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3,88

sur 1135 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Viktor Larenz est, plus précisément était, un psychiatre renommé dans tout Berlin. Homme heureux et comblé aussi bien familialement que professionnellement, sa vie prend un tout autre virage lorsque sa fille Josy disparaît mystérieusement. Celui-ci accompagne la petite chez un énième rendez-vous chez un spécialiste pour tenter de mettre enfin des mots sur la maladie qui la ronge depuis plusieurs mois. Juste le temps d'aller aux toilettes et elle a disparu. le médecin et sa secrétaire lui certifient que Josy n'avait pas rendez-vous aujourd'hui. C'est à n'y rien comprendre, personne ne semble le croire. Et, tout à coup, le trou noir...
Quatre ans plus tard, l'on retrouve ce cher docteur allongé et sanglé sur son lit d'hôpital. Face à lui, le docteur Roth lui consacre quelque temps car l'histoire incroyable que veut lui raconter son patient va certainement lui plaire et risque bien de changer la donne. En effet, Viktor relate les jours qui ont précédé la vérité. Voulant s'isoler quelques jours pour peaufiner l'interview que lui réclame un journal, celui-ci est allé passer quelques jours dans sa résidence familiale sur l'île de Parkum avec son chien. Surgit alors de nulle part une jeune femme, Anna Spiegel, qui lui apprend qu'elle est ici sur le conseil de son collègue, qu'elle a besoin de lui mais surtout qu'elle doit lui raconter son aventure. Ecrivain pour enfants, elle souffre de schizophrénie et les personnages qu'elle crée pour ses livres prennent vie. Dans son dernier ouvrage, il est question d'une petite fille qui, présentant les mêmes symptômes que Josy, a tragiquement disparu. Pour Viktor, il ne fait aucun doute que cette dénommée Charlotte est bien sa fille. D'abord réticent et ne croyant pas aux balivernes d'Anna, il se laisse convaincre et la laisse lui raconter ce qu'il est advenu de la petite fille.

Tous les ingrédients sont là pour nous livrer un polar sombre et oppressant: un huis-clos psychologique entre le médecin et sa patiente, une île en proie à la tempête accentuant cet enfermement, une petite fille disparue sans laisser de trace, de la tension, des révélations au compte-goutte, des rebondissements à la pelle, de la folie, de l'incompréhension et des personnages énigmatiques et inquiétants. Ajouter à cela des courts chapitres nerveux alternant le passé et le présent et une écriture incisive et mordante. Sebastian Fitzek nous emmène sur cette île où aucune éclaircie ne semble pouvoir percer. C'est efficace, acerbe et maîtrisé malgré cette impression de déjà vu.

Thérapie... à suivre...
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Thérapy et son album Troublegum m'avait mis une bonne claquette dans les oreilles ! Aaaah , ça ne nous rajeunit pas tout ça...Alors , pourquoi ne pas resigner pour une Thérapie scripturale , ce coup-ci , et en prendre plein les yeux d'autant plus que les diverses critiques ne tarissent pas d'éloges à son sujet !
Bonjour , je suis le docteur Fitzek , allongez-vous et décrivez-moi ce qui vous amene pendant que je hocherais ostensiblement la tete en simulant l'écoute tout en rédigeant la liste de courses hebdomadaires ponctuée de hum-hum encourageants...

Viktor Larenz , psychiatre Berlinois de renom , personnifie l'adage de l'arroseur arrosé . Désormais pieds et bras sanglés à un lit hydraulique et patient attitré d'une clinique spécialisée dans les troubles psychosomatiques , son cercle d'amis , à l'aune de ses mouvements , s'en trouve réduit d'autant . Alors pourquoi , comment se fait-ce , c'est quand qu'on va ou ? Patience...Foin d'amicales visites mais une seule et unique récurrente , celle du Docteur Roth ( signe d'un repas apprécié à sa juste valeur ) , à qui il confie sa tragédie dont la disparition de sa fille Josy , il y a quatre ans , en représente l'épicentre .
Viktor nous conte alors par le menu, suite à cette épouvantable perte , son isolement sur l'ile tempetueuse de Parkum, sa rencontre avec Anna Spiegel , écrivaine qu'il acceptera comme patiente une fois que cette derniere aura eu la faculté de réveiller en lui les espoirs les plus fous . En effet , legerement dérangée de nature ( doux euphémisme ) , état qu'elle lui avouera tout de go , Anna semble détenir le pouvoir de matérialiser ses écrits ! Son dernier manuscrit en date évoquant une petite fille malade qui aurait alors disparu , il n'en faut pas plus à Viktor pour immédiatement s'identifier à ce récit et entrevoir en cette Charlotte de papier sa petite Josy qui lui fait si cruellement défaut . Sa seule obsession , désormais , appréhender intégralement l'opuscule de cette psychopathe en chef pour , enfin , en connaitre l'issue ,aussi douloureuse soit-elle...

