Le somnambule

Léo dort. c'est normal jusque là!
Léo rêve: des fois il se souvient et d'autres fois non: bon, toujours pas de quoi en faire un bouquin!
Léo somnambule: fait beaucoup plus rare et qui peut faire une bonne trame de thriller.
Mais notre Léo quand il somnambule, il fait pas comme les autres: il va voir ses voisins, ses voisines, il commande une pizza, il bat sa femme, il reçoit son meilleur pote, il est même interrogé par un flic: bref, léo, le somnambule a un agenda de premier ministre! Là, c'est plus du thriller, c'est de la SF
Sauf si Léo est parfaitement réveillé!!
Léo ne sait plus s'il dort, s'il rêve ... etc
et, évidemment nous non plus!

Mais notre Léo n'a vraiment pas de bol: en plus de son somnambulisme délirant, il habite un immeuble construit par un architecte fou.si, si je vous assure c'est vrai, vous ne rêvez pas!
Tous les étages de l'immeuble se rejoignent par des passages secrets
Donc, si je résume: Léo ne sait jamais quand il est dans le réel mais ne sait pas non plus où est le réel.
Mais je vous rassure , il y a un twist final qui explique tout : nous sommes donc bien dans un vrai thriller!!

pendant tout le roman, le lecteur doute avec Léo de son état d'éveil ! certains ont trouvé cela passionnant , moi cela m'a endormi !

Voyage en plein cauchemar

On se balade entre rêve, état somnambulique et réalité sans savoir exactement où on se trouve. On assiste à des faits étranges ou inquiétant sans savoir à quel domaine ils appartiennent. On ne sait pas non plus si on sort d'un état où si on a reculé ou avancé dans le temps et on ne sait ni d'où on vient, ni où on va, ni ce qu'on cherche. Mais il y aura un dénouement.

Pour ma part, j'ai aimé être intriguée par la situation où me plaçait ce récit, mais au-delà d'une heure, c'était beaucoup et un peu plus, c'était trop… j'ai abandonné. J'aurais voulu mettre en ordre ce qui m'apparaissait comme une prise de note dont il fallait tirer un texte clair (déformation professionnelle sans doute).

Je ne me place donc pas parmi les laudateurs de ce live, mais je ne suis pas non plus parmi ces détracteurs. C'est bien écrit, c'est efficace et c'est à même de plaire aux passionnés de suspens psychologique.

Pour ma part je n'aime pas ces histoires qui se jouent du lecteur pour lui révéler une machination évidente à la fin. Je dis cela sans mépris, car je n'ai pas eu la curiosité de connaître le dénouement.

Ceux qui aiment être envoûté par un univers cauchemardesque où se perd l'esprit tomberont, sans aucun doute sous le charme.

Pas de quoi se relever la nuit !

J'ai découvert Sebastian Fitzek en 2016 avec "Thérapie" que j'ai adoré. Deux ans plus tard, j'ai également adoré "Tu ne te souviendras pas".

S'en sont suivies quelques bonnes lectures.

L'année dernière, j'ai été déçu par "Le colis" et puis là, "Le somnambule" m'est tombé des mains ! Quelle déception ! J'ai détesté ce bouquin du début à la fin !

Mais pourquoi ai-je poursuivi ma lecture? Tout simplement parce que je pensais que Fitzek allait tout m'expliquer de manière rationnelle et que la fin serait une révélation ! Eh bien pas du tout ! Je ne suis absolument pas convaincu par les explications.

Alors, le thème, vu le titre, vous l'avez deviné, c'est "le somnambulisme", un sujet intéressant, mais l'auteur m'a complètement perdu pendant toute ma lecture.

Le héros, c'est Leo Nader qui est sujet à d'immenses crises de somnambulisme. Après avoir consulté un psychiatre, il se croit guéri, mais voilà qu'un matin il découvre que sa femme a été agressée pendant la nuit et qu'elle s'apprête à le quitter.

Est-ce lui qui est violent la nuit pendant ses crises de somnambulisme? Il n'en sait rien, mais veut en avoir le coeur net. Il achète donc une caméra qu'il se place sur le front avant de s'endormir. Il verra donc à quelles activités il s'adonne la nuit. Mais ce qu'il découvre lors du visionnement de l'enregistrement dépasse tout ce qu'il pouvait imaginer ! Et ça m'a dépassé complètement aussi !

Leo ne sait plus s'il dort ou s'il est éveillé et le lecteur non plus. Leo vit dans un appartement relié à tous les autres appartements de l'immeuble. Il y a des portes cachées, des escaliers, des couloirs, des labyrinthes, des caves,...

Rien de crédible dans ce bouquin. J'ai cru lire un "Chair de poule" dans lequel l'auteur essaye de faire peur au lecteur avant de lui donner une explication sur les faits vécus. Ce livre m'a aussi fait penser à celui de Chattam que j'ai détesté aussi : "Le signe", je pense.

A la fin du bouquin, Fitzek donne des explications sur le somnambulisme, parle même de ses propres nuits, mais ça ne 'ma toujours pas convaincu sur le déroulement des faits dans son bouquin.

Grosse déception. J'espère que l'auteur me réconciliera avec lui dans un autre roman, car j'en ai encore plusieurs dans ma PAL !

Il est rare que je ne mette qu'une étoile à un bouquin, mais là, j'ai vraiment détesté cette lecture !