AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations sur Le Jour et l'Heure (93)

Les gens meurent sans savoir qu'ils meurent, sans jamais être préparés, parce que le mot n'est même jamais prononcé.
Commenter  J’apprécie          10
Il y a des gens qui sont dépassés par la liberté que prennent les autres, ça les enrage, ça les rend dingue. Ils aimeraient que tout le monde reste englué, exactement comme eux.
Commenter  J’apprécie          40
Moi, je vois la mort comme une étape de la vie. Ce n’est pas un aboutissement, ce n’est sûrement pas la vie éternelle et toutes les conneries des églises. Édith, c’est comme pour mon grand-frère, comme pour mes parents, elle continuera à vivre à travers nos conversations. Je les ai suffisamment côtoyés tous pour pouvoir prolonger leurs vies à travers nos échanges.
Commenter  J’apprécie          280
Même quand on est généraliste, il y a quand même des morts, de temps en temps. Souvent le discours, c’est, on se protège en mettant une distance affective avec les choses. Mais être médecin, c’est surtout apprendre à connaître le vivant. La mort entre dans la normalité du vivant au même titre que la vie. La mort, c’est la vie. Il faut l’accepter pour mieux vivre.
Commenter  J’apprécie          250
Et puis il y a eu la météo, grand soleil sur tout le pays à partir de lundi. Qu’est-ce que ça lui faisait à maman d’entendre ça ? Lundi, il ferait beau sur toute la France sauf sur elle … Lundi neuf heures, c’est la date qu’elle a fixée, il lui restait quoi … quarante-huit heures…. Elle a changé de station.
Commenter  J’apprécie          10
Lorsqu’on est médecin, on n »est pas préparé à la mort des gens. Notre mission, c’est de les tenir en vie coûte que coûte, en dépit de leur liberté. La mort, ce n’est pas notre sujet. Notre société est comme ça, elle ne veut pas regarder la mort en face .
Commenter  J’apprécie          20
Papa a toujours eu une conduite assez brusque mais alors là, on aurait dit qu’il le faisait exprès. De la banquette arrière, je voyais Maman à l’avant. Elle ne disait rien et à chaque fois que Papa freinait, ou accélérait, son visage se crispait. J’en avais mal pour elle. À un moment il y a eu une énorme secousse, c’est sorti tout seul, je n’ai pas pu me retenir, « mais c’est pas vrai ! il va tous nous tuer ce con ! »
Commenter  J’apprécie          00
On lui a dit, Maman, on est d’accord, et philosophiquement on te suit. Mais pas question de se mettre en danger. De faire ça de façon illégale. Ou ça risque de finir au pénal. En Suisse, la loi existe depuis 1480, depuis le XVe siècle. Le conseil de l’ordre est contre cette pratique mais le droit helvétique la protège. Ne sont éligibles que les gens atteints de maladie incurable et en pleine conscience de leurs moyens. Tu te donnes la mort, c’est tout.
Commenter  J’apprécie          300
Moi je ne dis jamais les choses pour faire mal mais parce que je les trouve vraies. Sauf que souvent, j'oublie qu'en face, les gens ont peut-être leurs soucis, et qu'ils n'ont pas envie d'entendre la vérité. (p.80)
Commenter  J’apprécie          40
Lorsqu’on est médecin, on n’est pas préparé à la mort des gens. Notre mission, c’est de les tenir en vie coûte que coûte, en dépit de leur liberté. La mort, ce n’est pas notre sujet. Notre société est comme ça. Elle ne veut pas regarder la mort en face. Et pourtant, j’ai lu dernièrement de très belles choses des philosophes grecs. Philosopher, c’est apprendre à mourir, pensaient-ils. Et si soigner, c’était aussi apprendre à mourir ?
Commenter  J’apprécie          261







    Lecteurs (643) Voir plus



    Quiz Voir plus

    Famille je vous [h]aime

    Complétez le titre du roman de Roy Lewis : Pourquoi j'ai mangé mon _ _ _

    chien
    père
    papy
    bébé

    10 questions
    1435 lecteurs ont répondu
    Thèmes : enfants , familles , familleCréer un quiz sur ce livre

    {* *}