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50 pages
Turnhout (30/11/-1)
3/5   1 notes
Résumé :
ANTOINE WIERTZ. 1806-1865
Les attitudes, défis et utopies d’Antoine Wiertz offrent matière à monographie pittoresque — nous pourrions dire picaresque — susceptible de captiver ceux-là même qu’exalterait modérément sa peinture. Les lettres et écrits de l’artiste, des panégyriques imprimés de son vivant, les Notes biographiques qui grossissent les collecteana accumulés dans l’épais volume : A. J. Wiertz. œuvres littéraires, fournissent les éléments nécessaires ... >Voir plus
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
D’évènement important des années romaines de Wiertz et l’un des plus considérables de sa carrière, ce fut l’achèvement du Patrocle. Certains ont supposé que des conseillers maladroits firent dévier vers la grande peinture le joli peintre de genre qu’annonçaient les croquis romains. Mais les aspirations de Wiertz vers le grand art sont d’un caractère si résolument personnel qu’en les négligeant on ignore l’essentiel de son tempérament. Dors de son premier séjour à Paris, Wiertz méditait déjà l’immense Patrocle (en même temps que pour la première fois se présentait à lui l’idée d’une Révolte des Enfers ) et c’est en lisant Homère qu’il franchit les Alpes. Pensionnaire de l’Académie de France à Rome — il y entra le 9 juin 1834, Horace Vemet régnante — il finit par s’installer dans un atelier de son choix et, en six mois, y exécuta la grande toile du musée de Diége : Les Grecs et les Troyens se disputant le corps de Patrocle. A distance, Mathieu Van Brée restait le conseiller, recommandait de ne point oublier la couleur flamande et d’être sévère pour les formes. Wiertz répondait qu’il pensait de même, seulement que faut-il entendre par couleur ? Combien de gens se trompent sur ce sujet ! « C’est ce qu’on commence à comprendre en France ; l’école qu’on nomme romantique et qui n’est qu’une mode passagère marche à sa fin. De retour aux études sérieuses reprend son empire, soutenu par les efforts de M. Ingres et l’exemple constant des peintres allemands. »
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Toutes les ressources de la rhétorique sont employées par M. Labarre, ami et biographe du peintre, pour raconter la terrible « ouverture » du Salon : « Enfin le jour se leva, et le I er mars vit luire son pâle soleil sur le Louvre... » Ayons du moins sur le panégyriste le mérite de la brièveté. Wiertz trouva le Patrocle dans le salon d’honneur mais à des hauteurs telles que la toile disparaissait dans « un mélange sans nom de faux jour et d’ombre ». Le Christ au Tombeau se perdait lui aussi dans les combles. Au bout d’une demi-heure de recherches, le peintre et son compagnon découvrirent dans un étroit couloir Madame Lœtitia sur son lit de mort. Quant au quatrième tableau, les Femmes romaines, il avait été refusé. La lecture des critiques prolongea la cruauté de l’épreuve. Le Patrocle fut une cible de dimension pour MM. les salonniers. Le Constitutionnel consentit à noter des « qualités puissantes quoique mal dirigées » ; le Journal des Débats accorda qu’il y avait « dans les nus des beautés de dessin et des expressions même, quoique outrées, ne laissant pas d’annoncer de la chaleur et de l’énergie. » Après les hyperboles romaines, quelles concessions timides !
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A vingt-deux ans, le disciple enthousiaste de Mathieu Van Brée s’inscrivit au concours pour le grand prix de Rome. Il y fut classé cinquième, bien que le procès-verbal du jury attestât que pour la composition et l'expression son oeuvre possédait plus de mérite que le tableau couronné ! Pour se préparer à l’épreuve suivante, Wiertz jugea bon de s’installer à Paris. Il emporta sa guitare et, de novembre 1829 à mai 1832, vécut chez un marbrier de la rue Amelot à raison de quatre-vingt centimes par jour, tous frais compris.
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Dans deux lettres à Mathieu Van Brée, le jeune peintre au sortir du Louvre confesse son humilité ; certaines gloires anciennes et modernes le laissent pourtant froid. Si Géricault l’émeut, David l’ennuie et Raphaël ne lui paraît grand que quand il imite. (Il est singulier que le divin Sanzio, dont la vie est une jeunesse enchantée, soit si peu le peintre des jeunes.
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