Enorme qualité d'écriture ! Fitzek alterne magistralement et nerveusement les chapitres ( hopital / ile ) pour faire monter une pression qui ne vous lache jamais . Une disparition tragique . Un isolement subi sur cette ile balayée par des vents propres à décorner un pop- et des pluies diluviennes . le cotoiement journalier d'une schizophrene que l'on sent capable de tous les exces mais dont l'on ne peut se passer tant ses affabulations revetent illusoirement les habits d'une possible vérité . La fin tant espérée d'un apocalyptique cauchemar ...De plus , Fitzek maitrise parfaitement l'art du cliffhanger , difficile de décrocher...

Révélations et rebondissements foisonnent mais , et oui , il y a un mais et de taille , ce sont les clés que nous donnent l'auteur des le départ ! le récit progressant , difficile d'imaginer un épilogue autre et meme si la fin surprend quelque peu , il y a bien longtemps que le lecteur l'a anticipé . Sentiment persistant de voir un tel theme traité à l'envie . Sujet dans l'air du temps qui fait applaudir des deux mains lorsqu'on le découvre et qui présente , forcément , beaucoup moins d'interet lorsqu'il y a redite . Dommage...
Aletre Spoiler ! Alerte Spoiler !
Au sortir de cette lecture , impossible de ne pas effectuer un parallele mimétique avec l'éprouvant Shutter Island...
Fin de l'Alerte , vous pouvez reprendre vos activités normales...
Regrettable car Fitzek possede une plume vraiment alerte ! Il instaure talentueusement une situation oppressante , la fait vivre et évoluer crescendo mais n'enleve en rien cette désagréable impression de deja vu et lu . Pour qui découvrirait ce genre sans avoir été parasité par d'antérieurs récits , nul doute que celui-ci s'averera énorme car Fitzek , au-delà d'un sujet plus vraiment novateur , sait cependant titiller vos nerfs avec brio !!

Thérapie aurait pu etre un phénoménal coup de coeur , il ne sera qu'un tres bon thriller ! Merci Docteur...
3.5 / 5
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Tout a été dit déjà et je ne suis pas une habituée du genre.....
Je ne ferai pas un long commentaire, une amie de la médiathèque ,Marilyn me fait découvrir ce genre de temps en temps. ...

Voici un thriller psychologique construit à l'aide de phrases fluides et chapitres très courts qui entretiennent chez le lecteur à la fois angoisse et désir de réponses immédiates à ses questions , à sa fièvre de savoir ..
Bien sûr nous n'aurons les réponses qu'à la toute fin , l'auteur nous tient en haleine, de rebondissements en rebondissements , une tension latente...
Nous ne lâcherons pas l'ouvrage ..
Qui détient la vérité ?
Qui ment ?
Josy la victime, 12 ans son père , Victor Larentz , célèbre psychiatre berlinois et Anna Spiegel, romancière , qui souffre de troubles psychotiques, une forme rare de schizophrénie ——deux personnages énigmatiques ô combien, torturés ——drame qui nous transporte dans un quasi huit - clos sur une petite île ——-coupée du monde par une tempête .....
Je n'en dirai pas plus.
Un suspense accrocheur et intrigant ..
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A réserver aux gens qui ne lisent pas beaucoup de thrillers, parce que sinon, bon, c'est du déjà lu et relu...
Tu me mets une île, une tempête qui te bloque, un psychiatre, quelques malades mentaux bien hallucinés, une fille qui disparaît, deux chiens et tu obtiens...Dix petits Nègres. Nan, l'autre. Celui qui se passe sur une île avec une tempête, un psychiatre, des malades bien hallucinés, une fille qui disparaît ...Ah mais pas de chiens...C'est la touche originale.
Josy, la fille du psychiatre, a disparu depuis quatre ans. Anna Spiegel est schizophrène et vient se faire soigner par le psychiatre. On dirait qu'elle a un lien avec la petite. Voilà voilà. Elle a bon dos, la schizophrénie.
J'ai tout compris tout de suite, ça doit être dû à ma grande maîtrise de la langue allemande ...
Du brumeux médicamenteux pendant tout le texte, une galipette à la fin avec un diagnostic à la docteur House, genre, vous perdez vos doigts et vous avez mal à la tête, malheureux. Mais c'est que vous cumulez la lèpre avec une bonne grippe. Elémentaire, docteur.
Et encore un dernier effet Kiss Cool sur la côte d'Azur.
Oh là là ! Je vais faire une pause dans les ,thrillers, je n'en peux plus des schizophrènes.
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Connaissez-vous le syndrome du déjà-vu ? Connaissez-vous le syndrome du déjà-vu ? Ou peut-être celui du déjà lu ? Ou peut-être celui du déjà lu ?
Bon arrêtons là les répétitions. Vous avez compris où je veux en venir :-)

