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Martine Bourre (Illustrateur)
EAN : 9782081618640
174 pages
Flammarion (04/01/1999)
4.67/5   3 notes
Résumé :
En ce mois de février 1939, Emilio et ses parents doivent, eux aussi, fuir la guerre civile en Espagne. Le voyage est long et pénible jusqu'en France. Après cinq mois passés dans une baraque à même le sol, la famille Cubellas trouve enfin du travail dans le Roussillon et un vrai toit pour dormir... Mais la guerre contre l'Allemagne paraît inévitable. Pourtant, Emilio garde espoir : " Il fera beau demain... "
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
un des livres de mon enfance ,relue a l'age adulte ,l'histoire de ma famille
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Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
Comment c'était "mort" ? Emilio n'avait vu un mort qu'une fois. Le chien de Gasparo avait été touché par un camion. Emilio revenait de l'école. Le chien avait fait trois tours sur lui-même, et puis il était resté raide, sans bouger. Gasparo l'avait mis dans un sac.
Est-ce que Tia Dolores ferait trois tours sur elle-même, avant de mourir ? Elle deviendrait raide et ne bougerait plus, elle aussi ? Peut-être que pour les hommes et les femmes, ce n'était pas comme pour les animaux.
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Louisa écrit à son tour : José et Louisa Cubellas.
Puis elle s’arrête, stupéfaite devant une évidence qui la plonge dans une réflexion silencieuse. José et Louisa Cubellas : où ? À quelle adresse ?
Elle regarde ce papier où il n’y a rien à ajouter à leur nom. Avant, ils étaient José et Louisa Cubellas, de Figueras, route d’Ampurias. Maintenant, ils sont quoi ? Rien. Ils n’ont plus d’adresse. Comme des objets perdus. Ils n’ont plus d’endroit où quelqu’un les connaît. Plus d’endroit où ils connaissent des gens.
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Le camp a toujours attiré la curiosité des promeneurs de la région. Le dimanche, des familles entières défilent à l’extérieur des barbelés. Ce jour-là, les militaires, avec une naïve bonne conscience, diffusent de la musique par les haut-parleurs. Et les gens regardent, intéressés, cet invraisemblable caravansérail où des enfants pieds nus grattent leurs poux sur un air de fandango.
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Un jour, Emilio saura aussi que seul le hasard fit qu’on les dirigea sur le camp d’hébergement d’Argelès. D’autres réfugiés furent acheminés vers les départements d’accueil du sud, du centre et de l’ouest de la France.
Cinquante-cinq trains partirent ainsi du Boulou, de La Tour-de-Carol, de Cerbère et de Perpignan.
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Lorsqu’on vient de passer cinq mois dans une baraque de planches posées à même le sable, dans le froid et l’humidité du vent marin, quand on a vécu entre des barbelés gardés par des soldats, est-ce qu’on est pas prêt à accueillir toute vraie maison comme un paradis ?
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