Sans doute suis-je un peu masochiste de m'être à nouveau lancée dans un thriller psychologique de
Sebastian Fitzek..
Après
Thérapie qui m'avait laissée en pleine confusion, me voilà embarquée dans les problèmes de parasomnie et de somnambulisme en particulier.
Le pauvre Leo souffre de cette maladie depuis l'âge de onze ans, probablement traumatisé par le décès accidentel de ses parents et de sa soeur, accident dont il fut le seul survivant.
Suivi par un psycholgue chez lequel l'ont conduit ses parents adoptifs, on le dit guéri et, devenu architecte, il s'installe dans un appartement avec sa toute nouvelle épouse.
Il va pourtant se retrouver confronté à ce trouble de la personnalité lorsque la jeune femme le quitte un matin, sans explications et fortement tuméfiée.
Commence alors un véritable imbroglio de faits et d'errances labyrinthiques entre éveil et sommeil. Dans ce troisième niveau que représente la paralysie du sommeil.
Que fait Leo lorsqu'il a une crise de somnambulisme ?
Se peut-il qu'il fasse du mal à ceux qu'il aime ?
Ne nous leurrons pas, le dénouement était plutôt prévisible. Pas d'énorme surprise, donc..
Mais, en ce qui me concerne, contrairement à ma première rencontre avec monsieur
Fitzek,
le somnambule est parvenu à me tenir en haleine sans ennui.
Quelques invraisemblances bien sûr, noyées dans le rythme du récit, et auxquelles je ne me suis pas trop attardée.
C'est assez bien ficelé même si peu original.
En tout cas, suffisamment captivant pour une lectrice peu coutumière du genre telle que moi.
Pas une trop mauvaise pioche, donc...