C'est le sentiment qui m'a traversé tout le long de la lecture de court roman. Agaçant quand vous avez déjà saisi l'intrigue dès les premières pages. Et de la voir se dérouler exactement comme vous le pensiez. Et ce n'est pas la "petite" révélation surprise de l'épilogue qui contrebalancera le ressenti.

Alors mauvais le bouquin ? vous demandez-vous suspendu à mes lèvres...
Aaaaahhhh !!! Zut le cri d'un lecteur qui vient de décrocher...
Ah, on m'informe que c'est Hugo à qui une lectrice babelienne a enfin envoyé un string usagé !

Donc mauvais ou pas ? Rhoooo ce suspense insoutenable...

Non pas mauvais !
D'abord, parce que vous n'êtes pas obligé d'en découvrir la fin dès le début bande d'heureux veinards !
(ce n'est pas une chance, juste une malédiction quand ça arrive)
et surtout la construction de l'intrigue est éminemment accrocheuse.
Car ce bougre de Sebastian Fitzek ne manque pas de talent de conteur. Les chapitres sont courts, percutants. Pas le temps de se lasser. Déjà le chapitre suivant. Un vrai page turner. Si seulement d'autres auteurs suivaient cet exemple... À croire que comme les écrivains du XIXe ou les pigistes du XXe, ils sont payés à la ligne O_O


Épuré le bouquin donc ce qui n'empêche pas un style puissant, accrocheur.
Les descriptions de l'île de Parkum, de ses habitations, de son paysage de sa météo sauvage dessinent rapidement un vrai univers brumeux. Et dangereux.
En effet, l'île est lugubre,
dangereuse, ténébreuse et comme souvent, envoûtante.
Forcément avec un bouquin qui s'appelle "Thérapie" et dont le héros est psychiatre, vous serez abreuvé de faux-semblants. Il faudra donc séparer le bon grain de l'ivraie et chercher des indices parmi toutes les fausses pistes proposées et c'est là que le bouquin claque vraiment. Court, intense et sucré.
2,5/5

Si on était divisé sur le Pollock, on se retrouve sur le Fitzek mon cher Lehane-Fan ;-)
Bon par contre mon ami Gruz, on n'est pas aligné là, fais quelque chose !!!
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L'acuité psychologique de Fitzek sert parfaitement la trame dramatique dans une sorte de labyrinthe vraiment tordu. Le récit est construit comme un puzzle mal imprimé, les pièces ne s'emboîtent jamais parfaitement, laissant toujours de doutes et d'autres possibilités. Il parvient pourtant à instaurer une ambiance poisseuse qui rend le récit addictif.

Les personnages sont des êtres incertains, qu'on dirait entre deux eaux, comme dans l'attente de quelque chose. Comme des fragments évanescents prêts à apparaître et disparaître laissant le lecteur désarçonné. Il y a une petite ambiance à la Shutter Island avec une sensation de déjà vu, mais le sujet est maîtrisé nous livrant un intéressant moment dans les affres des maladies mentales.

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Thérapie de Sébastien Fitzek (L'archipel, 2008) est un thriller psychologique qui raconte l'histoire de Viktor Larenz, un célèbre psychiatre dont la fille Josy a disparu mystérieusement sans laisser de traces. Quatre ans plus tard, il reçoit la visite d'une femme énigmatique qui prétend souffrir d'une forme rare de schizophrénie : les personnages qu'elle crée pour ses livres prennent vie. Or, dans son dernier roman, il y a une petite fille qui ressemble à Josy et qui a la même maladie inconnue. Viktor accepte de la soigner, espérant retrouver sa fille, mais il va se retrouver pris dans un engrenage infernal où la réalité et la fiction se confondent.

