'un juge d'instruction (donc il connait son sujet) , les faits sont fouillés, les procédures, pas toujours respectées, la Suisse et surtout Neuchâtel pour ce roman est détaillé façon circuit touristique ( le nom des rues, les parcours, les festivités) donnent à ce roman noir un peu de légèreté.
à suivre … auteur prolixe .
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Aaah la Suisse , ses jolies montagnes , son chocolat , son horlogerie , sa quiétude apparente ET ses meurtres atroces !
Je découvre Nicolas Feuz avec ce livre et vraiment je reste déstabilisée
Des chapitres courts , violents , adrénaline totale
Un shoot à chaque fois
Des protagonistes qui tombent morts ....
Meurtres ultra sanglants , abominables
Ça dégomme à tout va
Seul hic j'étais perdue avec le système judiciaire Suisse , totalement inconnu pour moi
Les différents services de police , les abréviations un brin rébarbatif tout ça
Et je réalise que dans les livres policiers français je suis devenue familière de tous les services ( BRI , BAC , PJ , GIGN , gendarmerie ,
que sais je )
Je vais me replonger assez vite dans l'univers de cet auteur Suisse surprenant
Et puis je suis fière de moi j'avais compris qui était le Vénitien .....
Même s'il manque des informations sur cet horrible personnage que l'on survole en fait
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Nicolas Feuz n'est pas suisse pour rien. Il situe son roman en pays helvétique, à Neuchâtel. L'ambiance est tout de suite donnée avec un attentat à la bombe commis en plein centre-ville. le procureur Jemsen, victime de l'explosion, se retrouve à l'hôpital légèrement blessé mais atteint d'une amnésie très embarrassante.
Alors qu'il tente de remonter le fil des évènements, deux policiers enquêtent sur les odieux meurtres perpétrés par le tueur en série surnommé le Vénitien.
L'attentat inexpliqué et la traque du tueur vont s'entremêler et compliquer la tâche de la police, d'autant qu'un réseau de traite des femmes implanté en Albanie est en passe d'être démantelé…
On le voit, l'auteur n'a pas lésiné sur la complexité pour rendre son roman obscur. Pourtant, la lecture reste agréable et non confuse. Les personnages sont bien campés. Sa connaissance du milieu suisse tant géographique qu'humain est un vrai dépaysement. La fluidité ressentie à la lecture l'emporte sur quelques passages où l'imaginaire semble l'emporter sur la véracité. L'enchainement rapide et les courts chapitres n'y sont pas étrangers.
Si l'on tourne les pages avec une certaine addiction, malgré tout le sentiment qui domine à la fin de la lecture reste que Nicolas Feuz joue avec son lecteur et se montre assez peu crédible dans l'élaboration de son intrigue souvent tirée par les cheveux. Comme j'ai déjà eu l'occasion de le souligner, il travaille comme Michel Bussi, que je classerais volontiers dans la même case. Comme Bussi, il pousse parfois le bouchon un peu loin de la réalité !
S'il est intéressant d'égarer le lecteur, cela ne doit pas être fait au détriment de ce qui peut rester plausible. le dénouement est un exemple majeur de ce travers, et c'est bien dommage.
On m'avait conseillé cet ouvrage sur Babelio. Je ne regrette pas sa lecture mais j'avoue être déçu proportionnellement à l'attente que j'en avais. Comme le dit la sagesse populaire, on ne peut gagner à tous les coups ! Son roman Horrora Borealis souffrait des mêmes défauts qui, sans être rédhibitoires, deviennent sa marque de fabrique.

Michelangelo 1/11/2019

Lien : http://jaimelireetecrire.ove..
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Le miroir des âmes de Nicolas Feuz est un roman court qui tient en haleine du début jusqu'à la fin. Tout y est, rebondissements surprenants, scènes sordides et des personnages intéressants.
Seul bémol, le final que j'ai trouvé un peu abracadabrant.
Cela dit, ce fut une bonne lecture.
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