Un bûcher sous la neige

Que d'avis élogieux sur ce roman ! Nombre de coups de coeur ! Alors forcément, ça intrigue, d'autant que le sujet est intéressant et que la 4e de couverture promet une écriture lumineuse et plein d'allant. Mais mon avis, loin de l'engouement général, va faire tâche, au risque de déplaire à certains.
L'auteur pose son récit au coeur d'une période historique qui m'était inconnue et à laquelle je me suis vraiment intéressée. Au coeur de l'Écosse, les partisans de Jacques et ceux de Guillaume d'Orange, qui vient de s'installer sur le trône, se déchirent, tant sur la politique que sur les questions de religion. le sang coule à flot. le clan MacDonald, partisan de Jacques, sera traitreusement massacré pour avoir trop tardé à prêter allégeance au nouveau roi. Sur ce fond politique donc, se grève la petite histoire de Corrag, jeune femme simple dans sa relation aux choses et aux autres. Elle se contente de peu, connait les herbes, vit seule avec sa mère en bordure de la ville… toute chose qui pousse les gens à les considérer comme des sorcières. Corrag sera donc obligée de fuir et ira à la rencontre de ces MacDonald, à la veille du massacre de Glencoe.
le discours de Corrag, femme éprise de liberté et d'humanisme avant l'heure, est forcément détonnant pour une société pétrie de préjugés. Elle est amoureuse de la nature, prête à ouvrir son coeur, à aider son prochain avec ses connaissances sur les plantes et leurs vertus médicinales. Cela, elle le sait, peut lui valoir une mort atroce : la noyade, la pendaison voire le bûcher. Et c'est enfermée dans sa prison, en attendant le dégel pour que son bûcher soit construit, qu'elle va raconter son histoire au révérend irlandais Charles Leslie.
Celui-ci, d'abord réticent comme ces concitoyens, va devoir pourtant prendre sur lui : les informations qu'il est venu chercher ne lui seront données qu'une fois qu'il aura entendu toute l'histoire de Corrag. Au travers des lettres qu'il écrit à sa femme restée au pays, l'auteur montre l'évolution de son regard sur Corrag. Ces deux personnages que tout sépare vont se rencontrer au plus improbable endroit.
Des longueurs et beaucoup de répétitions, de redondances entre les chapitres. Je n'ai d'habitude rien contre une écriture au rythme un peu lent, qui pose bien le contexte et fait la part belle à l'ambiance. le problème ici s'est surtout les répétitions qui plombent le lecteur et en ajoute dans le pathos. Comme beaucoup, j'ai beaucoup apprécié les parties avec ces MacDonald, Highlanders brutaux mais au caractère entier et fiable, les descriptions de cette nature sauvage d'Écosse. Mais cela n'est au final qu'une part limitée du roman.
Alors, certes, il y a ici du dépaysement, des grands moments avec la nature. C'est un roman intéressant sur la différence et la tolérance. Mais le style m'a empêchée d'adhérer à cette histoire, de ressentir une réelle empathie avec Corrag.

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J'avais de suite été attirée par la sublime couverture et les nombreuses critiques positives... Malheureusement, ça n'a pas fonctionné pour moi 😢
Certes, la plume est grandiose et poétique, les descriptions des paysages sont magnifiques et l'héroïne est véritablement attachante mais j'ai été perdue par le contexte historique et sa complexité...
J'avais réellement été séduite par cette histoire de sorcière en Ecosse... Seulement, je n'ai pas réussi à suivre les descriptions historiques et politiques : le couronnement de Guillaume d'Orange et toutes les guerres de clans qui en découle.
Le roman m'a paru parfois trop dense et répétitif... Je n'arrivais plus à saisir les émotions de cette jeune femme accusée de sorcellerie qui attend son exécution.
Enfin, le dénouement m'a semblé un peu rapide en comparaison des longueurs présentes tout au long de l' histoire.

🌸 En bref... Oui, l'histoire est belle... Oui, la plume est poétique et les Highlands sont merveilleusement bien décrits mais je n'ai pas pu rentrer dans l'histoire de Corrag et je ne me suis pas habituée à la narration si particulière, faite de longs monologues... Je me languissais d'arriver à la dernière page...
Une lecture mitigée, donc, mais qui plaira sûrement à certain(e)s d'entre vous !

Il y a très peu d'action dans ce livre, qui semble donc trèèès long. Je ne suis pas sûre que les descriptions à rallonge apportent quelque chose à l'histoire, qui aurait pu être écrite en deux fois moins de pages...

Malgré le succès du roman, mon envie de découvrir cette héroïne écossaise, je suis passée à côté.
Trop narratif, trop lent, aucune action notable. Presque trop prévisible.
Vraiment déçue, j'en attendais sûrement trop.
Néanmoins l'histoire reflète bien l'histoire de l'Écosse !

Susan Fletcher est une auteure remarquable que j'avais déjà remarquée dans Reflets d'Argent. Elle a une plume extraordinaire, qui nous fait voyager et suggère beaucoup de choses en peu de mots. Il peut ne rien se passer pendant plusieurs pages, mais on ressent toujours énormément d'émotions et on comprend beaucoup de choses implicites. En ça, Susan Fletcher m'impressionne énormément et se démarque vraiment des auteurs actuels. Néanmoins, l'histoire d'Un Bûcher Sous la Neige, bien que se passant en Ecosse (pays que j'adore), ne m'a pas convaincue. Trop déprimant, trop sale, trop sordide. Peut-être ne l'ai-je tout simplement pas lu au bon moment....

Malgré des critiques dithyrambiques, ce livre ne m'a pas captivé outre mesure. Je suis néanmoins allée jusqu'au bout ! Même s'il m'est tombé des mains, je souligne l'habileté de l'écriture.

Avis aux amateurs !

Boff, trop délayé, 200 pages de trop