À ma connaissance, il s'agit du premier roman, édité, de l'auteur. S'il est incontestablement original et passionnant – il a obtenu, lors de sa parution en Allemagne,  le prix du meilleur thriller -  pour autant, il a un défaut majeur. Il ne s'agit pas de la fin du roman - très choquante et bouleversante, qui remet en cause tout le roman -, qui m'a posé questions, mais les travers d'un scénario parfois confus et d'initiatives scénaristiques à la frontière du « deus ex machina », et donc un peu trop tiré par les cheveux .

Quoi qu'il en soit, c'est un roman qui ne laisse pas totalement indifférent, et qui joue avec les nerfs du lecteur jusqu'à la fin. On perçoit, avec ce premier roman, de très grandes aptitudes d'auteur de Thrillers psychologique.

Bonne lecture.

Michel.

 


Lien : https://fureur-de-lire.blogs..
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Viktor Larenz est sous le choc!

Sa fille d'une douzaine d'années, Josy, atteinte d'un mal mystérieux, vient de disparaître.

On n'imagine pas pire tragédie pour un père. de surcroît, Viktor, psychiatre, passe de l'autre côté de la barrière: de thérapeute, il devient patient. Son professionnalisme lui a fait défaut.

Lorsqu'une femme mystérieuse frappe à la porte de sa retraite, sur l'île de Parkum, Viktor croit reconnaître l'histoire de sa fille dans son délire schizophrénique et se laisse entraîner avec l'obsession de découvrir la finalité des révélations d'Anna.

Reste-t-il un espoir de retrouver Josy? Anna est-elle responsable de sa disparition?

Je découvre l'auteur avec son premier roman. La prise de contact est rude: une claque!

C'est un huis-clos oppressant, angoissant, perturbant. On y perd son latin… et la tête! Peu de personnages, une île, une tempête, une ambiance sombre… très sombre… Et le drame de la disparition sans corps d'une fillette malade.

En tant que parent, on espère, comme son père… on y croit, on se raccroche à de folles théories, on nie l'évidence, on désespère et on se résigne à la triste vérité. Sauf que cette vérité est terrible, terrifiante et atroce.

L'auteur est d'un machiavélisme redoutable!

L'ambiance est pesante, bouleverse les limites de la logique mentale. On ne sait à qui, à quoi se fier… On se fait balader de fausses pistes en rebondissements, du présent en flashbacks. On est entraîné sans répit au fil de chapitres courts et suspendu au récit qu'Anna distille au compte goutte. Suspens, suspens… les nerfs en prenne un sérieux coup! La folie guette…

On se débat dans les affres de l'incompréhension et l'envie de savoir… et le final nous achève! le lecteur est KO.

Affaire rondement menée pour un premier roman, pour un thriller psychologique et c'est une réussite sur les deux plans!

Quand je dis que tous les psy sont fous… je ne suis pas loin de la vérité, non?

Allez, tous en thérapie!
Lien : http://livrenvieblackkatsblo..
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Je viens de le terminer à l'instant. LA CLA-QUE phénoménal je n'ai jamais (je sais qu'il ne faut jamais dire jamais) ^^ ... lu un livre aussi tordu dans un scénario d'enfer !! Une histoire banal qui vire au cauchemard dans tous les sens du terme.On les aime tellement nos enfants qu'on ferait n'importe quoi pour les protéger !! En tout cas vous vous en sortirez pas indemme. A lire absolument. Je voudrais remercier Dado sans qui je n'aurais pu découvrir cet auteur. Merci


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Après Ne les crois pas et le briseur d'âmes, que j'avais dévoré, je poursuis mon exploration de l'oeuvre de Sebastian Fitzek avec son premier roman publié : Thérapie.

L'auteur aborde une nouvelle fois le thème de la folie, en se centrant cette fois sur la schizophrénie. Mais, tout comme dans la réalité, la maladie est tellement nuancée que nous en arrivons à nous interroger : qui est vraiment fou ? Anna est-elle réellement malade ou est-ce le docteur Larenz qui perd la tête ? L'auteur met en place une sorte de jeu du chat et de la souris avec le lecteur, en nous incitant à prêter attention aux moindres détails et en démolissant systématiquement toutes nos hypothèses.

Le texte dégage une certaine tension qui augmente au fil de la lecture et dont on ne se rend réellement compte qu'en refermant le livre. Et si la fin m'a étonnée, j'ai été déçue par le fait que j'avais deviné certains éléments, ce qui a quelque peu gâché ma lecture.
Lien : http://carnetdelecture.skyne..
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